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MessagePosté: 15 Déc 2009, 19:16 
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Schtroumpf sodomite
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Le mien tel qu'il a été publié sur critikat (un film par réal) :

1- Singularité d'une jeune fille blonde Manoel de Oliveira (2009)
- Saraband Ingmar Bergman (2004)
- L'Anglaise et le Duc Eric Rohmer (2001)
- Woman on the beach Hong Sang-soo (2008)
5- Le Nouveau monde Terrence Malick (2006)
- Paranoïd Park Gus Van Sant (2007)
- Legend of Zu Tsui Hark (2001)
- Ten Abbas Kiarostami (2002)
9- Spider-man 3 Sam Raimi (2007)
- The Dark Knight Christopher Nolan (2008)

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MessagePosté: 15 Déc 2009, 19:21 
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Antichrist
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On a au moins un film commun, c'est bien.


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 19:48 
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Je repose la question car la réponse par anticipation de Tetsuo n'est pas claire: on prend en compte la date de sortie de France, ou là où c'est sorti la première fois?


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 20:12 
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Schtroumpf sodomite
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Là où c'est sortie la première fois, il s'agit d'une vue d'ensemble sur le cinéma de la décénnie, donc les films d'il y a vingt ans n'ont rien à faire là. Et mon post était très clair. Enculé.

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MessagePosté: 15 Déc 2009, 20:23 
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A mon avis vaut mieux se fier aux dates déjà utilisées pour le Sondage FDC.


Top10 de la décennie

10 Aronofsky : Requiem for a Dream
9 Scott : Gladiator
8 Daldry : The Hours / Fincher : The Curious Case of Benjamin Button
7 Wai : In the Mood for Love
6 Singer : Xmen 1 et 2
5 Nolan : Batman Begins, TDK et The Prestige
4 Spielberg : A.I.
3 Amenabar : The Others
2 Malick : The New World
1 Jackson : LOTR (la trilogie)

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:26 
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1 - Dogville, de Lars von Trier
2 - Elephant, de Gus Van Sant
3 - INLAND EMPIRE, de David Lynch
4 - Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino
5 - Time and Tide, de Tsui Hark
6 - Le voyage de Chihiro, de Hayao Miyazaki
7 - Two Lovers, de James Gray
8 - La guerre des mondes, de Steven Spielberg
9 - No Country For Old Men, de Joel & Ethan Coen
10 - Miami Vice, de Michael Mann

Je me suis limité à un seul film par réalisateur, parce que sinon il y avait deux Tarantino, deux Lynch et deux Gray.

Sinon je trouve mon classement assez triste étant donné qu'il n'y a que les 5 premiers que j'aime énormément. J'aime forcément beaucoup les 5 qui suivent mais il y en a 15 autres qui auraient pu prendre ces places. Je suis pas fan de cette décennie.

Il faut dire aussi que j'ai commencé à m'intéresser au ciné fin 2004, à vraiment y aller fin 2005, à avoir du goût vers 2006. Bref, peu de bons films vus du début des années 2000, si vous allez voir mes notes sur le site de Captain N. vous verrez que les films notés alors sont "Resident Evil" et cie. :lol:


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:31 
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Messages: 2028
Qui-Gon Jinn a écrit:
Bon ben alors c'est parti hein.

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C'était à la fois facile sur le début... et pas du tout sur la fin. Y a des exclus de qualité.

Grosse représentation de l'année 2005... avec ensuite 2 films pour 2001 et 2006.

Spielberg 3 films, et 2 pour Shyamalan.

Une bien belle décennie.


tout le monde est censé reconnaitre les images de tes films préférés ?
ça te coute quoi de mettre les titres ????

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:41 
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skip mccoy a écrit:
tout le monde est censé reconnaitre les images de tes films préférés ?
ça te coute quoi de mettre les titres ????


Le premier ça doit être 010il, c'est marqué dans l'url de l'image.


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:43 
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1- Kill Bill vol.1 et 2

2- Dogville

3- Elephant

4- American Beauty

5- Mulholland Drive

6- A History of violence

7- There Will Be Blood

8- Un conte de Noël

9- Volver

10- Match Point


Je suis un peu comme Marlo, j'ai sûrement pas vu assez de films pour pouvoir avoir une vision globale de la décennie. Sur ceux que j'ai vu, il n'y a au final que les trois premiers que j'aime totalement.


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:49 
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Localisation: Naboo
1. Seigneurs des Anneaux P. Jackson (trilogie)
2. No Country For Old men Frère Coen
3. Inglorious Basterds Q. Tarantino
4. Habla Con Ella P. Almodovar
5. Old Boy Park Chan Wook
6. Match Point W. Allen
7. Big Fish T. Burton
8. Le château ambulant Miyazaki
9. Snatch G. Ritchie
10. Le Bon, la brute et le cinglé Kim Jee-Woon

Bon pareil, un seul par réalisateur sinon j'aurai rajouté les deux derniers de Park Chan Wook, les Kill Bill puis Volver (au moins) d'Almodovar.
Dur dur d'en choisir 10.

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http://www.flickr.com/photos/f-du-crepuscule/


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:50 
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Messages: 2028
Wasp a écrit:
1. Seigneurs des Anneaux P. Jackson (trilogie)
2. No Country For Old men Frère Coen
3. Inglorious Basterds Q. Tarantino
4. Habla Con Ella P. Almodovar
5. Old Boy Park Chan Wook
6. Match Point W. Allen
7. Big Fish T. Burton
8. Le château ambulant Miyazaki
9. Snatch G. Ritchie
10. Le Bon, la brute et le cinglé Kim Jee-Woon


mon Dieu, un jeune!

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MessagePosté: 15 Déc 2009, 21:55 
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Alors si il faut en lâcher 10 ce sera:

1-Kill Bill (vol 1 & 2) de Quentin Tarantino
2-Mulholland Drive de David Lynch
3-No Country for Old Men de Joel & Ethan Coen
4-2046 de Wong Kar-wai
5-Antichrist de Lars Von Trier
6-Sin City de Robert Rodriguez
7-A.I. de Steven Spielberg
8-A History Of Violence de David Cronenberg
9-Choses Secrètes de Jean-Claude Brisseau
10-Elephant de Gus Van Sant

_________________
VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 22:20 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
1- Va et vient (J. C. Monteiro)

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Ce film est monumental. Un accomplissement au cinéma. La vie regardée par un vieux personnage, parallèlement au cinéma regardé par un vieux cinéaste. Ca vous donne un film sur la vision accomplie d’un artiste qui a passé sa vie à réfléchir son art. Là, tous les moyens y passent pour déformer, ou plutôt pour reformer le regard, pour poser le perçu à son stade simplement esthétique, pour rester en deça de toute pensée de l’objet, pour voir le monde. Monteiro nous repose, comme les plus grands plasticiens, dans la situation Bergsonnienne de montrer quelque chose en détachant son regard de la faculté d’agir. Il nous fait VOIR la vie, comme un plasticien. Mais il nous fait voir la vie en nous montrant le vivant, en se montrant la vivant. Grande œuvre pleine de vie qui parvient à faire ce que le cinéma peut faire de mieux, et est seul à pouvoir faire, c'est-à-dire à ajouter le mouvement au regard, opérer un déplacement du regard constitué vers le regard artistique.

La vie et le cinéma racontée par quelqu’un qui a su mieux que quiconque porter son regard dessus.

Il y a tout, le regard, le style, le discours, le ton, le sentiment, l’affect, l’émotion. Ici, on arrive à ressentir le ton des grands artistes à l’orée de la mort, où la douceur se fait puissante. Un ouvrage rare. Peut-être un des plus grands films de l’histoire du cinéma.



2- Gozu (Miike T.).

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Comment parler d’un tel film ? Il y a des films sur lesquels on ne peut plus rien dire. Tout va au-delà du discours, et montre beaucoup au-delà des mots. Donc ce film constitue déjà du grand cinéma en ce qu’il montre ce que lui seul et aucun autre art ne peut montrer.

A partir d’une situation éclatée et incohérente, Miike réalise un film affirmatif et déroutant, dont on ne retient qu’une chose en plus de la multiplication de délires à la limite du flippant : la découverte, la réalisation et l’accomplissement, de soi dans l’affirmation de la crise (crise de folie, disparition. Un film qui, guidé par son sens discret de l’onirisme, traverse inquiétudes et absurde flippé pour parvenir à une éthique. Une bombe d’inventivité illustrant de l’inexplicable.

Un grand film de post-horreur.



3- Boulevard de la mort (Q. Tarantino)

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Construit comme un orgasme, un film, long et travaillé qui arrive magnifiquement à son but. Le film jouissif qui arrive à replacer le spectateur, les
personnages, et le perçu lui-même sur un même plan d’immanence, qui arrive à remettre notre regard à sa place… en un seul plan. Un film qui réalise ainsi le travail d’un cinéaste, et d’un artiste, parce qu’il repositionne le regard et change les catégories du spectateur. L’art transforme, nous transcende pour nous incarner nous-mêmes dans le perçu. Quand on regarde un film, on est toujours autre chose qu’un spectateur, ou un personnage, ou une extériorité. On est une situation. Tarantino nous fait prendre conscience de cette position ici, par un double mouvement effectué en un seul plan (ou une seule coupe).

Et ce plan, toute la situation l’amenait, deux heures de demie de film. Peut-être même ce film n’existe-t-il réellement qu’à partir du moment où le mot FIN s’inscrit. Donc ce film est une expérience qui transforme le spectateur.

Un film coup de pied dans la gueule.


4- Mulholland Drive (D. Lynch).

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Grand moment de cinéma que ce film qui enchaîne plans sublimes et construction singulière, pour nous montrer quelque chose comme seul le cinéma peut nous le montrer. Ici, pas besoin de chercher un ordre, autrement que la manière dont se donne les choses, pas besoin de se mettre en quête d’un ordre, voilà ce que le film semble nous dire. Si Lynch lui-même semble souscrire à l’interprétation de son histoire comme racontant un rêve, il n’atteint pas son génie qui consiste à repousser le passage à un ordre extérieur au perçu. Ce film, c’est l’histoire de deux réalités interchangeables lorsque l’on tourne une clef dans un boite bleue ; de vies faites de morceaux qui ne collent pas, pour élargir selon le propos de Léaud dans les deux anglaises et le continent de Truffaut.

Rien de plus. Et jamais le cinéma n’aura si bien montré le perçu tel qu’il est, avant de le reconstituer par une logique artificielle. Ce film, c’est une réalité telle qu’elle est posée, là, devant nous, et c’est en cela qu’il constitue une œuvre d’art.

Donc une construction signifiante pour montrer ce que le cinéma peut lui-seul monter, ce qui est permis par des plans magnifiants. Le cinéma fait donc ici ce que lui-seul peut faire, et Lynch arrive au sommet de son art.



5- Redacted (B. De Palma)

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Quand un cinéaste de renom sort sa camera pour sortir un brûlot sur une injustice de son époque en essayant de retourner contre lui-même le mode de représentation courant de son temps, cela donne un grand geste de cinéma qui repense son art en posant une éthique. Un grand moment de vérité et de réflexion qui impose son propos avec froideur et analyse tout en restant guidé par un affect puissant. Un film bouleversant et une date dans l’histoire du cinéma.




6-Inglorious Basterd (Q. Tarantino).

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Comme d’habitude, Tarantino arrive à faire du grand avec du mineur, en reprenant de bons vieux codes, et pour arriver à la jouissance habituelle. La construction est parfaite, en mode mineur, et le film joue à merveille avec l’histoire, le cinéma et l’histoire de ce dernier pour nous faire un film d’Hitlerxploitation original, intelligent, qui joue à merveille avec les parallèles entre nazis et résistants "inglorieux" et ultra-violents pour mieux les démonter et construire une éthique. Un film qui arrive à saisir le sens de la violence, on sent que Tarantino a évolué au fur et à mesure de son contact avec Miike, parce que ça tient vraiment de ce que ce dernier essaie de mettre en place au moins depuis Ichi.

L’interprétation est à la hauteur, en mode mineur, aussi, et permet de construire le sérieux en filigrane, sur le mode cool. Les musiques rendent la même chose, avec les Bowie, notamment, pour finir sur l’excellent thème de Morricone pour Allonsenfan, thème qui prend même une ampleur qu’il n’avait pas dans le film des Taviani.

Jouissif, éthique, émancipateur, toujours aussi bon techniquement et aussi bien construit, « Ca pourrait être mon chef-d’œuvre », disait Aldo Raine. Malheureusement dépassé par boulevard de la mort, ce n’est que l’un des 10 meilleurs films de la décennie. Un film qui consacre donc Tarantino comme premier cinéaste à être nommé deux fois dans ce top.



7- Mystic River (C. Eastwood).

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Eastwood se livre encore une fois à son thème de prédiclection, qu’il n’a céssé de réinterroger depuis les Harry, et livre cette fois son histoire la plus émouvante en sus de l’analytique profonde. Le regard de plus en plus lucide, l’auteur a fait murir son regard, déplacé les problèmes. Avec une réalisation la plus juste possible, il arrive ainsi à concilier son film le plus touchant possible sur le sujet sans tomber dans le populisme, bien au contraire.

Le point de vue choisi, présent depuis jugé coupable, le permet sans doute plus que d’autres de ses films, et l’échange se révélera de ce point de vue plus dûr.

Mais ce qui permet à ce film et cet axe de se tenir, c’est la finesse de son illustration du relationnel, relevée encore par une interprétation époustouflante. Grâce à tout cela et à la justesse narrative et rythmique, chacun des éléments prend une dimension nouvelle et l’ensemble devient bouleversant.



8- Jellyfish (Kurosawa K.).

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Film social utopique qui arrive à tenir son propos en se préservant de toute didactique. Ici, Kurosawa (pas le même que celui des sept samuraï) tire parti de son style qui saviat faire mouche dans l’horreur pour inverser le cauchemar en rêve, mais en le gardant dans un climat successivement poisseux, vide ou des affecté. Son symbolisme sans signifié ou indeterminé devient un instrument très efficace pour montrer comment porter l’espoir d’un changement social, pour porter la révolte douce et joyeuse.

Il est intéressant de noter comment le même Kuro arrivera dans Tokyo Sonata, son autre film non horrifique de cette décennie à utiliser les mêmes codes de ses films d’horreur pour leur faire jouer un rôle totalement inverse et montrer l’horreur sociale. Dommage que la fin de ce Tokyo Sonata ne soit pas à la hauteur de la première heure, et que du coup, je ne puisse en parler dans ce classement, car la première heure de ce film devait sans doute le placer en deuxième position de ce top. Le film parfait serait peut-être la première heure de Tokyo Sonata qui se finirait comme celui-ci.

Pour en revenir à Jellyfish, nous sommes donc en présence d’un film techniquement maîtrisé, ne faisant jamais un pas de trop dans le traitement, pour arriver à montrer une éthique dans la description très touchante d’un désœuvrement japonais ; le tout soutenu par une symbolique très juste et très complexe, une esthétique soignée et une douceur porteuse. Asano, Odagiri, et Tatsuya Fuji (celui de l’empire des sens) sont parfaits.

Un film brillant (référence à peine masquée).

9- The taste of tea (Ishii K.)

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Un chef d’œuvre d’énergie poétique. Le scénario déconstruit et l’évitement de toute sur-signification ajoutent à la magie de l’ensemble. Tout est exactement décollé, et allègrement décalé. Une liberté de ton pou un humour qui s’avere poétique alors qu’il va chercher dans le plus gras ou le plus ridicule. On pourrait touver simplement divertissant un tel ensemble mais au sein même de cet hymne à l’exhubérance se manifeste aussi une sensibilité,

Le c^té jubilatoire de l’ouvrage est un hymne à la vie, et sa tendance croissante.

Un film qui veut s’amuser, mais en devient discrètement très intelligent. Sans en prendre conscience et en prenant toujours la peine d’en rire.


10-Battle Royale (Fukasaku K.).

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Le système capitaliste en une heure et demie. Jamais la critique systémique n’a été si juste et si exhaustive, en se portant à son fondement. Vous pouvez vivre, vous serez même nourrie par le système. Vous y vivrez même bien. Mais pour cela, il faudra tuer vos amis. Tout le monde peut s’en sortir, et l’égalité des chances n’est altérée que par le tirage au sort. Mais si cela peut-être n’importe qui, il ne peut y en avoir qu’un. Le capitalisme, et ses concepts cache-sein tels que l'égalité des chances, pris au pied de la lettre, prend son incarrnation dans la gueule.

Ca, c’est donc pour l’histoire, et Koshun Takami, l’auteur du livre original, pourrait s’enorgueillir de cette partie de la critique.

Mais l’adaptation elle-même arrive à en dégager le meilleur. En jouant plus sur les sentiments que sur le slasher, Fukasaku arrive à incarner son drame plus que le film d’action, à rendre plus féroce le combat de valeur qui se joue à l’adolescence, pour rendre le drame plus poignant, et le combat plus douloureux. C’est pour cela qu’on a pu dire par une vue un peu courte, que Battle Royale était une satyre du système scolaire japonais. Parce que c’est cet âge avec ses valeurs et sa naïveté qui étaient mis en valeur. Mais tout cela permettait ne mettait que d’autant mieux en place ce combat de valeur, pour finir à la manière d’un Capra de La vie est belle, en version trash.

Quant au slasher, où à l’action, tout cela est savamment distillé, toujours avec le style nerveux de Fukasaku, mais porté par la nervosité qui incarné des adolescents (de la même manière que la nervosité de la réalisation dans le cimetière de la morale mettait en exergue la folie du personnage).

Film poignant donc et belle illustration de tous les aspects de la lutte, ou de l'abandon.



Sinon, voulais balancer un top 20


Donc ajoutons : Nobody Knows (Kore-Eda H.)

Saraband (Bergman)
Retribution (Kurosawa)
Elephant (G v Sant)
La chambre du fils (Moretti)
Parle avec elle (Almodovar)
L’échange (Eastwood)
A la verticale de l’été (A. H.Trahn)
A history of violence (Cronenberg)
Tony Takitani (Ichikawa K.)

Derrière, je suis obligé de laisser de côté des films come Steak, Izo, Land of the Dead, Ghosts of mars, l'histoire du chameau qui pleure, The Road to Guantanamo, No country for Old Men, District 9, Tigre et Dragon, De l'eau tiède sous un pont rouge, Nos meilleures années, les revenants, Diary of the dead, Goodbye Lenin (sans ordre particulier)

_________________
C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 22:32 
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1 - Trilogie Lord of the Rings [2001 - 2003]

Impossible de rever meilleure adaptation de l'oeuvre de Tolkien, impossible d'imaginer meilleur realisateur s'attaquant a une telle oeuvre. Ce n'est pas 3 films differents, mais bien 1 seul de 11 heures [en comptant les versions longues] et ca m'a confirme que je n'ai pas trahi l'enfant qui a decouvert Star Wars a 8 ans.

2 - L'attaque des Clones et la Revanche des Sith. [2002 & 2005]

On peut reprocher beaucoup de choses a George Lucas et il a merde sur un certain nombre de trucs, mais moi j'aime son approche de la mise en scene, l'esthetique, l'univers et les acteurs. Totalement ma came. C'est tres different des originaux, mais c'est justement ce qui me plait.

3 - The Dark Knight [2008]

La claque en IMAX. Une etonnante complexite pour un blockbuster et le public suit. Tout comme Allan, je rajouterais bien le Prestige dans la foulee.

4 - Millenium Mambo [2002]

Le film qui te donne envie de fumer, de faire des tours de carte, de jouer dans la neige.

5 - Nobody Knows [2003? 2004?]

Le temps est relatif. Pour moi, c'etait une demi heure cotoneuse d'etrange serenite.

6 - Minority Report [2002]

Spielberg qui te fout une claque totalement inattendue.

7 - Ali [2002]

Cette fois-ci c'est Mann qui te scotche dans ce portrait spirituel et trippant.

8 - Loin du Paradis [2002]

La beaute de l'automne

9 - The Hours [2002]

Julianne qui se noie dans sa chambre d'hotel, en fuite.

10 - Children of Men [2006]

La mise en scene ultime

11 - Elephant [2003]

L'autre mise en scene ultime

12 - Master and Commander [2003]

Scotche par Russel Crowe

13 - Le Monde de Nemo [2003]

L'histoire menee tambour battant, le pic dans la filmo Pixar

14 - The Darjeeling Limited [2007]

La revision lui a apporte beaucoup plus que ce que je croyais. J'adore cette histoire, ces freres, cette sequence avec les Rolling Stones

15 - Inglourious Basterds [2009]

Je m'attendais pas du tout a ce que ce film me marque autant, mais les personnages, l'audace de Tarantino a etirer le temps, le jeu et le respect des langues.


J'ai pu me tromper dans quelques dates, mais 2002-2003 ont ete de bonnes annees pour moi.

EDIT: j'ajoute que si Princesse Mononoke avait vraiment ete un film de 2000, il se serait probablement insere juste apres The Dark Knight. Mais bon, tant pis.


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MessagePosté: 15 Déc 2009, 22:38 
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Inscription: 15 Fév 2008, 23:36
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Il en manque plein, ça pourrait changer demain, mais là en mattant rapidement les principaux films de la décennie ça donnerai quelque chose comme ça :

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10- Le pianiste - Roman Polanski

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9- Aviator- Martin Scorsese

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8- Dogville - Lars Von Trier

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7- Hunger - Steve McQueen

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6- 28 semaines plus tard -Juan Carlos Fresnadillo

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5- La nuit nous appartient - James Gray

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4- History of violence - David Cronenberg

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3- Les fils de l'homme - Alfonso Cuaron

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2- Les amants réguliers - Philippe Garrel

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1- Black Book - Paul Verhoeven


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