Forum de FilmDeCulte

héhé, jeu de mot pas mal du tout

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oui c'est exactement ça dans mes souvenirs

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Oui, c'est un bon mélange de "taser" et de "fesser".

Tu as vaguement parlé de ton prochain projet... D'une femme enceinte...
J'adapte le roman d'Eliette Abécassis, Un heureux évènement. C'est sur le traumatisme de la maternité, post-natal. C'est à la fois très drôle, tendre et sincère. C'est bien plus cynique que ça en a l'air... Je commence à travailler dessus dès la fin de l'été !

Projet signé avec Mandarin avant la sortie de son 2e film, donc ça se fera. Cool. Il enchaîne.

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Bonne surprise aussi en ce qui me concerne : alors que j'allais le voir uniquement pour rentabiliser ma carte UGC ce film est simple, drôle et émouvant à la fois et je suis amoureuse de Pio Marmaï. Je vous le conseille vivement. 5/6

Je l'ai vu aussi, cette après-midi.

Alors ça passe quand même les 1h40 à faire le funambule sur un fil, entre caricature un peu lourde et très belles intuitions .

Mais miraculeusement ça s'écroule pas. En fait la grosse première demi-heure m'a bien gonflé (on passe vraiment par TOUS les stéréotypes de l'adolescence et de la vie de famille), et puis finalement le récit atteint un niveau de noirceur assez surprenant, et qui passe très bien grâce à l'intelligence de la mise en scène (la scène de flash back dans le concours de "air guitare" est terrible !). Au final c'est quand même souvent drôle, mais aussi très touchant.

edit: ah et évidemment: ah batard la BO ! Même si c'est dommage car je suis sorti du film avec la musique du générique en tête, que j'ai pas du tout aimé.

Si ce n'est déjà fait, tu peux le voir dans C.R.A.Z.Y.

Je voulais pas aller le voir moi ce film, la BA me hérisse, mais du coup, je suis intriguée...

L'essentiel a déjà été dit, je ne peux que m'associer à tout le bien qui en a été dit.

Je suis à la fois assez client de ce genre de "petits films" assez humbles, sans prétention, qui trouvent leur principale qualité dans la faculté à parler avec justesse des petites choses qui font les grandes.
En même temps, j'en ai un peu marre de ces films générationnels dont la gentillesse et le souci de plaire à tour prix sont placardées à tous les étages. Comme le disait DPSR, le film n'évite pas ce dernier écueil mais le propos est suffisamment sincère pour que je parvienne à passer dessus quasiment tout du long.

C'est souvent drôle, très touchant, impeccablement interprété. Faut dire qu'avec Gamblin et Zabou Breitman (énorme capital sympathie chez moi), ça partait avec quelques bonnes cartouches d'avance. Le trio d'"enfants" est vraiment excellent : Deborah François et Marc-André Grondin, que je connaissais déjà bien sûr, mais aussi Pio Marmaï, une révélation. Le gag à base de fellation relevé par Film Freak est presque digne des frères Farrely (je parle juste du gag, tout le reste n'est bien évidemment pas à la hauteur de la géniale fratrie, et de toute manière pas du tout comparable). C'est le genre de scène imparable évidemment, mais la séquence que je qualifierai "Lou Reed-Perfect day-segment" m'a arraché quelques larmes.

J'avais été très séduit par Ma vie en l'air, ce deuxième long confirme les qualités de Bezançon.

Et puisqu'il est apparemment de coutume ici de mettre une note, ce sera...
4,5/6

Moi j'ai un peu pensé à Clerks pendant ce film, dont le gag de la "boule souvenir" enfoncée dans le cul et raconté dans la voiture y fait directement allusion je pense.

Ah je je ne pourrais pas rebondir là-dessus, n'ayant pas vu Clerks.

Je peux pas m'empêcher d'être un peu déçu, malgré le fait d'avoir apprécié le film dans l'ensemble.

Ayant un petit frère et une petite soeur, avec exactement la même configuration, et grosso modo les mêmes écarts d'âge, c'est plus ou moins tout cuit lorsqu'il est question de nostalgie (la scène ou le petit mime le cow boy, c'est ultra violent pour moi) et d'éclatement de la fratrie. Passé ce point, je trouve à redire.

Notamment sur le second segment (la soeur). Beaucoup plus faux, beaucoup plus fabriqué que les autres (la scène "grunge", je la trouve toute pourrie) on sent que Bezançon n'est pas une fille. Il s'en sort beaucoup mieux dans les segments des deux frères (le air guitar, la rencontre avec la fille, les relations avec le père... tout ça touche beaucoup plus au coeur que ce dépucelage). Deb François n'est d'ailleurs pas très bien dirigée dans l'ensemble du film je trouve (en effet méga canon en brunette cheveux mi-longs). "T'as fait coulé les larmes et le sang de ma soeur..." c'est supra écrit. Tout comme la divagation onirique (le face à face entre la femme en devenir et son moi petite fille), bien frontale, bien lourdaud.

C'est pas la seule lourdeur. Il aime sa BO Rémi et il l'appuie fort. Ca passe souvent assez bien mais y'a des fautes de goût assez impardonnables (le Lou Reed final est super cliché tandis que le Daho de fin est interdit). On a là d'ailleurs l'une des ressemblances frappantes avec CRAZY (outre Grondin qui reprend grosso modo le même rôle). Le film pompe allègrement son grand frère québécois autant dans la structure que dans le ton. Et je trouve que CRAZY était plus fonky.

C'est con parce que le film sait toucher "juste" à plusieurs reprises dans les discussions et dans l'évolution des persos.

Alors c'est "sympa" et ça se fera charcler par beaucoup de monde. Mais j'en attendais beaucoup plus du réal de "Ma vie en l'air".

Pour moi c'est le truc en plus pour me faire suradorer le film.

Bon, ce film c'est une VRAIE baffe.

Autant j'étais assuré d'aimer, autant je pensais pas à ce point. Ca fait du bien, mais un bien, quand tu ries, mais vraiment, à en pleurer devant l'écran, que 10 minutes après, Jacques Gamblin, merveilleux (comme tous, c'est la GROSSE classe), te file un soubresaut d'émotion, qu'une scène te fasse basculer, que tout prenne sens, que tu te revois toi môme quand ton grand/ta grande s'en va, et que tu peux pas l'accepter, quand tu te vois causer avec ton père, quand tu n'es pas eux, mais qu'eux sont un peu de toi...

Et les deux chansons finales, c'est les deux faces du spectre, les deux opposés qui composent un mec comme moi, la douleur d'un Lou Reed mal dans sa peau, la mélancolie à l'état pur, pas flippante, mais omniprésente, et le chant naïf, la résurrection façon Daho, la chanson pop qui agace ou fait chanter suivant que tu le veuilles, qui est le toi souriant, entreprenant que l'on aime ou pas. Ces deux chansons elles ont du sens, pour moi en tout cas.

Rien que ça, c'est 6/6, mais si tu rajoutes l'énormissime fan de Jim Morrison, qui est pour moi le truc le plus lumineux, qui me donne envie d'embrasser le réal, de lui dire merci mec, toi tu sais.

Et 2008 de dépasser ces deux dernières années maigres en masterpieces, peut-être que c'est moi qui me ramollit.

Chouette message qui donne envie. Moi je n'ai toujours pas trouvé de créneau pour y aller, j'ai peur que ça me passe sous le nez...

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I think we're gonna need a helmet.

Et ça mate des Mouret...

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Y a pas d'heure pour mater des DivX... mais le cinéma c'est plus difficile, d'autant que je ne veux pas y aller seul. Je vais tenter ce lundi en bonne compagnie.

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I think we're gonna need a helmet.