Forum de FilmDeCulte

bon, bah voila le film qui redonne la pêche. Après un été quand même franchement moyen, là c'est l'excellente surprise de ce début d'année scolaire.

Alors, ça souffre pas mal la comparaison avec les Poupées Russes, mais ça reste un premier film assez impressionant. Très beau, très drole, bien rythmé, un trio d'acteur qui s'éclate vraiment (notamment Gilles Lellouche, énorme)... Tout bon ça. Et puis c'est vraiment branché sur l'époque. Là encore comme chez Klapisch, l'utilisation de la voix off permet de prendre de la distance sur la chose et d'éviter le cliché du portrait générationnel, et ça roule comme sur des roulements à bille.

Sacrément rafraichissant.

Bon, la critique de Bob dit strictement la même chose en fait.

Reviens mec, ça manque de barbus!

Il était énorme l'été, entre Batman, MrMRs Smith, charlie, La guerre des mondes, plus les poupées russes, Lords of Dogtown...

Un de mes meilleurs été ciné.

Je pensais plus à la fin de l'été et à mon rattrapage du mois d'aout. Et puis les Smith, Charlie, Dogtown, c'est pas non plus ultra funkydelic...

Excellent surprise pour moi aussi. J'ai vraiment passé un excellent moment au ciné. Mieux encore que les poupées russes que j'ai trouvé assez long. On passe de l'humour à l'émotion comme sur des roulettes.
Le film de la rentrée pour moi
5.5/6
PS: Serial Noceurs après forcément c'est moins fun et beaucoup plus gros... 2/6

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Petite surprise aussi, la bande-annonce m'avait fait marrer mais - miracle - tout le film n'est pas dedans...!
Malgré un scénario parfois trèèèèès facile, le film est vraiment agréable. Drôle, touchant, mais surtout... drôle (douze césars pour Gilles Lellouche), plein de l'amour du mec qui fait son premier film - et ça j'adore... On sent sur certaines scènes que Bezançon les a rêvées pendant un paquet d'années, comme par exemple
Marion Cotillard est toute mimi, Vincent Elbaz, bon, on aime ou pas mais je l'ai trouvé parfait. Et les seconds rôles (Bezace, Novembre) sont impeccables.
Et en fait je crois que sur un sujet semblable, je préfère ce film aux Poupées Russes. Plus décontracté, moins carré peut-être (on pourrait lui reprocher d'être un peu décousu parfois mais bizarrement ça ne me gêne jamais), je sais pas, j'ai moins l'impression qu'on m'impose une théorie.
Bref, voilà ce serait dommage de passer à côté, personnellement je ne sais pas depuis quand j'avais pas ri comme ça devant un film, français qui plus est.

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ouech.

Yeah tout à fait d'accord !!!



Tout à fait.

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Il s'agit de savoir si on va au cinéma parce qu'on a eu une sale journée et qu'on veut passer un bon moment, ou si on espère y trouver un objet de réflexion, stimulant tout au moins, quelque chose qui ne s'arrête pas au moment où on pousse les portes de la salle, une sorte de vision du monde qui nous donnerait à (re)penser le nôtre. Hors rien de ce film ne survit au delà des portes sus-indiquées.
Dans le sous-genre malheureusement à la mode du film de "trentenaire", "ma vie en l'air" ressemble tout-à-fait aux "poupées russes" (Klapisch, chef de file du film qui ne se mouille pas? à lire absolument dans les Cahiers de ce mois-ci!) c'est-à-dire à un film fourre-tout de bêtes clichés, une suite de vignettes rigolotes mais vaines. Effectivement, les acteurs sont sympathiques et ils se sont sûrement bien amusés (et tant mieux), mais leurs personnages sont creux. Le sujet central du film est-il l'histoire d'amour entre Vincent et Marion comme je le pensais? Si oui, quid de leurs sentiments? Quelqu'un peut-il me dire à quel moment ils sont traités? A moins que le sujet central soit en fait l'Indécision chronique qui semble toucher telle un virus cette caste de mous-du-genou que représentent les trentenaires. Alors effectivement, "ma vie en l'air" (comme les autres) est condamné à rester à la surface des choses, à s'amuser de petits riens pour tenter de faire oublier que la vie est plus compliquée mais plus belle aussi.
Cinéma de surface? Certainement.

Donc si on te lit bien, le Cinéma de divertissement n'est pas bon parce qu'il n'apporte pas de reflexion???

Qui a dit que le cinéma devais génére une qcq reflexion... tout le monde y trouve ce qu'il veut... C'est encore une vision dite "cinéphile" de cet art qui nous passione. Y en a marre... u nbon film bien Charral des fois ca fait du bien... de meme qu'une comédie sans prétention... ou qu'un LVT... arretons de dénigrer toujours les style qui ne font pas Cinéphile bordel... et puis d'ailler cinéphile( c'est pas toi hein) je trouve ca super pompeux comme nom!!!


Je m'excuse si j'ai mal compris ton message... mais c'est ce qu'il en ressort en le lisant!

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

OUPS double click... c'est chiant.. dans l'ancien forum ct pas possible les doubles click

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

mmmh... Pour un premier message, tu balances sur un sujet assez épineux. Le cinéma, tu vas y chercher ce que tu souhaites. Du plaisir, de la réflexion, de l'esthetique... Tu parles d'objet stimulant. Je suis entièrement d'accord avec toi. Mais un film qui apporte du plaisir, un film qui fait rire, c'est un objet stimulant. Puisque tu réagis... De temps en temps, ça fait du bien de voir un film de divertissement bien ficelé, bien écrit, drole, rythmé et qui transpire la joie de vivre. Heureusement que tous les films ne sont pas réalisés par les Dardenne ou des Danois.

Et puis ton message est plutot rigolo en fait: tu poses une question relative au sujet central du film. Et tu réponds dedans, mais sans critiquer le film: tu méprises le sujet: les trentenaires "mous du genoux". Ce n'est pas tant l'aspect "comédie légèrement romantique" qui m'a plu, mais plutot cette petite tranche de vie de ces deux potes (personnages soit dit en passant pas si superficiels que ça).

Et puis lire les Cahiers, c'est pas bien.

D'abord cinéphile n'est pas un gros mot. Il faudrait arrêter de trouver le terme pompeux.

Ensuite, je suis complètement d'accord avec toi sur le thème "tu vas y chercher ce que tu souhaites", c'est pourquoi je dis qu'il s'agit d'intentions, de ce qu'on place dans le cinéma. Si effectivement, on cherche juste à passer un bon moment, on passera un bon moment. Tu remarqueras que je n'ai pas dit que des choses méchantes... mais j'insiste sur le fait que pour moi, le film n'est pas juste une bonne grosse glace, vite mangée, vite digérée! J'aime trop le cinéma pour ne pas préférer à cette "glace"-là un plaisir plus subtil et plus goûtu.
Question de goût évidemment mais si on est là pour parler des films c'est aussi me semble t-il, pour développer une conception du cinéma.

Oui, mais écoute, le fait de vouloir développer une conception du cinéma devrait impliquer une plus grande ouverture d'esprit plutôt que l'inverse. C'est pédant et ridicule de vouloir rejeter une certaine catégorie de films qui n'ont pas la prétention d'atteindre les hauteurs atteintes par des grands maîtres comme Tarkovski, Renoir ou Ford... On n'est pas ici pour juger les films selon une unique échelle de valeurs. Il n'y a pas de mal à se faire plaisir avec une bonne glace vite digérée. Ca n'empêche pas d'avoir envie de se lancer dans la réflexion à un autre moment.

Ce serait alors juger tout en terme d'"éthique" (pour dire les choses en gros hein), oublier l'esthétique, ne pas aimer un film sous prétexte qu'il ne veut rien dire, rejeter 75% des comédies... Je trouve ça dommage.
Personnellement je juge le film comme un autre, et ça passe aussi par l'esthétique, par "qu'est-ce que la France offre comme comédies, sur quel terrain", par "est-ce qu'une succession de gags forme obligatoirement un film à sketchs", ce genre de choses. Je trouve le film très intéressant à cet égard.
Que le personnage de Gilles Lellouche me rappelle des copains de fac, que je trouve certaines situations très bien vues, ça non plus, je ne vois pas pourquoi, sous prétexte que ça ne révolutionne pas ma vision du monde, ça n'aurait aucune valeur.
Je finirai sur une petite touche 'made in rédac de Jeune et Jolie' mais, de plus, il y un grand nombre de personnes qui foutent leur "vie en l'air" - je mets bien les guillemets - ou qui s'apprêtent à le faire, et le film peut renvoyer un miroir, aider. Il a toujours servi à ça aussi. Supprimer toute notion d'identification, c'est perdre un gros intérêt du cinéma. Mais ça peut être une vision qui se défend... même si je n'y ai jamais cru totalement.


Je ne pense pas en fait que ce soit le sujet du film, non ; les sentiments ne sont pas traités dans le sens "nous allons faire un traitement de la relation entre ces deux personnages". Les sentiments sont diffus, pas là où on les attend, jamais là où on les désigne, et ça en revanche c'est peut-être un peu plus le sujet.


Cette idée de caste des trentenaires mous-du-genou, je commence franchement à me demander si ça ne serait pas une de ces belles idées toutes faites prêtes à imprimer sur papier glacé et à télédiffuser...
Et puis non, je ne crois pas que ce soit le sujet non plus.
Il s'agit juste d'un personnage, perdu, dans ses choix professionnels et personnels, qui ne sait plus pourquoi il fait ce boulot, tout comme il ne saura plus pourquoi il sera prêt à échanger des anneaux métalliques avec cette fille. Le film nous indique juste que se tromper, ce n'est pas mal. Qu'on a le droit de recommencer. De traîner toute la journée devant la télé d'un pote pendant deux ans. De suivre la voie de son père après l'avoir refusé. De se tromper de fille. On n'en meurt pas, on n'en est pas moins pur, on n'en devient pas un raté. Ca ne va probablement pas très loin, mais ça n'est pas non plus négligeable, pas au point que tu le dis.


Je ne vais pas déclarer, juste pour te contredire, que le film est un chef-d'oeuvre, un pilier du cinéma, puisqu'il ne l'est pas. Et même : c'est pas bien grave.
Les films sont comme des gens, tu peux pas demander à chacun d'être une rencontre décisive, un choc, un pilier de ta vie future. Mais rien ne t'empêche de sourire aux autres, de prendre un peu de ce qu'ils ont à t'offrir.
Voilà... ma conception du cinéma est plutôt celle-là, tu la trouves si absurde que ça ?

Et sinon bienvenue à toi... [sincèrement, évidemment]

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