Forum de FilmDeCulte

Rémi, trente ans mène une vie plutôt tranquille. Il travaille dans une petite entreprise au nom original de « Chat va bien », il est amoureux de la fille de son patron. Mais une nuit, il rencontre son « double » avec qui il va devoir cohabiter et dont la présence semble ne pas étonner plus que ça son entourage. Cet alter ego, est-ce un ami, un ennemi, un frère, ou simplement la version dernier cri de Rémi ? Qui de la copie ou de l’originale triomphera sur l’autre ?

Je n'ai pas pour habitude de descendre les films que je n'apprécie pas, mais après m'être retenu une ou deux fois récemment d'infliger la note minimale (j'essaie toujours de trouver quelque chose qui sauve un film, aussi mauvais me paraisse-t-il être), je ne peux que m'incliner devant la nullité de ce Deux Rémi, Deux, film qui réussi le tour de force de paraître horriblement long alors qu'il ne dure qu'à peine plus de 1h.

Ce navet est la quintessence du film pseudo-intellectuel français, dont la boursouflée prétention n'a d'équivalent que son humour moisi. Les "acteurs" y jouent extrêmement mal (acteur entre guillemets parce qu'il n'y a que très peu d'acteurs professionnels, beaucoup plus des copains de Pierre Léon. Le jeu de Bernard Eisenschitz est tout particulièrement lourd et ridicule), la parabole est lourde et convenue. Bien longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment à la sortie d'une projection que l'on s'était autant foutu de ma gueule...

NB. Ne plus jamais aller voir un seul film où Serge Bozon serait acteur. Je me souviens avoir déjà croisé sa tête dans un navet il doit bien y avoir 15 ans, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur le film en question...

Je le recommande néanmoins à deudtens (beaucoup d'image de chat dans le générique d'ouverture et le magnifique nom de l'entreprise "Chat va bien").

Un navet, un

J'avais bien aimé son adaptation du début de "l'Idiot" il y a une dizaine d'année.

Je ne pourrais te dire mon avis, c'est le premier et le dernier film que je vois de lui

Vu aussi L'idiot qui m'a laissé peu de souvenirs. C'est disponible sur Viméo pour les curieux : https://vimeo.com/116004524

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CroqAnimement votre

Argh encore Eisenschitz

L'idiot, c'était pas mal. Un acteur s'en était pris plein la gueule par les rares gens qui avaient vu le film à cause de son jeu.
Le pauvre, il a quand même dû avoir quelques échos, car j'ai rarement vu une telle unanimité contre un acteur, mais ça doit être encore ma mémoire qui déforme.

Chez Luc Moullet (il est vrai à l'opposé de la préciosité de Léon) les acteurs ne sont pas toujours pro et des copains (par exemple Rachel Kesterber dans Anatomie d'un Rapport et Billy the Kid) mais ça peut servir le film, le cinéma n'existerait pas sans cette prise de risque.

Non c'est vrai, Jean Denizot, je me souviens même de son nom.
Il était atrocement mauvais il faut dire. Il est devenu réalisateur (La belle vie).

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CroqAnimement votre

Cela ne m'a pas gêné il jouait Ferdychtchenko, qui dans le livre (que j'ai lu après grâce au film) est dans la vie un acteur volontairement faux (par ailleurs c'est un nom ukrainien, sans doute révélateur d'un préjugé de Dostoïevski). Je trouve qu'il donnait un visage crédible au personnage.

Je n'ai rien contre les acteurs non professionnels (au contraire même) voir faire jouer les copains. Mais dans ce cas précis, ça me semble surtout symptomatique de la dimension de ce film (de ce réalisateur), un film d'un petit microcosme a l'intention de ce même microcosme. J'ai beaucoup moins senti une prise de risque qu'une autosatisfaction stérile

Zad, je t'attends.

Faites venir carrément Pierre Léon

Il a bien ri.