Forum de FilmDeCulte

Pour moi c'est pas vraiment pareil. Il y a là chez Burton une volonté clairement marquée de vouloir se préter au jeu de l'adaptation en gardant tout un côté très théâtral mais également les chansons telles qu'elles. Parce que quitte à voiloir se différencier du matériaux de base autant changer les chansons et travailler avec son compositeur habituel quoi... Là non il joue le jeu jusqu'au bout, il garde le livret tel quel.
On n'est pas dans Chicago qui transpose les adresses au public en scènes de cabaret et qui transforme Roxy en petite lavette...



Je n'ai pas demandé de tempérer, tu as tout à fait le droit de ne pas aimer ou quoi hein... Je dis juste qu'il faut tenir compte de toutes les données. C'est ce que j'ai répondu dès le début quand on dit "ça aurait été mieux si ça avait été Danny Elfman" ouais, ben c'est pas Elfman qui a écrit Sweeney Todd à la base, get over it!



Bah heu c'est adaptable tel quel...



Cf plus haut



Pour moi ça participe au côté théâtral du film. Mais bon, ça je comprends comme reproche même si je ne suis pas foncièrement d'accord.



Et donc là on en revient au début... En fait on tourne en rond...

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petit aparté perso : n'empêche, à chaque fois que je parle à ma collègue Johanna maintenant, je me retiens de l'appeler en chantant Johaannaaaa, c'est malin

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Janet

Mdr ton avis

Je suis un peu du même.

Contrairement à L'étrange noel de Mr Jack que j'avais adoré, les chansons du film ne me paraissent pas justifiées, elles ne font pas passer les émotions d'une façon particulière, je ne les trouve même pas jolies. Le traitement des personnages a fait que je ne m'y suis pas attachée. On sent bien la rage de vengeance de todd, mais je n'ai jamais senti pourquoi il dépasse ainsi toutes les limites avec des personnes qui n'étaient même pas liées à sa colère. Trop d'ellipses entre le flash back de son passé et son retour, qui nous font zapper son évolution peut-être ?
De Londres, on ne voit que 2 quartiers : la maison d'Helena, et celle de la fille de Todd, les effets numériques insistants et le côté BD des persos (le juge et son acolyte me donnaient envie de rire plus qu'autre chose) PRECISION : "l'aspect Burtonien des persos" (voir ci-dessous) + les effets gore redondants et les chansons... enfin, tout ça m'est apparu comme un gros truc indigeste, et ne m'a pas touchée..

pourtant il le dit à haute voix...




et ?



??

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Janet

J'ai dit que je ne l'avais jamais senti, pas qu'il ne l'avait pas "dit". Il ne suffit pas de "dire" les choses au spectateur pour qu'il les ressente, il faut aussi les faire passer. Mais tout cela est bien personnel et par ta remarque tu montres que tu n'as certainement pas ressenti les choses comme moi, ce que je conçois.



> lire la suite de ma phrase.
Car isolé comme ça, ça n'a aucun sens.




..??

qu'est-ce que tu appelles côté BD des persos ?

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Janet

Ce que j'évoquais par là est l'esthétique caricaturale de nombreux perso (comme le juge et son acolyte, ou le barbier mettant Todd au défi, qui m'ont évoqué un côté "BD" sur le coup), qui en rajoutait dans le traitement lourd et desincarné des perso.

Ouais, puis Burton est dessinateur à la base et ça se voit dans sa direction artisitique et l'allure de ses personnages exagérée à grand traits, genre la coupe de cheveux surnaturelle de Depp, les maquillages blafards, les positions très picturales, genre bras écartées etc.

Ce qui est typiquement burtonien, d'ailleurs.

Alors autant dire "l'aspect Burtonien des persos" parce que "le côté BD", pour faire mon vieil obsessionnel, ça veut rien dire.

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Pré Carré

Ouh là là, ok alors j'ai édité et apporté la précision nécessaire..
Même si j'ai tout de même un doûte parce que.. l' "aspect burtonien" est relatif à la définition de chacun de "burtonien"..

En écrivant mon petit message (à la va vite j'étais d'ailleurs en train de manger des chips quand je l'ai fait pour tout vous avouer ), je ne pensais pas que chaque phrase allait être ainsi décortiquée sinon j'aurai choisi bien plus précisément mes mots !
Mais bon j'ai compris la prochaine fois c'est concentration et précisions maximum.

Visuellement très beau, Tim Burton se lache et ça fait plaisir (plan de ouf au début lors de l'arrivée à Londres).
Mais les chansons sont nazes et chiantes. Et comme elles occupent 90% du film, j'en pouvais plus.
2/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Il fallait attendre Cosmo pour avoir un bon résumé du film.
C'est exactement ce que j'ai dit à tout le monde après l'avoir vu.

Ouh la douche froide... C’est bien simple, tout ça m’est complètement passé au-dessus de la tête. Pas du rejet (et encore, parfois c’était limite), juste de l’indifférence. Etait-ce une bonne idée d’adapter ce musical? Je me pose franchement la question. Je m’en contrefous de l’histoire, très simpliste, et la musique est tout sauf mémorable... Les chansons sont très banales, parfois moches, mêmes (à côté, Le Fantôme de l’Opéra c’est un chef-d’oeuvre de l’opéra...). Deux ou trois fois j’étais même soulagé de les entendre parler. Visuellement c’est parfois sympa. Parfois. Heureusement que Depp est là avec son immortelle cinégénie.
A mes yeux le plus mauvais Burton, avec la Planète des Singes.

1/6

Une pensée pour Danny Elfman.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Franchement, non. A moins que tu n'envoies tout Bernstein et Richard Rodgers à la poubelle avec. Qu'on les trouve à chier no problemo mais dire que Le Fantôme est un chef d'oeuvre en comparaison...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah mais c'est complètement exagéré, je te l'accorde... Je cite celui-là car je suis un des seuls ici à aimer la musique du Phantom.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"