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MessagePosté: 20 Déc 2006, 22:34 
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Matou miteux
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Little Children entrecroise les vies, les destinées contrariées, les secrets, les rêves, les fantasmes et les angoisses de personnages dans la quiétude trompeuse d'une banlieue bourgeoise de la côte Est.

Deuxième film de l'auteur de In the Bedroom que j'avais bien aimé, sans effervescence passionnée particulière mais qui tenait par son atmosphère, sa mise en scène élégante, ses acteurs, tout en trainant un peu la langue vers la fin mais voilà...Little Children passe à mon sens la vitesse supérieure à quasi tout point de vue.

La mise en scène, toujours aussi élégante, se permet davantage de choses, devient plus ample et dynamise le film. Surtout je trouve qu'il y a un regard fort sur le sujet, force qui manquait parfois à son précédent film. L'American Way of Life de banlieue proprette et son vernis qui craque, de L'Arrangement à American Beauty en passant par 12.000 indés, on en fait un peu le tour, mais je trouve que Field parvient à faire entendre sa voix, d'abord pour ce qui est de la façon dont il traite le sexe: l'obsession de la castration du voisin, la passion comme une fièvre, le sentiment maladif et coupable, chaque situation est traitée de façon intense et crédible. La relation de Ronnie à sa mère est forte, celle entre les deux amants fait parfaitement ressentir l'urgence de leurs sentiments.

Ensuite je trouve qu'il y a un regard très juste là-dessus, mais surtout un ton de fable, avec sa voix off comme distance, ses archétypes et l'ironie qui les entoure, qui apporte un plus. Comme si au traitement habituel était trempé quelque cuillère de Daniel Clowes, plus acide, plus cruel, plus douloureux. Moins artificiel qu'un American Beauty qui vieillit assez mal à mes yeux. Et les acteurs sont top, tandis que toutes les scènes avec les gamins sont hyper justes et assez précieuses.

Bref tout ça j'adore. Mais le dernier quart d'heure m'apparait TRES frileux d'un coup. J'aime pas du tout ce dénouement, cette accumulation qui devient super lourde.

Déjà, la scène de Brad au skate...on comprend ce que ça représente pour le personnage mais il passe pour un con, à balancer sa vie d'avant, retrouver la nana pour qui il veut tout lâcher, et rater ça parce qu'il s'arrête regarder des skateurs...ça transforme le perso en gamin moins intéressant.

Ensuite, le perso de Winslet, renvoyé à ses tenues de maman...d'un côté ça colle avec son bovarysme, à une autre scène qui annonce que l'échappée n'est qu'illusoire, mais le film n'est pas très clair là-dessus, ça parait presque "bon ben c'est déjà ça". Alors que je trouve ce ça assez horrible.

Enfin, le sauvetage de Ronnie par le bourrin, c'est trop lourdement symbolique. Ca c'est vilain.


Et quelque part, dans le ton de la fable, tout ça colle plutôt, mais j'aime tellement ce qu'il y a avant, je trouve le tranchage un peu...frustrant. Mais il y a vraiment de quoi faire et de quoi voir je trouve.

4-5/6

Sinon, Patrick Wilson a un pur corps de dieu (et son personnage dit qu'il l'entretient avec quelques pompes et des abdos - c'est un mensonge ou un connard), tandis que le sur-régime de Jennifer Connelly fait malheureusement vraiment peine à voir, autant de corps que de visage. C'était la rubrique culculte du soir.

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MessagePosté: 21 Déc 2006, 16:35 
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J'aime le rapport Wilson-Winslet, et tout le début du film, réellement passionnant, j'aime l'histoire du pédophile, le rapport à sa mère...

Mais curieusement, je n'arrive pas à faire le lien entre les deux histoires, la fin n'apportant qu'une réponse anecdotique et trop fin pour justifier l'essence du film. Et du coup, le film parait trop long (y a de la coupe Weinsteinnienne à faire dessus), et tirer sans savoir où s'arrêter.

A coté de ça, mise en scène magnifique (toutes les scènes de la piscine, et surtout LA scène de la piscine), acteurs très intéressants (Kate Winslet est Immense, avec le I majuscule), musique très belle, tout ça...

Mais 3.5/6...Pas plus parce que sur la fin j'en avais marre, je voulais que ça se termine...


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MessagePosté: 21 Déc 2006, 17:21 
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Matou miteux
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Le Pingouin a écrit:
Mais curieusement, je n'arrive pas à faire le lien entre les deux histoires, la fin n'apportant qu'une réponse anecdotique et trop fin pour justifier l'essence du film. Et du coup, le film parait trop long (y a de la coupe Weinsteinnienne à faire dessus), et tirer sans savoir où s'arrêter.


Moi j'en aurais au contraire bien rajouté une demi heure pour mieux développer les personnages des époux et asseoir un peu mieux la fin. Les 2h15 passent comme une lettre à la poste chez moi.

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MessagePosté: 21 Déc 2006, 17:23 
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Blissfully a écrit:
Moi j'en aurais au contraire bien rajouté une demi heure pour mieux développer les personnages des époux et asseoir un peu mieux la fin. Les 2h15 passent comme une lettre à la poste chez moi.


oui, je suis d'accord. Soit tu développes, soit tu coupes...Pour moi en l'état, y a un problème.


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MessagePosté: 25 Jan 2007, 21:55 
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Matou miteux
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Et wizzz

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1713

JEU D’ENFANT

On en connaît chaque pâté de maisons de cette banlieue proprette au vernis qui craque, du totem American Beauty en passant par une multitude d’autres représentants, on pense en avoir fait le tour, mais Little Children, nouveau film du réalisateur Todd Field découvert avec In the Bedroom, parvient à imposer sa propre voix. D’abord par sa façon de peindre les questions liées au sexe: l'obsession de la castration du voisin, la passion comme une fièvre, le sentiment maladif et coupable - chaque situation est essorée et traitée intelligemment sur le ton de la fable. Une voix-off distanciée, ses archétypes, et une ironie qui entoure le destin de ses personnages, grands enfants aux rêves de lycéens skaters ou jeune mère versée dans le bovarysme, tandis que les vrais gamins eux, sont les témoins incrédules de ce charivari sentimental. Ce ton apporte quelque chose en plus à Little Children, comme si au traitement habituel était ajoutée quelque cuillère de Daniel Clowes, plus acide, plus cruel, plus douloureux, à l’image de ce qui constitue peut-être le meilleur du film, le portrait d’une mère et de son fils pédophile (Jackie Earl Haley, minéral), murène monstrueuse dans la piscine et loup du quartier, une situation tragique dont Field retranscrit la complexité.


LE GRONDEMENT DE LA MONTAGNE

Sans cesse le roulement du train se fait entendre au loin, grondement infatigable qui encercle le décor et aliène, étouffe, comme les milliers de figurines disposées dans le salon et les horloges à coucou au tic-tac obsédant, jusqu’à ce qu’elles soient, dans un accès de rage, réduites en miettes. Sarah paraphrase Flaubert et parle de "soif, de soif de changement, et [du] refus d’accepter une vie malheureuse", son amour est une fièvre comme dans un sonnet de Shakespeare, adolescent l’amour d’une mère de famille pour son voisin parfait, roi de la promo qui la renvoie à ses grandes espérances, dessinant du doigt ses courbes sensuelles et réveillant sa libido à coups de bassin dans la buanderie familiale. Mais il manque une fin au sonnet: "Mon amour est une fièvre, désirant encore Ce qui continue à entretenir la maladie, Se nourrissant de ce qui nourrit le mal, Pour plaire à l’incertain appétit maladif: Ma raison, le docteur de mon amour, En colère que ses ordonnances ne soient pas suivies, M’a abandonné. Et moi, désespéré, maintenant découvre Que le désir est la mort, ce que le docteur proscrit". La fièvre dans le sang se glace lors d’un dénouement où Field se montre bien moins habile et se prend les pieds dans son récit. Mais les deux premières heures, amples et dynamiques, et leur sentiment d’urgence, sont captivantes.

4-5/6

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MessagePosté: 26 Jan 2007, 01:12 
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J'avais utilisé l'expresionn intraduisible du film qui "overstays its welcome" à propos du Wargnier. Elle est encore plus appropriée ici.

Pendant une heure, le film est vraiment très bon. Je ne m'attendais pas à la voix off qui met beaucoup de distance et transforme le film en fable banlieusarde style Desperate Housewives de luxe (et sent aussi un peu la facilité dans l'adaptation) mais l'humour est habilement équilibré avec le reste (moi je trouvais la bande-annonce d'une intensité rare).

Niveau mise en scène aussi, il y a de l'idée. Un apparent classicisme mais derrière lequel se cache un réel sens du timing, du gros plan, du montage. J'étais assez étonné par la simplicité de la forme de Field. Bon attention, rien qui me foute le cul par terre mais pour le genre, on a là un exemple qui enterre tous les essais similaires du cinéma indépendant (We don't live here anymore par exemple, pour citer le premier qui me passe par la tête).

Les acteurs, j'en parle même pas. Exemplaires. Des adultes aux gamins, des connus aux inconnus. Dans cette première moitié, j'aime comme le film cerne avec justesse ce qui se cache derrière la façade de tous ces gens très très très jolis.

Puis très vite, ça s'allonge. Et ça devient trop démonstratif. Et ça se structure mal. Dans le dernier tiers, des persos disparaissent trop longtemps, d'autres, secondaires, se voient enclumés d'explications vraiment trop artificielles d'un coup (le "j'te raconte c'qui s'est passé dans le centre commercial", de toute façon, ce perso est vraiment le plus caricatural du film). Et je peine toujours à voir le truc qui lie réellement les deux "intrigues".

D'un côté, une histoire d'adultère, de responsabilités, de couples et de l'autre, le thème de la peur (post 11 sept, of course mais pas trop mal détournée sur un autre "sujet").

Et ça devient vraiment factice et conventionnel dans son dénouement, qui essaie donc, "deus ex machina style", de relier le tout. C'est pas tant la situation finale de chacun qui me chiffone mais l'éveil des personnages.
Pour Winslet, ça va, j'y crois à son wake-up call. Mais pour Wilson (le coup du skate, c'est trop cash, trop littéral, comme sa dernière réplique "J'en ai plus besoin. Appellez ma femme.") et le flic (la voix off, jusque là toujours funambule, tombe dans le "la morale de cette histoire..."), ça sonne faux. Fabriqué.


C'est dommage. Pendant une heure, c'est vraiment très bien. Puis c'est bien, le temps d'une demi-heure. Après ça commence à être un peu long. Puis trop long. Et juste trop.

4/6

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MessagePosté: 26 Jan 2007, 01:18 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Localisation: Fortress of Précarité
Blissfully a écrit:
Ensuite je trouve qu'il y a un regard très juste là-dessus, mais surtout un ton de fable, avec sa voix off comme distance.

Bref tout ça j'adore. Mais le dernier quart d'heure m'apparait TRES frileux d'un coup. J'aime pas du tout ce dénouement, cette accumulation qui devient super lourde.

Déjà, la scène de Brad au skate...on comprend ce que ça représente pour le personnage mais il passe pour un con, à balancer sa vie d'avant, retrouver la nana pour qui il veut tout lâcher, et rater ça parce qu'il s'arrête regarder des skateurs...ça transforme le perso en gamin moins intéressant.

Ensuite, le perso de Winslet, renvoyé à ses tenues de maman...d'un côté ça colle avec son bovarysme, à une autre scène qui annonce que l'échappée n'est qu'illusoire, mais le film n'est pas très clair là-dessus, ça parait presque "bon ben c'est déjà ça". Alors que je trouve ce ça assez horrible.

Enfin, le sauvetage de Ronnie par le bourrin, c'est trop lourdement symbolique. Ca c'est vilain.


Bon bah pile poil d'accord sur tout ça, c'est beau.

Citation:
Sinon, Patrick Wilson a un pur corps de dieu


Oui, je déclare aujourd'hui ouvert le Comité pour le Casting de Patrick Wilson dans un Comic Book...alors, qu'est-ce qu'il reste...

Citation:
tandis que le sur-régime de Jennifer Connelly fait malheureusement vraiment peine à voir, autant de corps que de visage.


Je confirme PAS. Je la trouve absolument splendide...ses bras peuvent paraître un peu maigre, oui, mais le corps est bon, il est là, et de visage, je trouve qu'en vieillissant, elle a bien fait d'abandonner ses rondeurs parce que là, elle a une beauté froide au travers des yeux, et du visage taillé (mais en même temps chaleureuse par son côté brune) absolument à tomber.

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MessagePosté: 26 Jan 2007, 02:53 
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Successful superfucker
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Comment peut-on être aussi bien gaulé et aussi peu bandant?

http://www.dailymotion.com/popular/kymp ... ick-wilson


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MessagePosté: 26 Jan 2007, 12:23 
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Kinky Kelly
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DPSR a écrit:
Comment peut-on être aussi bien gaulé et aussi peu bandant?

Il faut qu'il change sa gueule de con.

*chus sûr que Troy et McNamara lui feront un prix discount*

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014


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MessagePosté: 23 Fév 2007, 09:36 
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Robot in Disguise
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'tain ça fait tellement du bien de voir un film intelligent et adulte comme ça...

Bon, j'accroche pas à tout dans le film, surtout lorsque ça se "cinématographise" avec les sous-intrigues Noah Emmerich et Ronnie, et que ça lâche un peu tout ce qui est quotidien. Mais sinon c'est un film où on se sent tellement... "bien". C'est tout moelleux à l'intérieur, avec cette espèce de lenteur, de calme, qui correspond bien à tout le délire "été humide", tout ça c'est très bien rendu.

J'aime aussi énormément comment le film se disperse et lâche certains personnages pendant de longs moments, comme dans la "vraie vie". Personnellement j'ai vraiment vécu la séance comme une expérience d'immersion totale très, très agréable.

Ensuite les saillies de second degré dans la voix-off me plaisent moyen. Je préfère quand ça reste dans le descriptif très simple, un peu distancié.

Mais bon sinon... très fort tout ça. Ca change, hein.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 23 Fév 2007, 16:59 
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Departed
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Je trouve que ce serait beaucoup plus fort si les liens entre les différents persos (Winslet et son mari, Wilson et Conelly) étaient plus approfondis.
Et je trouve ça aussi un poil long.
Mais sinon comme le dit Qui-Gon, l'ambiance est vraiment cool, comme un sorte de petit cocon ouaté et ensoleillé propice à tous les dérèglements, avec la scène de la piscine comme métaphore centrale.


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MessagePosté: 26 Fév 2007, 17:12 
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C'est beau bien qu'un poil longuet: je trouve les deux trames pas suffisamment assemblées, enfin ça vient peut-être de moi, Babel me pose le même problème. La voix off m'a également rappelé Desperate Housewives, mais je crois que j'ai très vite fini par l'occulter (sans le faire exprès).

Ce qui est proprement captivant dans ce film c'est l'atmosphère estivale que le réalisateur parvient à capter, ces petites subtilités entre les personnages... à tel point que le mécanisme d'identification à l'un ou l'autre de ce couple adultère se fait parfois avec une facilité déconcertante. Contrairement à ce que certains ont dit plus haut, je trouve que le fait que le film occulte volontairement les deux pièces rapportées est un atout dans cette identification, cette vision du film via l'un des protagonistes (tout le contraire d'un American Beauty, ou de Desperate Housewives, donc). Avec au milieu de tout ça le loup qui rôde (beau personnage du pédophile qui souffle le chaud et le froid...) et qui accentue encore la pesanteur de cette banlieue.


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MessagePosté: 08 Mar 2007, 11:23 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Comme la plupart des gens ici ou ailleurs je regrette ce dernier quart d'heure et ses dénouements décevants car moralisateurs et en contradiction avec tout le reste du film. C'est con de finir comme ça mais c'est tout aussi con de nier l'excellence de ce qui précède et les indéniables qualités du film. A commencer par la mise en scène, superbement contruite. Puis les acteurs au tous top (chouette découverte de Patrick Wilson et du pédophile - mais où j'ai vu sa gueule?), le ton qui s'amuse à surprendre, comme le fait cette voix-off mystérieuse et étonnamment nasillarde. C'est brillant, on ne voit pas le temps passer, mais donc plouf la fin... Ca vaut pas American Beauty, mais je l'ai vu avec plaisir. A conseiller, bien entendu.

4(,5)/6

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MessagePosté: 09 Déc 2007, 00:38 
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Poupée qui fait non
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Tout comme Bliss, c'est beau, élégant, bien joué, plein d'émotions, Patrick Wilson est super hot... mais il y a quelques choses un peu pataudes et la fin est gâchée voire non crédible
je cours rejoindre ma maîtresse mais je m'arrête en route faire du skate, bien sûr - c'est bien les symboles mais faut que l'histoire reste réaliste quoi
; et Jennifer Connelly est superbe :roll:
L'autre défaut comme dit ci-dessus c'est l'impression d'une trop grosse coupe par moments, et à d'autres moments on a au contraire des "infos" inutiles, je dis pas que j'aurais voulu qu'il dure plus ou moins longtemps, mais certaines scènes, certains plans auraient pu être abandonnés au profit d'autres.
Bref ça reste très bien quand même, 4.5/6

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Janet


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