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MessagePosté: 22 Avr 2007, 19:20 
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Zobcultissime. Sans cette BO pourrie de chez pourrie, ça vaudrait 10/10.


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MessagePosté: 22 Avr 2007, 19:45 
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6/6, Friedkin a décidément été un putain de génie. Le Convoi de la peur, L'exorciste, French Connexion, Le sang du chatiment, Cruising...

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MessagePosté: 22 Avr 2007, 20:36 
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Une petite filmo Friedkin (je sais plus si ça a déjà été fait) :

Bug (2007)
Je reste perplexe. Original sous certains aspects, un peu lourd sous d'autres. Je préfère quand il fait Bug plutôt que La Nurse.
3.5/6

Traqué (2003)
Surprise, malgré de nombreux défauts, le film prouve que Friedkin existe encore un peu... C'est pas extraordinaire, mais certains plans font plaisir.
3.5/6

L'Enfer du devoir (2000)
Non seulement le principe me choque un peu, mais en plus c'est mollasson et pas très bien foutu. Un film moralement douteux mais bien foutu m'aurait moins gêné.
2/6

Jade (1995)
Vu il y a un bout de temps et je m'en souviens très peu malheureusement. Je dois le revoir sous peu, notamment pour la scène de poursuite. Au demeurant, je n'ai jamais été très fan de Estheraz (sauf pour FIST ou Cavale sans issue).
2/6

Blue chips (1994)
pv

La Nurse (1990)
Nomdidiou, la chute... Comment peut on passer de ça à ça... C'est pas réellement inédit dans le ratage, on a fait pire. Mais c'est tellement mou et sans âme.
1/6

Le Sang du châtiment (1988)
Je n'ai vu que la version d'origine, il parait que son director's cut est à chier ? J'aime beaucoup ce film, 6/6 à l'époque, mais j'aimerais bien le revoir.

Police fédérale Los Angeles (1985)
Avant dernier chef d'oeuvre... Le plus grand polar des 80's selon moi.
6/6

Deal of the century (1983)
pv

La Chasse - Cruising (1980)
Enorme malaise au moment de la vision (pourtant vhs pourrie en vf et sans doute recadrée).
6/6

Le Convoi de la peur (1978)
Une claque dans la gueule, une expérience cinématographique inédite, j'ai quasiment jamais vu ça.
6/6

Têtes vides cherchent coffres pleins (1978)
Film agréable, mais très impersonnel (bon, il y a bien sans doute deux ou trois thèmes ici ou là)...
3/6

L'Exorciste (1974)
Peut être mon film d'épouvante préféré. Je le place très haut, immédiatement après French Connection.
6/6

French Connection (1972)
Peut être mon préféré, je ne m'en lasse pas... Un style d'une brutalité inouie, un montage ultra cut mais avec une gestion de l'espace impressionnante (hallucinante scène de poursuite, qui n'a pas pris une ride contrairement à celle de Bullit).
6/6

Les Garçons de la bande (1970)
L'Anniversaire (1968)
The Night they raided Minsky's (1968)
Good Times (1967)

Pv tout ça

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MessagePosté: 22 Avr 2007, 20:39 
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Le quoteur fou
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hal5 a écrit:
Et puis il y a cette course de voiture

de toutes celles que j'ai vues dans ma vie, c'est celle qui m'a le plus impressionné.

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MessagePosté: 22 Avr 2007, 21:05 
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hal5 a écrit:
Le Convoi de la peur (1978)
Son Voyage au bout de l'enfer à lui.
5,5/6


Vu l'accueil, je dirais plutôt sa Porte du paradis à lui.

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MessagePosté: 25 Avr 2007, 09:54 
Même si je la connaissais par coeur, revoir la course-poursuite sur le grand écran de la salle Henri Langlois, c'était :shock:


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MessagePosté: 25 Avr 2007, 10:34 
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Memorabilia
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Inscription: 14 Sep 2005, 14:15
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certainement le film le plus radical de friedkin (devant Sorcerer, "Le convoi de la peur").
il n'y fait aucune concession.
un film où le héros se fait dézinguer au détour d'une scène à la con a droit automatiquement à mon plus profond respect. :)

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MessagePosté: 25 Avr 2007, 12:52 
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Tiny Tears a écrit:
un film où le héros se fait dézinguer au détour d'une scène à la con a droit automatiquement à mon plus profond respect. :)


C'est d'ailleurs un film à l'esthétique très 80's, avec des personnages presques iconisés grand flic rebelle héros belle gueule, mais qui foirent systématiquement tout ce qu'ils entreprennent. Tout. Ils font erreurs sur erreurs ( s'endorment pendant une planque, laisse echapper un témoin, tuent un autre flic...) et se mettent dans la merde presue tout seul.


Un grand film en forme de pied de nez à l'esthétique et à l'esprit du film d'action de l'époque, mais qui parvient tout de même à des sommets dans l'efficacité.
La course en voiture, avec un insert de saut en elastique, touche au métaphysique.

6/6 cash.


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MessagePosté: 23 Juin 2008, 09:44 
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Inscription: 27 Oct 2006, 21:31
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Une analyse du film : http://www.lecoindeloeil.com/index.php?page=content_detail&id=3&type=analyses.

Une autre analyse d'un autre film de William Friedkin parmi ses plus incompris : http://www.lecoindeloeil.com/index.php?page=content_detail&id=4&type=analyses.


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MessagePosté: 22 Avr 2010, 20:15 
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Ok, vu il y a maintenant 2 jours, et bordel, ça reste, vraiment.

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Je ne connais pas Friedkin aussi bien que ça en fait, je ne connais de lui que l'Exorciste, que j'ai vu 2 fois et que j'adore, et surtout, French Connection, que j'ai vu une bonne dizaine de fois en tout et qui me fait à chaque fois le même effet, celui de ne pas avoir perdu mon temps à regarder des types perdre le leur, le tout appuyé par une B.O. mortelle, un nihilisme profond, un ton sec et sans pitié, le tout mis en image de manière magnifique par le type Friedkin et contenant une des scènes de poursuite les plus classes et intenses du monde, jusqu'à ce que je voies "To Live & Die in L.A.".

Du coup, je vais commencer ma critique, ou plutôt, ma pensée, ma chronique, mon impression écrite de ce film de 1985 par cette poursuite.

HAHA.

Je vais la replacer dans son contexte plutôt, chuis ni assez con, ni assez doué pour commencé par ça comme ça, cash.

Le film, de quoi parle t il?

Ca c'est une bonne question à poser et à laquelle répondre tiens avant de commencer à dire ce que je pense (sauf que je le dis déjà en vrai, vu que c'est par le filtre de ma pensée BREF).

2 types, agents secrets à Los Angeles sont super copains et coéquipiers, mais y en a un qui se fait vieux, il joue même au vieux sage alors que son pote plus jeune lui se la joue casse cou kamikaze. Sauf que le vieux sage, c'est un gros con en fait, il va filer des gens dangereux tout seul à un jour de la retraite et se fait buter par Rick Masters, un trafiquant et fabricant de fausse thune, son copain, Richard Chance décide de le venger, quitte à enfreindre des lois, plein.

Voilà pour résumer un peu le début de l'intrigue, maintenant, je vais parler de ce qui se passe dans ce putain de film, dans tous les sens du terme, parce que ce film est une pute, ses personnages, pareil.

Donc, dès le départ, on est balancés dans le film par une vue plongeante sur des voitures de flic appartenant à un cortège présidentiel défilant dans la ville de L.A. avec une musique bien 80s, une scène d'intro bien énervée avec un petit côté l'Arme Fatale bizarrement, assez vite effacé au fur et à mesure que le film avance.

Image

A peine le film commencé, on se retrouve dans la spirale du "héros" obsédé et pensant faire le bien mieux que personne.

On est dans un univers brutal et sans concessions et on se dit que ce type avec une gouaille et une énergie à revendre est le type parfait pour débloquer le truc, sauf qu'au long du film, on se rend compte que c'est juste un type avec de bonnes intentions mais sans jugeote, le genre qui s'endort pendant une planque, a recours a l'illégalité car ne sait pas prendre les décisions qu'il faut. On ajoute à ça un nouveau coéquipier très effacé qui se retrouve peu à peu happé par la personnalité de Chance, et on a les thèmes principaux de notre bordel.

le film appartient au genre du "néo-noir" et n'a rien à envier à Michael Mann, que ce soit dans la réalisation, le montage, la thématique ou l'action. Hyper réaliste, hyper sec, avec quelques scènes archi classes et documentées (celle où Dafoe fabrique de la fausse thune est le produit de longues discussions et d'ateliers avec de vrais faussaires en taule, l'équipe a imprimé ainsi 1 000 000 de dollars en faux billets, illégalement puisqu'ils ont fait les deux côtés, ils ont détruit le tout mais se quelques biftons se sont quand même retrouvés dans la nature entrainant des enquêtes et poursuites).

L'ambiance et le rythme nous accrochent même et surtout quand il ne se passe rien, parce que c'est ça en fait, il ne se passe rien en vrai, les scènes d'action et les meurtres s'enchainent mais alors que le héros pense y trouver un sens, elles n'en ont aucun, ce ne sont que les témoins d'une escalade de violence gratuite.

Violence qui culmine avec une poursuite de près de 15 minutes qui est le morceau de bravoure du film, on sent notre coeur battre, Friedkin nous fait produire quasi autant d'adrénaline que les personnages du film et nous fout au premier plan de cette scène tellement naturelle et en même temps si surréaliste, c'est fou putain.

Enfin bref, je ne sais plus quoi dire pour vous convaincre de le voir, mais moi, ça m'a mis une claque, vraiment, voir un film qui soit aussi rythmé et en même temps aussi nihiliste, aussi noir et pourtant aussi burlesque, un film qui parle autant de perte d'identité que de frontière entre le bien et le mal, ça me tue, Friedkin me tue.

Gros chef d'oeuvre.

Il y a 2 jours, j'étais à 5,5/6, aujourd'hui, c'est 6/6, direct.



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MessagePosté: 22 Avr 2010, 21:48 
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Je l'ai revu deux fois la semaine dernière (avec deux potes différents, ceci explique cela). C'est sûrement mon film policier préféré des années 80, et il est dans mon top 20 de tous les temps.
Puck, tu dis que c'est un film qui reste, et c'est exactement ça. Je connais peu de films aussi prégnants. Deux jours après l'avoir vu c'est comme si tes fringues sentaient toujours l'odeur poisseuse des rues du Los Angeles décadent des années 80. J'ai l'impression de ressentir les battements de coeur de Friedkin, comme s'il s'était lancé à corps perdu dans ce film. On sent le film littéralement habité. Par quoi ? Je ne sais pas, mais tout est toujours susceptible de s'arrêter à un moment ou un autre. Une mort, un accident, une révélation ; tout apparait et disparait sans crier gare, sans suivre la moindre règle. Les certitudes ont laissé place aux doutes, chacun marche droit mais sans savoir pourquoi et se sait soumis au destin.

J'aime cette ambiguïté permanente, et tout ce qui se cache derrière cette façade de polar réaliste. Toutes ces petites touches d'onirisme, ces inserts fulgurants venus d'ailleurs (le saut à l'élastique en pleine course-poursuite étant le meilleur exemple), jusqu'à cette fin quasi apocalyptique, qui viennent troubler un récit à première vue quasi-documentaire. J'aime cette peinture d'un monde en décrépitude totale. Ce que Friedkin filme, c'est la face cachée de la Californie des années 80, sa décadence. Pourtant on ne peut pas non plus dire que Friedkin ne filme que les bas-fonds, non, il se rapproprie tout ce qui pouvait être perçu comme élégant ou classe à l'époque pour en faire quelque chose de pourri jusqu'à la moelle. Jusqu'aux voitures, aux costumes, aux couleurs, et à la musique, que beaucoup apparemment ne supportent pas. Personnellement je serais incapable d'écouter cette musique à part, et j'aurais du mal à la supporter sur un polar banal des années 80. Mais ici je la trouve parfaitement à sa place, elle se fond idéalement dans les délires nihilistes de Friedkin, dans cette atmosphère de pourriture, dans cette laideur volontaire. Il y a des films que j'admire parce qu'ils ne vieillissent absolument pas au fil des années et même au fil des décennies. Au contraire, j'aime ce film justement parce qu'il s'assume comme un film typique des années 80.

Chef d'oeuvre absolu.

6/6

Tu peux voir La chasse maintenant, qui pour moi s'inscrit dans la même veine que celui-ci (je pense que ma critique, postée ici d'ailleurs, doit beaucoup ressembler à celle-ci) mais en beaucoup plus radical.

Vous savez si de bons livres sur Friedkin sont sortis ? Je suis de plus en plus passionné par son cinéma.


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MessagePosté: 05 Mai 2010, 19:21 
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Marlo a écrit:
Je l'ai revu deux fois la semaine dernière (avec deux potes différents, ceci explique cela). C'est sûrement mon film policier préféré des années 80, et il est dans mon top 20 de tous les temps.
Puck, tu dis que c'est un film qui reste, et c'est exactement ça. Je connais peu de films aussi prégnants. Deux jours après l'avoir vu c'est comme si tes fringues sentaient toujours l'odeur poisseuse des rues du Los Angeles décadent des années 80. J'ai l'impression de ressentir les battements de coeur de Friedkin, comme s'il s'était lancé à corps perdu dans ce film. On sent le film littéralement habité. Par quoi ? Je ne sais pas, mais tout est toujours susceptible de s'arrêter à un moment ou un autre. Une mort, un accident, une révélation ; tout apparait et disparait sans crier gare, sans suivre la moindre règle. Les certitudes ont laissé place aux doutes, chacun marche droit mais sans savoir pourquoi et se sait soumis au destin.

J'aime cette ambiguïté permanente, et tout ce qui se cache derrière cette façade de polar réaliste. Toutes ces petites touches d'onirisme, ces inserts fulgurants venus d'ailleurs (le saut à l'élastique en pleine course-poursuite étant le meilleur exemple), jusqu'à cette fin quasi apocalyptique, qui viennent troubler un récit à première vue quasi-documentaire. J'aime cette peinture d'un monde en décrépitude totale. Ce que Friedkin filme, c'est la face cachée de la Californie des années 80, sa décadence. Pourtant on ne peut pas non plus dire que Friedkin ne filme que les bas-fonds, non, il se rapproprie tout ce qui pouvait être perçu comme élégant ou classe à l'époque pour en faire quelque chose de pourri jusqu'à la moelle. Jusqu'aux voitures, aux costumes, aux couleurs, et à la musique, que beaucoup apparemment ne supportent pas. Personnellement je serais incapable d'écouter cette musique à part, et j'aurais du mal à la supporter sur un polar banal des années 80. Mais ici je la trouve parfaitement à sa place, elle se fond idéalement dans les délires nihilistes de Friedkin, dans cette atmosphère de pourriture, dans cette laideur volontaire. Il y a des films que j'admire parce qu'ils ne vieillissent absolument pas au fil des années et même au fil des décennies. Au contraire, j'aime ce film justement parce qu'il s'assume comme un film typique des années 80.

Chef d'oeuvre absolu.

6/6

Tu peux voir La chasse maintenant, qui pour moi s'inscrit dans la même veine que celui-ci (je pense que ma critique, postée ici d'ailleurs, doit beaucoup ressembler à celle-ci) mais en beaucoup plus radical.

Vous savez si de bons livres sur Friedkin sont sortis ? Je suis de plus en plus passionné par son cinéma.


Putain, j'avais pas vu ta réponse, assez d'accord sur ce que tu dis, et pareil, j'aime le fait que ça reste totalement inscrit dans son époque, imprimé et tordu comme un faux billet justement...

Je vais me mater tout de Friedkin je crois, commencer une rétrospective...

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MessagePosté: 05 Mai 2010, 21:17 
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J'ai pas encore vu celui-là mais dans la description que vous en faîtes, La Chasse s'inscrit également dans cette même lignée de milieu urbain sale et d'ambiance décadante. Après, je trouve que c'est nettement inférieur à French Connection par exemple, surtout dans l'écriture. La description du milieu gay dans lequel enquête Pacino est assez caricaturale. Pour autant, la grosse qualité du film est son atmosphère, ce qui apparement se retrouve dans Police Fédérale Los Angeles. Ca témoigne surtout d'un style reconnaissable du cinéma de Friedkin.


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MessagePosté: 06 Mai 2010, 12:36 
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Kurtz a écrit:
Après, je trouve que c'est nettement inférieur à French Connection par exemple, surtout dans l'écriture. La description du milieu gay dans lequel enquête Pacino est assez caricaturale.


Apparemment, ce n'est pas si caricatural que ça.
Par contre Friedkin a un problème avec les gays, une sorte d'attraction/répulsion assez malsaine (ça se sent aussi dans "Police Fédérale Los Angeles", très crypto-gay sur les bords)

Quand à l'écriture, je ne crois pas que le film soit comparable avec "French Connection".
J'adore ce dernier, "comme tout le monde" ai-je envie de dire, mais je retrouve moins le Friedkin fougueux et pour tout dire, félé, de "Police Fédérale Los Angeles" ou "La chasse". Pendant que "French Connection" est un thriller construit selon les règles du thriller (l'originalité venant surtout de la mise en scène), "La chasse" me semble ouvertement expérimental dans son écriture. C'est cette structure en apparence (et seulement en apparence) lâche qui pour moi fait la force du film. "Police Fédérale Los Angeles" n'est pas aussi radical dans son écriture mais conserve quelques aspects de "La chasse", comme cette façon qu'a le film d'avancer par "à-coups" : temps mort, accélération, rupture, temps mort, accélération, rupture, etc.


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MessagePosté: 06 Mai 2010, 12:48 
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Friedkin expérimente sur La Chasse comme tu le dis et bien qu' étant une oeuvre radicale, je la trouve nettement moins réussie narrativement que son illustre prédecesseur. Je me souviens l'avoir vu au ciné, et il y a des moments où ça traine pas mal tout de même.


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