Forum de FilmDeCulte

C'est même pas que c'est un problème, j'ai vraiment l'impression qu'il est fasciné par l'homosexuel comme une figure monstrueuse, il le met en scène comme une créature d'un vice proprement surnaturel. Il en fait des croque-mitaines complètement transfigurés par la fiction, des démons de carnaval. C'est certainement la représentation de l'homosexualité la plus stimulante esthétiquement que j'ai vue au cinéma jusqu'ici.

Le milieu décrit, pour faire simple, cuir, EST caricatural.

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There is no such thing in life as normal

Je viens de le revoir, c'est vraiment excellent, et la poursuite est toujours aussi bluffante.
Je ne me souvenait pas à quel point la fin était radicale.
6/6

Oui, fin ultra tendue.

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Après avoir enchaîné avec l'Exorciste, ça me donne envie de me refaire l'ensemble de sa filmo.

Je me suis choppé l'Exorciste en Blu récemment, faudrait que je le remate soon.

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Je dois dire que j'ai une préférence pour la version originale, je trouve les rajouts de la version 2001 un peu inutiles.

Je confirme, la version d'origine est à privilégié grandement même Friedkin la préfère et à avoue avoir fais les changements par amitié pour l'auteur du bouquin.

Et sinon To live and die in LA c'est masterpiece.

Entre ça et son Bluray de The French Connection, je n'ai pas beaucoup l'impression que Friedkin ait une grande estime des ses propres films.
Je n'ai plus becoup de souvenirs de Police Fédérale Los Angeles, il faut que je me le refasse mais j'avais adoré.

Le blu-ray de FC n'est pas terrible ?

Il est pas si horrible que ca je trouve.

Il y a peut être plusieurs édition en BR en fait, je ne sais pas, mais celle ci, celle que j'ai, est horrible, surtout qu'elle est "Director approved". C'est assez hallucinant de les voir expliquer leur process bien dégueu dans les bonus. L'impression qu'on s'est foutu de moi.

Découvert ce matin. Bon, vous avez déjà tout dit.

Fascinant de voir comment le film semble marquer la transition entre les polars 70s glauque newyorkais (FRENCH CONNECTION, CRUISING, SERPICO, etc.) et les films d'action angeleno des 80s. On voit ici quasiment la naissance de certains poncifs: les deux flics obligés de faire équipe, le vieux "too old for this shit" (verbatim) qui meurt à deux jours de la retraite, le mec qui habite sur la plage...
Les protagonistes malingres à la Pacino cèdent la place à des "beaux gosses" (désolé Blissfully) félins et arrogants. L'impression de voir une sorte d'ur-film. En plus, l'omniprésence du pont de Long Beach où Tony Scott se suicidera 25 ans plus tard est assez troublante et morbide.

Mais ce qui est cool, c'est que malgré les brushings et la typo du générique, le film garde une vraie sécheresse dans la narration, dans les cuts, voir même une radicalité dans certains choix de montages ou de narration (ce headshot mythique...).

Sympa également de voir Willem Dafoe, déjà en figure d'ange noir dès le début de sa carrière.

Bref, super découverte, j'étais ravi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Revu ce soir, toujours mon Friedkin préféré.

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