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MessagePosté: 08 Fév 2011, 17:24 
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Je trouve que le film arrive à déjouer la caricature apparente, il y a plus de subtilité.. On ne sait jamais vraiment quelle direction Klapisch va prendre, il arrive à surprendre. Je trouve ça vraiment bien écrit, et superbement joué (surtout Viard.. ahlala je l'adore). Malheureusement j'ai pas accroché au dernier quart d'heure. Je comprends l'intention, mais c'était traité avec plus de lourdeur, moins de crédibilité. Mais jusqu'à ce dernier quart d'heure qui lui a fait perdre un point, je me suis assez régalé..

3,5-4/6, à voir comment il vieillit..

Edit: le film me laisse une impression trop partagée: ce sera 3,5/6

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MessagePosté: 19 Mar 2011, 00:02 
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Comme mes deux camarades je trouve que le film évite de manière assez admirable les pièges de sa bande annonce, et est largement moins con qu'il n'y paraît et supérieur à bien d'autre sur des mêmes sujets de conséquences concrètes de la crise, voire même de lutte des classes. T'as même le syndicaliste qu'on a vu deux fois dans l'émission d'Ardisson dans un second rôle.
Après avoir faut le gros du job avec Luchini dans Potiche, on assiste à un festival Karin Viard qui réussit à rendre hilarant des gags auxquels on pensait être habitués (le dîner). Et comme Karloff j'aime le dénouement *qui me meut* à contrepied qui rappelle le ton des premiers Klapisch. C'est finalement assez fort de faire un film populaire, divertissant, avec un tel sujet, en ne se vautrant jamais pleinement dans la grosse caricature...
4/6


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MessagePosté: 19 Mar 2011, 10:35 
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Yeah! Bien parlé.

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MessagePosté: 24 Mar 2011, 00:48 
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Pendant les 20 premières minutes, je grimaçais d'horreur.

Dans Les Poupées russes, Klapisch fait dire à personnage qu'il ne "faut pas avoir peur des clichés", adressé à Duris le scénariste. Et autant sur ses deux Xavier, Klapisch parvenait à atteindre la justesse à partir du cliché, au travers de cette focalisation très subjective du protagoniste, autant avec Paris et ce dernier opus, il se vautre dans la caractérisation grossière.

Le début du film, après son générique hystérique, qui voit les personnages secondaires balancer le propos du film de la manière la plus vulgairement didactique du monde, comme des notes d'intention dotées de paroles (je pense au perso du collègue trader, Marc, dans le bureau de Lellouche avec ses "ouais je suis old school, faut faire gaffe, c'est pour ça qu'on est mal vu, etc." puis aux collègues d'usine de Viard en caricature de revendiqueurs), je trouve ça assez catastrophique.

Y a des trucs absolument interdits dans ce premier acte, comme la scène des 17 gamins avec leurs pâtes là...on est dans de la pub, ou pire, du programme court M6.
Mais faut croire que Klapisch avait besoin de torcher son exposition de la sorte, avec de gros traits forcés, pour aller au coeur du sujet, à savoir la relation entre le trader et la femme de ménage.

Et c'est là que le film a commencé à me surprendre.
C'est là que l'écriture se fait plus habile, notamment dans le portrait qui est fait du personnage de Lellouche, un gros connard dont on a pas besoin de souligner le côté sympathique pour qu'il passe. L'interprétation y est aussi pour beaucoup, mais j'admire Klapisch d'avoir freiné son élan "stabilo", évitant de nous faire un faux connard au grand coeur.
Peut-être est-ce ma propre misogynie relative qui fait que je suis presque de son côté dans son histoire avec la mannequin teubé, mais bon...quoiqu'il en soit, je trouve qu'il parvient à transcender le cliché justement, et par la suite encore plus.

Pareil pour la réaction du personnage de Viard face à cette situation.
J'attendais le début de la morale asséné par Miss Populace et non, là aussi le film prend le truc à contre-pied.
Ca apporte de la nuance à l'ensemble, à la caractérisation, au rapport entre les deux, une véracité, une justesse s'installe.

Le point culminant étant la scène du "lendemain", où les rapports ne sont pas soudainement inversés ou quoi.
Pas de désillusion bateau pour elle, pas de métamorphose pour lui. "T'as quand même des super beaux seins", c'est génial de vérité.

Le problème, c'est que juste après, tout part en couille.
Soudain le film redevient celui du début, celui-là même qui a pour héroïne une femme nommée FRANCE, et qui, poussant le too much trop loin, frise le Joëlle Aubron dans son dénouement neuneu qui fait du Capra façon Richet.
Je la trouve honteuse cette fin...tout ça pour en arriver à un coup de poing dans la gueule du méchant trader et à une rebellion du peuple qui va au carnaval et aux spectacles de danse hip hop qui ont 15 ans de retard.
C'est lamentable. C'est une fin d'ado.

C'est con de tomber là-dedans alors qu'au milieu, il y a une comédie qui marche malgré les gags trop gros, grâce aux acteurs et à une écriture efficace et plus vraie...ça flingue le film pour moi.

2,5/6

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MessagePosté: 24 Mar 2011, 10:10 
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Grave, j'ai vraiment du mal avec cette fin moi aussi... J'aime beaucoup les trois premiers quarts et puis paaaaf décrochage et rejet. Gâchisme.

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MessagePosté: 24 Mar 2011, 21:24 
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La carricature amusante dans L'auberge espagnole est devenue premier degré, donc forcément ridicule. Et la fin veut faire genre "sans concession" mais c'est pitoyable, avec la foule qui gueule "France" en symbole le plus démago de l'année.

1/6 pour les deux acteurs


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MessagePosté: 30 Mar 2011, 12:16 
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Mickey Willis a écrit:
Waaah, à te lire ça sent quand même les sabots énormes pour le coup. J'aime bien Klapisch mais là ça me fait un peu peur.


Du coup en jetant quelques coups d'oeil sur ce topic pour pas trop me spoiler j'avais cru comprendre que le film était plutôt apprécié ici bas (alors qu'en réalité les avis sont très mitigés), et j'y suis donc allé un peu plus confiant..

Et bah non, je trouve que Klapisch saute les deux pieds joints dans les pièges que laissaient entrevoir son pitch. Je suis désolé mais les personnages sont bien réduits à leur caricature, entre la prolo qui s'appelle France et qui veut faire tomber symboliquement le monde de la finance, sa fille qui rêve de devenir une star de hip-hop, ou le trader millionnaire qui se rend compte soudainement de sa solitude au milieu de tous ses dollars.. C'est bon quoi. Et puis comme si ça suffisait pas, Klapisch s'amuse à nous rajouter des scènes du style Karin Viard qui chante LES ROIS DU MONDE à fond les ballons dans la maison du trader, histoire d'en rajouter une bonne couche dans le mauvais gout !!

Après au point de vue purement comique le film se rattrappe un peu, j'ai ris à plusieurs moments (quoique je regrette que le potentiel comique d'Audrey Lamy n'ait pas été exploité, elle m'avait bien fait marrer dans Tout ce qui brille), et le casting est plutôt bon. Mais bon..

2/6


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MessagePosté: 09 Juil 2011, 10:26 
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Après un début qui met une plombe à démarrer (j'ai rarement vu une exposition aussi inutilement longue), le film prend son envol et, sans forcément surprendre, distrait, amuse, intéresse. Pendant une heure, c'est assez prenant. Mais la fin insupportable et totalement ???? vient tout gâcher.
3/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 09 Juil 2011, 13:04 
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Je me souviens meme plus de ce film..


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MessagePosté: 28 Nov 2011, 14:17 
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C'est vrai que ça sent jamais très bon, ce film. On oscille toujours un peu dans les émissions TF1/M6 voyeuristes ou de vulgarisation. Tout y passe : vis ma vie de trader/de femme de ménage, on a échangé nos mamans, le droit de savoir sur la bourse, enquête exclusive sur les chantiers désaffectés du Nord... Et pourtant, ça passe.

L'ensemble, pour une comédie sociale, est plutôt malaisant tout du long. Le social prend vraiment le dessus. L'humour est privé d'expression, interdit de scènes, réduit à des répliques. L’héroïne est suicidaire, et même à la toute fin, complètement conne... le trader est un connard du début à la fin sans remords à la Richard Gere... Ce n'est jamais une comédie romantique comme on pourrait s'y attendre, tous les codes sont twistés, tordus, machouillés et recrachés pour n'entrouvrir aucune porte de salut. Pourtant ce n'est pas misérabiliste, on ne s'apitoie jamais, mais rien ne donne envie : ni le combat syndicaliste, ni le carnaval de Dunkerque, encore moins la vie de famille nombreuse, et surtout pas celle du trader célibataire qui s'emmerde.

Y a des séquences vraiment chouettes, elles-aussi la plupart du temps complètement casse-gueule : Lellouche qui emmène un mannequin à Venise et qui la viole quasiment, plutôt que d'en faire un parfait rendez-vous romantique façon Thomas Crown, c'est assez fort. Quand Viard appelle tout le monde pour se renseigner sur les tarifs d'une garde d'enfant, et où chacun a une réponse différente, c'est à la fois simple et drôle, aussi réaliste qu'anti-cinématographique... Viard et Lellouche tous les deux excellents, vraiment. Ils portent le truc, jusqu'auboutistes, donnent de l'épaisseur à leur triste personnage, embrassent la caricature pour la développer. Au final, ce qui surprend, c'est que contrairement à un Pretty Woman, le trader n'est pas un prince charmant et la femme de ménage n'est pas une princesse... et c'est très couillu de ne pas verser là-dedans. Les ellipses des scènes de cul sont toutes géniales pour une fois, avec un retour à la réalité assez grandiose (le mannequin filmé de dos à Venise, Viard sous la couette qui donne des conseils amoureux à Lellouche, qui lui les deux fois n'entrave rien à rien niveau psychologie).

Le problème, c'est que ça reste dans le même registre que les scènes sociales de Paris (Binoche en assistante sociale, l'immigré malien) : dans les faits, c'est juste, mais narrativement, c'est lourd. Et Klapisch récidive dans le montage alterné sur-signifiant nawakesque : le spectacle de danse/arrestation à la fin rappelle celui de Paris où les mecs moches se tapaient des mannequins au milieu de la viande froide à Rungis, au secours... ça rappelle aussi et surtout le braquage foiré de Ni pour ni contre avec le spectacle de danse de la boîte de nuit... le côté féminin/masculin qu'il exploite toujours, mais de façon publicitaire au possible... on sent que Klapisch n'a cure des référents, tout ce qui compte pour lui c'est l'utilisation qu'il en fait... mais c'est mauvais au possible, c'est lourd, et surtout, ça manque totalement de cinéma.

Mais c'est très bien écrit, toujours très bien joué. Pour une fois et depuis très longtemps, Soualem est bon en rôle d'appoint, Audrey Lamy est bien castée et apporte beaucoup malgré son petit rôle... Viard m'a beaucoup fait penser à ma propre mère qui garde des gosses après en avoir élevés trois, obligée financièrement à rebosser pour payer ses factures... et Lellouche est le portrait craché de mon frère trader... je veux dire par là que les deux portraits, avec leurs défauts, c'est exactement ça. D'autant plus qu'ils ne cèdent jamais aux sirènes de la love story plus forte que les réalités sociales.

Mais la fin, putain, non. J'essaie de me dire que Klapisch montrant Viard faire ce qu'elle fait, ça n'est pas pour autant qu'il est d'accord. Il montre quelqu'un qui fait une connerie, comme dans Aux yeux du monde, on pouvait suivre Attal braquer des gosses et être totalement à côté de la plaque, sans qu'à aucun moment Rochant ne vienne le sauver. Pourquoi pas. Effectivement, les personnages ne sont pas tenus d'être intelligents et de faire ce qu'il faut, de tirer les bonnes conclusions, y compris à la fin du film... Mais ici c'est vraiment foiré, voire méprisable dans le traitement (ce n'est pas tant qu'elle fasse une connerie, que la façon dont Lellouche se fait attraper et les "vrais" gens prendre la défense de Viard sans rien savoir). On sent que Klapisch savoure la tournure des évènements... C'est la première fois qu'il tombe dans la morale... et il tombe bien bas. Il se vautre comme une merde.

Vraiment dommage, parce que j'ai beaucoup aimé le reste, qui ne dit pas grand chose sur la société (c'est le plus gros échec sans doute) mais plein de choses justes sur ces deux personnages pourtant bourrés de clichés.

Riens du tout 2/6
Le Péril jeune 5,5/6
Chacun cherche son chat 3/6
Un air de famille 6/6
Peut-être 2/6
L'auberge espagnole 4,5/6
Ni pour ni contre 3/6
Les poupées russes 4,5/6
Paris 4/6
Ma part du gâteau 3,5/6

Je suis fan de Klapisch, vraiment. Mais la moyenne n'est pas très glorieuse (3,8/6). Je revois énormément chacun de ses films, parce qu'ils me mettent de bonne humeur, me donnent envie d'écrire. Il écrit et dirige bien, mais sa mise en scène est vraiment trop légère (et régulièrement, il cède à la facilité ou la banalité sur une ou plusieurs séquences). Mais bon, il tente toujours avec un vrai parti pris... pour autant je comprends qu'on puisse être totalement hermétique à ce cinéaste atypique, qui se complaît sûrement aussi à exploiter son filon en solo. Faut admettre quand même qu'il a amorcé un virage avec Ni pour ni contre, en tentant de réussir ce qu'il avait foiré sur son premier (inclure du social et du vrai, et rire de ça, donner à penser, mettre en perspectives) mais il n'y parvient jamais totalement, et je ne crois pas qu'il puisse y arriver complètement un jour. Je crois que je suis condamné à n'aime sa filmographie que par séquences. Fais chier.

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MessagePosté: 28 Nov 2011, 14:31 
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Z a écrit:
Lellouche qui emmène un mannequin à Venise et qui la viole quasiment

J'ai l'impression que tout le monde est indulgent envers ce perso (la fille) alors qu'elle a que ce qu'elle mérite dans le film.

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MessagePosté: 28 Nov 2011, 14:35 
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Tout à fait d'accord avec toi Z (sur Ma part du gâteau).

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MessagePosté: 28 Nov 2011, 14:46 
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Film Freak a écrit:
J'ai l'impression que tout le monde est indulgent envers ce perso (la fille) alors qu'elle a que ce qu'elle mérite dans le film.


Non, elle n'a pas "ce qu'elle mérite". Enfin, j'y mets des nuances, parce que tu n'es pas très clair sur ce qui fait qu'elle le "mérite".
Elle cède facilement au voyage, à l'argent, donc elle fait une connerie et peut s'en mordre les doigts... Pour autant, elle n'a pas à céder à Lellouche.
Le deuxième jour, elle se sent redevable et obligée, et elle fait une plus grosse connerie encore... là ok, je te rejoins, elle s'y met toute seule.
Lellouche est en mode crevard, et elle ne veut pas, n'a jamais voulu. Le viol n'est pas qu'un rapport de force, c'est aussi souvent un ressenti féminin... ce n'est pas forcément d'un côté la victime qui n'a rien à se reprocher, et le bourreau qui a pleinement conscience des choses... c'est aussi la culpabilisation, chacun bloqué sur sa propre envie, aucun échange avec l'autre. Bref.
Je pense qu'elle apprend une grosse leçon, et qu'elle le vit très mal... c'est très bien vu.
Même si elle fait deux grosses erreurs, elle n'était pas obligée de vivre aussi mal le truc jusqu'au bout, et donc j'ai de l'empathie pour cette fille à côté de la plaque.

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Il a une réponse de connard quand elle dit qu'elle couche pas le premier soir, il se comporte comme un gros connard le lendemain matin et elle en redemande, il l'abandonne en plein Venise comme un méga connard le même après-midi et elle revient! Et c'est elle qui se dit "ok je vais jouer son jeu" en mettant la nuisette et c'est elle qui se laisse à moitié violer juste après.
C'est une victime, certes, mais elle a pas beaucoup d'amour propre ni de volonté là...elle est pas très fut-fut.

C'est marrant que tu sois plus indulgente envers elle qu'envers le perso de Joseph Gordon-Levitt dans 500 jours ensemble qui, lui, avait à faire à une grosse relou.

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Film Freak a écrit:
Il a une réponse de connard quand elle dit qu'elle couche pas le premier soir, il se comporte comme un gros connard le lendemain matin et elle en redemande, il l'abandonne en plein Venise comme un méga connard le même après-midi et elle revient! Et c'est elle qui se dit "ok je vais jouer son jeu" en mettant la nuisette et c'est elle qui se laisse à moitié violer juste après.
C'est une victime, certes, mais elle a pas beaucoup d'amour propre ni de volonté là...elle est pas très fut-fut.
C'est marrant que tu sois plus indulgente envers elle qu'envers le perso de Joseph Gordon-Levitt dans 500 jours ensemble qui, lui, avait à faire à une grosse relou.


Déjà, ici y a pas de baratin sur l'amour, le coup de foudre, je deviens une chiffe molle dès que quelqu'un croise mon regard... même le rendez-vous romantique est sali, détourné. Et puis elle fait une erreur sur un week-end, et se reprend très vite après coup. J'aime bien la façon dont Viard la défonce d'ailleurs ("elle est jeune, elle minaude, elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle tente des trucs, elle est saoulante"). C'est exactement ça, et ce n'est en rien condamnable pour moi. Le plus pénible des deux, pour moi toujours, c'est Lellouche, clairement. Entre une meuf qui sait pas trop ce qu'elle fout là et pourquoi elle dit oui ou non, et un mec qui dit "allez allez allez viens" ou qui fait la gueule par frustration... Mais bon, comme lui envoie des signaux clairs, ne change pas d'avis, ne trompe pas sur la marchandise, ça passe mieux ?

Y avait moyen de la niquer et qu'elle se sente bien, quand même...

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