Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 25 Nov 2024, 01:58

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 36 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:35 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2007, 09:47
Messages: 1950
Localisation: Why are there people like Frank?
Image

Le nouveau Cedric Klapisch racontant l'histoire de plusieurs personnes vivant à Paris.

Après les poupées russes, Klapisch revien à son cinema entre Le peril jeune et Chacun cherche son chat.
Doté d'un casting fabuleux, le film tient surtout par la performance des acteurs, Duris et Binoche en tête de liste.
Le film est une peinture du Paris 21ème siecle, avec tout ce qu'il faut comme cliché.

Des histoires s'entrecroisent (du déjà vu et re revu) mais là on est plus dans l'imaginaire, aucun personnage ne se doute de rien.
Le point faible du film c'est certainement sa façon de traité l'immigration, mais ça on en reparlera plus tard.

Sinon le film est plutôt drôle.

J'aimerais savoir ce qu'un Parisien pur souche en pense d'ailleurs n'etant pas parisien la notion de grandeur de la ville, du fait des mélanges de classes ne m'a pas particulierement touchés.

3,5/6 voir 4/6

_________________
Why there is so much trouble in this world?


Dernière édition par geL- le 17 Fév 2008, 19:52, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:52 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil. Chez Bern, dans sa pub dans les cinémas, partout. Ceci dit elle a l'air d'avoir de beaux seins.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:54 
En ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
DPSR a écrit:
Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil.


Lol mais grave, quelle pauv' meuf putain...et elle est à l'affiche de 6 films en 2008 (dont 5 en moins d'un mois).

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:38 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22745
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
L'affiche est bien naze en tout cas.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:41 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Jan 2007, 22:02
Messages: 5622
Localisation: Prout !
Film Freak a écrit:
DPSR a écrit:
Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil.


Lol mais grave, quelle pauv' meuf putain...et elle est à l'affiche de 6 films en 2008 (dont 5 en moins d'un mois).


c'était à groland où ils faisaient une parodie de "question pour un champion" et le présentateur posait la question suivante :
"Quelle actrice ne s'est jamais foutue à poil dans un film ?"

_________________
On a frôlé la fissure anale...

Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:45 
Hors ligne
Matou miteux
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
Messages: 12933
Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Pandor a écrit:
c'était à groland où ils faisaient une parodie de "question pour un champion" et le présentateur posait la question suivante : "Quelle actrice ne s'est jamais foutue à poil dans un film ?"


Mais je crois que c'est tout le temps le même personnage du même sketch en fait (et c'est comme les planches sexe en section bd, ça fait plus vendre que l'extrait en doudoune). Sinon j'ai une copine qui bosse avec elle et qui m'a dit qu'elle était super sympa.

Voilà sur cette nouvelle absolument géniale je vous distribue à tous de belles jambes.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 11 Fév 2008, 17:17 
KLAPISCH. avec un C.


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:29 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23990
On comprend aisément les motivations de Cédric Klapisch. Après des films qualifiés de léger (L'Auberge espagnole, Ni pour, ni contre, Les Poupées russes), il aspirait à retrouver son Antoine Doinel, l'acteur Romain Duris, dans un rôle plus grave, celui d'un homme sur le point de mourir qui observe une dernière fois une ville tentaculaire entre "passé et modernité", Paris. Le projet est ambitieux, peut-être trop pour un cinéaste qui avait déjà échoué à mettre en scène le grand film d'anticipation français (Peut-être), mais salutaire dans un cinéma français qui manque souvent de souffle.


Hélas, Paris n'est pas magique, bien au contraire. Film choral beaucoup trop réfléchi, le nouveau Klapisch pourrait être l'œuvre d'un sociologue qui recenserait les clichés et les étiquettes du bon peuple de la capitale tant les personnages peinent à exister au delà de leur profil professionnel. On retrouve ainsi la boulangère raciste, le chauffeur taxi râleur, l'assistante sociale dépassée, la mannequine délurée ou encore le maraîcher sympathique et l'étudiante en lettres et en jean moulant. Même si Juliette Binoche et Romain Duris forment un très beau couple fraternel avec leurs petites disputes quotidiennes et autres allusions perfides, la distribution quatre étoiles dessert même l'universalité du propos pour circonscrire Paris à des vignettes plus ou moins inspirées.

Les numéros d'acteurs restent plaisants, notamment grâce à un Fabrice Luchini irrésistible en professeur de la Sorbonne amoureux d'une de ses élèves mais la longueur excessive du métrage (2h10) finit par anéantir les bonnes intentions liminaires. Paris voulait émouvoir, saisir dans un même mouvement le coeur d'une ville et la passion des êtres qui la composent. Il ennuie.

2/6


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:34 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2007, 09:47
Messages: 1950
Localisation: Why are there people like Frank?
Oui voilà c'est mieux écrit que moi mais c'est à peu près ce que je pense, même si j'ajoute que le film est plutôt drôle.

Ca reste trop superficiel...

_________________
Why there is so much trouble in this world?


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:41 
Hors ligne
Serial Modo
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 17:02
Messages: 16802
Localisation: en cours...
e tout cas, l'affiche et la b-a te font prendre du cholestérol instantanément... ça fait très Fauteuils d'orchestre 2, non?

_________________

*


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:43 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22930
Localisation: Paris
Zad a écrit:
e tout cas, l'affiche et la b-a te font prendre du cholestérol instantanément... ça fait très 2, non?


On dirait plutôt du Lelouch, non ? Le côté grave, les rencontres...
(quoique c'était peut être déjà le cas de Fauteuils d'orchestre)

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:46 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Déc 2007, 09:47
Messages: 1950
Localisation: Why are there people like Frank?
Moi ca m'a fait penser (toutes mesures proprement gardées) à Les uns et les autres.

Donc une certaine ressemblance aux anciens Lelouch oui.

_________________
Why there is so much trouble in this world?


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 19 Fév 2008, 13:21 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23990
Moins de lyrisme que dans Lelouch quand même, pour le meilleur et pour le pire... Je dirais que ça ressemble plus à La Bûche, ce genre de film choral... Il y a des scènes interdites

Zad, évite ce film... tout le discours sur l'immigré est :shock:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 21 Fév 2008, 00:47 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2007, 11:11
Messages: 8092
Bon alors un bon film. De toute façon, parmis la dizaine des films que j'ai vu de lui, Klapisch a toujours su être efficace, mais celui-ci est un peu anecdotique. Explorant souvent un peu les mêmes thèmes, il montre avec Paris qu'il fait pourtant preuve d'une créativité constante, d'une délicieuse originalité notamment dans la réalisation, les plans, mais aussi toujours ces petites touches d'un humour qui fait mouche. Il dirige également toujours aussi bien ses acteurs, ce n'est pas rien si c'est lui qui a su lancer Duris par exemple, mais aussi la petite vieille que l'on voit surtout dans Chacun Cherche Son Chat, son ancienne voisine qui n'est à la base pas une actrice. Bref, tout ça pour dire que le casting mirobolant est bien au rendez-vous, qui sans réellement rentrer dans une prestation transcendant son art, arrive à jouer juste; dans les moments tendres, tristes ou drôles.

Seulement le cinéaste se perd (et nous perd) un peu dans sa salade composée, jusqu'à ce que Binoche et Duris bouffe de façon boulimique l'écran. Le récit est explosé, mais l'on s'accroche finalement essentiellement sur les rôles les plus attendus, les plus médiatisés, alors que l'histoire du camerounais par exemple, ou de la maghrébine qui travaille à la boulangerie auraient à coup sûr mérités un plus grand approfondissement. De plus, la mixité sociale qui semble vouloir lier les différents protagonistes aurait alors pu former un fil rouge plus opaque et solide. Paris donne au contraire l'impression d'une fragmentation excessive, surtout aujourd'hui ou le procédé se repete et finit par être vain et lassant. Comment être touché par tous ses personnages à la fois ? Comment se préocupper des périples du camerounais porté par des espoirs qui se changent au fil de son cheminent en désillusion alors que l'on nous fait s'appitoyer sur le sort de Luchini ? Comment ne pas oublier les déboires de Dupontel alors que tant d'enjeux explosent chez Duris ou Binoche ?

Le film ne m'a finalement pas touché, ou trés peu. Surement pour cette raison justement: Klapisch nous demande d'être sur trop de fronts à la fois, sans prendre le temps de s'imprégner de ses personnages, de chercher à les comprendre, de les supporter intérieurement ou au contraire de les condamner. M'est avis qu'il a voulu faire un étalage de casting véritablement excessif.

Le film reste tout de même sympathique, surtout pour sa mise en scène, mais est au fond un peu maladroit. Je ne l'ai pas vraiment ressenti comme un Klapisch inévitable et essentiel: on prend trop de distance aves ses personnages dans celui-ci, eux que je trouve habituellement extremement touchants et proches dans la plupart de ses autres films.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 21 Fév 2008, 01:05 
En ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86869
Localisation: Fortress of Précarité
J'y allais avec pas mal d'aprioris...déjà Klapisch, je vais toujours voir ses films mais à part les deux Xavier, jtrouve ses films moyens et puis celui-là...déjà j'ai généralement une aversion pour le film choral...et d'ailleurs c'est quand le film tombe trop dans la démonstration liée au genre qu'il est raté...quand il essaie de jouer l'échantillonnage (par les persos, par les lieux, par les séquences, etc), ça jure grave avec la justesse du reste (tout ce qui tient à Duris et Binoche principalement, quelques trucs de Luchini aussi, etc).

Surtout quand c'est pour ne rien en faire (Viard joue très bien -comme tout le monde dans le film même Julie Ferrier pour le coup- mais son rôle caricatural de boulangère raciste -c'est comme si on avait mis le Collignon d'Amélie Poulain dans le monde réel, nawak- a juste RIEN A FOUTRE LA, surtout que le film semble l'avouer vu qu'elle disparaît très vite...) ou au contraire en faire des tonnes (en à peine deux scènes, le parcours de l'immigré arrive à se faire d'un grossier limite honteux).

Alors y a des trucs marrants qui ratrappent parfois la facilité (genre le "vous êtes trop fort, vous avez gagné" lancé au psy alors que juste avant, t'as une espèce de stéréotype du mec incrédule qui va chez le psy) mais y a des trucs que j'ai juste pas compris (y a en gros PAS UN SEUL des persos féminins du film qui ne baise pas...là je vulgarise mais en gros, y a quand même une scène ubuesque avec 4 nymphos sorties d'un défilé qui vont au marché de Rungis pour niquer les mecs les moins canons de la Terre...je me demande ce que Léo va en penser).

Ploum ploum que dire d'autre...c'est long, y a des trucs en trop (cf. plus haut), des trucs amateurs (les scènes de rêves ratées, je pensais que Klapisch aurait compris après celle de L'Auberge espagnole), des trucs drôles, des trucs tristes...pas mal de trucs qui font un truc parfois classe (techniquement c'est joli quoi mais y a pas grand chose à se mettre sous la dent non plus) mais un peu "mouaif, Rive Droite rien de nouveau" quoi.

3,5/6

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 36 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Deux moi (Cédric Klapisch, 2019)

Abyssin

10

1477

26 Avr 2020, 14:06

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Ce qui nous lie (Cédric Klapisch, 2017)

Film Freak

3

1958

14 Mai 2018, 20:47

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. En corps (Cédric Klapisch - 2022)

Qui-Gon Jinn

10

1106

07 Mar 2023, 21:48

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Ma part du gâteau (Cédric Klapisch - 2011)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Karloff

53

6020

25 Fév 2016, 01:07

Caribou Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Péril jeune (Cédric Klapisch - 1995)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

ForgetMeNot

23

3241

04 Avr 2007, 14:50

Tiny Tears Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Casse-tête chinois (Cedric Klapisch - 2013)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

DPSR

30

4643

23 Avr 2014, 13:02

Kost Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Chacun cherche son chat (Cédric Klapisch - 1996)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 4, 5, 6 ]

Qui-Gon Jinn

75

6334

22 Avr 2024, 10:45

Bêtcépouhr Lahvi Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La gravité (Cédric Ido, 2023)

FingersCrossed

8

894

10 Déc 2023, 13:05

Abyssin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Avocat (Cédric Anger - 2011)

Art Core

5

2047

28 Jan 2011, 21:40

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La French (Cédric Jimenez - 2014)

Tonton

7

2005

25 Avr 2024, 08:41

FingersCrossed Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Bing [Bot] et 27 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web