lewis_orne a écrit:
Donc après avoir cédé à la tentation de l'achat "pourquoi pas finalement ?", je me suis plongé dans la lecture du tome 1. Et je tombe a nouveau sur ce que j'aime le moins chez cet auteur, un ton enfantin, les anachronismes très nombreux, (un signature chez cet auteur), le trait très simplifié... c'est édifiant, niais, parfois pathétique... Ca vaut quand même le coup d'y jeter un oeil parce que c'est un morceau d'histoire du manga, en sachant que c'est pour un public très jeune et que les techniques narratives de Tezuka bien que révolutionnaire à l'époque on pris un sérieux coup de vieux...
Bref, vraiment pas grandiose selon moi... mais si quelqu'un est près à défendre la série, je suis près à tenter ma chance avec les prochains tomes
Même en étant familière du style Tezuka, je n'ai jamais trop aimé cette série, très inégale et assez indigeste sur la longueur (et les couvertures ont un effet répulsif ma foi plutôt réussi). Non le vrai chef-d'oeuvre de Tezuka, pour parler pompeux et distribuer des médailles en velcro, c'est
Phénix. Et là il faut s'accrocher, parce que tout ce qui te rebute (anachronismes, humour potache, partages en vrille...) s'y trouve aussi, d'une manière plus ou moins marquée suivant les histoires (qui peuvent être lues indépendamment les unes des autres - mais comme il existe quelques renvois d'une histoire à l'autre, je ne le conseille pas). Il faut le lire, ne serait-ce que pour les tomes 2 et 5 qui figurent parmi ce que j'ai lu de plus beau en BD SF et BD tout court.
C'est l'instant pompeux.Pour le Tezuka sérieux, je pourrais te conseiller la série
Kirihito (4 tomes chez Delcourt). En revanche,
Ikki Mandara est une déception, c'est laborieux et décousu. Tezuka n'a même pas eu le temps de l'achever.
Sinon je me suis toujours dit que les apartés et autres dérapages comiques dans les mangas était la conséquence logique d'un rythme de travail effréné : comment ne pas péter un câble au bout de 200 pages, à raison de 14 planches par semaine... Même épaulé par deux assistants. Quoique Sfar et Trondheim dans le genre boulimique se défendent pas mal...