Twilight a écrit:
Ben... comment dire ? J'ai d'abord était séduit par le mélange d'événement complètement quotidiens (et presque anodins) et cette ambiance assez mystérieuse, qui s'approche parfois du fantastique (les nombreuses scènes de nuit face à la mer, le coup de la chaise qui vole...).
Ensuite, j'ai été très émus par ces personnages qui sont tous en train de passer à coté de quelque chose, tout en en ayant complètement conscience (le dernier adieu des vieux, la femme de l'ainé qui sait qu'elle devrait divorcer). L'absence de happy end pour chaque personnage, le fait qu'ils préfèrent à chaque fois s'en tenir à leur choix, rester fidèles à eux-mêmes (sans misérabilisme) ça m'a énormément parlé.
Du coup j'ai trouvé que les courtes pistes fantastiques étaient utilisés à bon escient: cette histoire de passages secrets dans les murs de la maison pour aller d'une pièce à l'autre est certes très symbolique, mais c'est une piste qui a peine lancée, est tout de suite abandonné, pour montrer (enfin c'est comme ça que je l'ai interprété), qu'il n'y a jamais de solutions trop faciles, que les personnages doivent se débrouiller tout seuls.
Merci pour l'effort, je suis d'accord avec toi sur tout quasiment, mais selon moi ça reste un mécanique maladroite (voir malhonnête)
EDIT : Bon, je m'enflamme un peu
en fait c'est surtout que ça ressemble a un théatre de marionettes sans âmes... cette galerie de personnage, l'auteur ne si intéresse pas selon moi. Il court dans tous les sens comme pour essayer de coller aux canons du "roman graphique"... mais ces canons n'existent pas... et sa courses est vaine.
Blissfully a écrit:
Découverte géniale qui m'a fait penser à ce que j'ai ressenti devant Super Spy: les cowboys, comme les espions, ça ne m'intéresse pas du tout, mais ici l'approche sentimentale et romanesque de Blain fait merveille avec ces cowboys amoureux - l'histoire d'amour de Clem, je veux bien m'en faire des volumes de 1000 pages. J'adore le look, la classe, la façon dont il joue avec le genre. Le troisième volume me plait moins mais les deux premiers sont géniaux. Pourtant je n'avais pas tellement accroché à son Isaac le pirate...
Blain, c'est la classe abslolu en BD... indépassable
Citation:
Une éternité que j'en entends parler avec du buzz de partout. J'étais curieux, j'ai lu un volume et demi, j'ai trouvé ça à chier. Je m'attendais à autre chose que cette nunucherie à ressorts de sitcom moisie (tout le trip sur la meuf enceinte), une nullité en comparaison avec plein d'autres bd qui sortent de partout en matière de chronique adolescente. Alors ça devient peut être super après mais j'ai abandonné au milieu du 2e tome, pas de perte de temps sur cette daube. C'est un peu l'équivalent bd des films world labellisés coup de coeur de Cannes en nul, si tu veux.
Complètement d'accord une fois de plus, si c'était pas sorti sur le label de Sfar, personne n'en n'aurrai JAMAIS parlé, c'est de la merde...
Citation:
Un recueil de bd/strips/aventurettes avec ce perso que je pensais juste fait pour les cartables et c'est, effectivement, complètement étrange. Une sorte de plongée dans un univers totalement absurde, avec de l'absurde drôle et parfois juste du n'importe quoi (mais vraiment, n'importe quoi), aussi gonflant que (parfois) fascinant. Je me demande comment c'est vendu, ça me semblait très jeune fille et pourtant c'est très noir avec cette petite meuf prêtresse de l'ennui mortel et fan d'automutilation, ça fait référence à de vieux trucs type Elvira (qui intervient dans la bd), son look très dark kawai tranche avec les planches parfois complètement boursouflées... bizarre.
Joli et rigolo mais sans plus... je suis juste triste que le studio (assez talentueux) qui est derrière Emily the Strange soit juste une grosse machine à vendre des goodies... Parce que c'est sur que c'est mignon ce Dark Kawaï... Je me demande même si Emily est pas à l'origine du raz-de-marée Emo-lolita-goth en ce moment...