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MessagePosté: 12 Juil 2013, 01:42 
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Il y a eu un moment, durant l'incroyable déluge de détails et de qualités qui compose l'introduction du film, où j'ai senti, mais vraiment, senti que ce film sortait tout droit d'une séance de jeu d'un enfant ayant dans chaque main un jouet d'un genre différent, comme par exemple un dinosaure et un robot, autrement dit deux adversaires sensément pas à la même échelle, les faisant se battre. Le Jaeger reproduit les geste du petit pilote dans son cockpit, avec ses engins "à sa taille", et pendant une fraction de seconde, c'est comme si on voyait cet enfant, porter le jouet dans sa main, tandis que dans son imagination, un véritable combat de titans se livre.
A cet instant, j'ai eu malgré moi une réaction typique de petit garçon, dans toute son innocente spontanéité, comme on a pu le dire des centaines de fois en sortant du moindre film vu au cinéma avant nos 10 ans, et j'ai pensé : "ok c'est un de mes films préférés".

Ce film est en quelque sorte, et entre autres choses, une ode à l'imagination infantile.
D'ailleurs, dans le prequel comic signé du scénariste même du film, Travis Beacham, l'idée du programme Jaeger vient à l'esprit de son créateur lorsque celui-ci voit son fils se faire battre deux figurines. Outre l'hommage à tout un pan de la culture japonaise, du kaiju ega aux mechas, c'est la vision d'un enfant qui se déroule sous nos yeux. Mais d'un enfant doté d'une maestria comme personne. Rares sont les cinéastes qui parviennent à partager leur enthousiasme de manière aussi communicative, contagieuse même. C'est le genre de film où je me suis retrouvé à saisir le bras de mon voisin, pote geek que je connais depuis presque 15 ans et qui saisit alors le mien, nous tortillant sur nos sièges de jubilation face au spectacle qu'il nous était donné de voir.

Toutefois, là où je craignais depuis le début que le film se limite à ce pitch, Del Toro et Beacham ont davantage de choses à proposer qui permettent de transcender quelque peu le simple film de "méchas géants contre des monstres géants".
Ca reste comme susmentionné la vision d'un enfant, et Del Toro assume totalement en interview la relative simplicité de la trame et du message du film, mais ça n'empêche en aucun cas le film de faire preuve d'une véritable richesse, dans le fond comme dans la forme.

Beacham explique qu'après avoir eu l'idée du face à face à échelle gigantesque, il n'a trouvé l'histoire qu'il voulait raconter que lorsqu'il donna naissance au concept du "Drift". On le voit peu dans les premières bandes-annonces - et ce n'est pas un spoiler- mais l'idée, c'est que le pilotage d'un Jaeger nécessite deux pilotes unis par un lien neural qui leur fait partager les souvenirs, les pensées, l'esprit de l'autre. Une symbiose indispensable pour pouvoir donner vie au Jaeger. Et c'est effectivement là que réside tout le cœur du film.

Les deux personnages principaux, dont un orphelin typiquement deltoroien, ont chacun un trauma qui fait d'eux des moitiés d'être qui vont apprendre à surmonter la tragédie et à revivre en trouvant un écho et une complémentarité l'un chez l'autre, unis en un esprit au sein d'un même corps (mécanique). L’œuvre de Del Toro est peuplée d'hommes (ou de lieux) coincés dans le temps, et ceux-ci nécessitent souvent une mécanique pour survivre (le vieil homme vampirisé par l'engin de Cronos, l'orphelinat de L’Échine du Diable avec sa bombe de Damoclès qui tique encore, Kroenen le non-mort qu'on remonte comme une montre dans Hellboy, le Capitaine Vidal qui vit au rythme de la montre de son père qu'il répare constamment dans Le Labyrinthe de Pan). Dans Pacific Rim, c'est de cette manière que les Jaeger, du moins le principal, Gipsy Danger, s'en retrouve incarné : c'est l'ultime homme-rouage de Del Toro. Le rouage qui va permettre à ses héros de se décoincer du temps, d'échapper à leur passé.

De manière plus générale, le film traite au travers de presque tous ses protagonistes, même les sidekicks comiques, de cette empathie à avoir envers autrui, de ce besoin d’œuvrer ensemble, pour vaincre , comme entre les orphelins belliqueux de L’Échine du Diable ou l'équipe de Blade II et celle de Hellboy. Quand on lui cite la réplique déjà culte d'Idris Elba ("Today we are cancelling the Apocalypse!"), Beacham dit avoir voulu faire un film en réponse au sentiment actuel résigné envers "la Fin des Temps". Terrorisme, crises financières, désastres naturels...avec les Kaiju, et surtout avec les Jaeger, Beacham a crée un adversaire qu'il est possible de combattre. En interview, et au sein même du film, Beacham et Del Toro ne cessent de faire l'analogie entre les Kaiju, que Del Toro décrit comme des "forces de la nature", et les ouragans, qui sont "ni bons ni mauvais" explique Del Toro, défendant par là ses monstres qu'il aime tant. Quand on sait que le genre du kaiju ega est né, avec Godzilla, du besoin des japonais d'exorciser le trauma de la Seconde Guerre Mondiale et de la bombe atomique, on peut voir dans Pacific Rim un écho de ces origines. Non seulement la notion de trauma à guérir parcourt le film, mais ce message d'espoir, cet optimisme face à l'adversité et à la catastrophe, et à ces Kaiju que l'on catégorise de 1 à 5, comme les ouragans, fait de Pacific Rim un film post-Katrina.

Hé, pour une fois, je ne me pignole pas sur le 11 septembre (Cloverfield avait déjà updaté le kaiju ega à la sauce 11 septembre de toute façon, avec son dispositif de found footage) mais là, avec tout ce foin dans la diégèse et l'exégèse sur les ouragans, le fait que ce soit uniquement des régions côtières qui sont touchées, je ne peux pas penser que c'est innocent. Même si c'est peut-être en partie inconscient.

Quoiqu'il en soit, c'est une couche sous-textuelle supplémentaire mais ce n'est pas ce qui rend le film génial.
Cela donne quand même une certaine résonance réelle au film mais ce dernier l'acquiert de toute manière autrement, par la narration. La fameuse introduction dont je parlais plus haut nous propulse dans le monde de Pacific Rim par un rapide montage des faits qui précèdent l'histoire du film, l'arrivée des Kaiju, la création des Jaeger, entre money shots, images de journaux télévisés et autres vignettes. Ça m'a rappelé l'excellente entrée en matière du Règne du feu. Ici, on est pas dans une ère post-apocalyptique, on est juste avant l'apocalypse. Mais après le début des événements. En dépit de la présence de monstres qui dézinguent des villes, et malgré la multitude de personnages et leurs origines ethniques variées, et même si le récit se divise deux trames, l'une suivant les "soldats" et l'autre les scientifiques, on est pas tant dans le film-catastrophe que dans le film de guerre. Et dans tous ses films de pilotes de la Seconde Guerre Mondiale, celle-ci a déjà commencée lorsque le film commence. Inutile d'en faire l'origin story.

Rien que ça, ça assoit d'emblée le film dans une réalité acquise pour le spectateur. Et ça fait du bien.
Mais Pacific Rim ne s'arrête pas là et Del Toro truffe le film d'éléments qui te font tout de suite croire à ce monde. Ca va du détail - comme un plan sur les pattes du premier Kaiju en train de nager, aperçu d'un acte "anodin" qui ancre direct la créature dans le réel - à la vue d'ensemble - le film aurait pu se limiter à la guerre et ne pas s'embarrasser de l'intrigue scientifique, et surtout des "annexes", comme le trafic d'organes de Kaiju - et ça participe à la création d'un véritable univers non seulement original mais qui paraît d'autant plus "vivant". En gros, on a l'impression que le décor, que le monde continue au-delà du cadre.

A l'instar d'autres grandes réussites récentes à ne pas être basées sur des licences existantes, tel que Matrix, Avatar ou Inception, Pacific Rim est un bijou de world building. Le genre de film qui donne envie de dévorer l'artbook (qui m'attend sagement sur l'étagère) et de lire tout spin-off possible (le prequel comic m'attend dans mon disque dur). C'est riche à ce point. Y a pas deux robots identiques, y a pas deux armures similaires, le look des russes (un duo qui rappelle Verlaine et Lighthammer de Blade II) tuent, la coiffure de Clifton Collins est tout droit sorti d'un manga, le swag de Ron Perlman est ultime. Un personnage qui s'appelle Hannibal Chau. Et Stacker Pentecost. Et Tendo Choi. Et Herc Hansen. Et y a tous les motifs et leitmotivs récurrents de la filmographie de l'auteur : insectes, trucs dans des bocaux au liquide ambré, dissections dégueulasses, l'enfant face au monstre, Ron Perlman, Santiago Segura...
En fait, voir ce film, c'est un peu comme partager le "Drift" avec Guillermo del Toro : une connexion directe avec son cerveau.

Le fait que j'ai pu écrire près de 1500 mots sur le film sans parler une seule fois des scènes d'action devrait suffire à vous montrer en quoi ce film dépasse son argument de vente. Mais on va pas se mentir, c'est en grande partie ce qui nous a tous attiré dans la salle, et à ce niveau aussi, je n'ai pas été déçu.
On pourra toujours regretter qu'il n'y ait pas un seul combat de jour, et, oui, c'est souvent dans l'eau et/ou sous la pluie, néanmoins, je n'ai jamais trouvé ça illisible. Il y a peut-être 3 ou 4 plans confus dans TOUT le film. Et j'ai pourtant vu le film en 3D. Cela dit, j'ai beau avoir lu que l’œil mettait à chaque plan 2-3 secondes à se réajuster à la 3D, je me demande si la spatialisation qu'offre la 3D à l'action ne rend pas parfois les choses PLUS claires en fait. Quoiqu'il en soit, je l'ai trouvé vraiment bien. Facilement la meilleure (conversion) 3D de cet été. Ça peut paraître débile comme précision mais sincèrement, y a des plans très classes qui exploitent bien le relief.
Je précise, si ça peut vous aider, que je me suis assis plus loin que d'habitude. J'avais vu la bande-annonce en IMAX à Londres et j'avais trouvé ça irregardable, incompréhensible, alors qu'on était très bien situé pour le film en soi (qui était quand même un J.J. Abrams). Donc j'ai préféré prendre mes précautions et je ne l'ai pas regretté.

Les combats sont d'un jouissif comme j'ai rarement vu. Niet. Comme j'ai JAMAIS vu.
Le proto-Kaiju qu'était l'Elemental et la Golden Army de Hellboy II n'étaient qu'une mise en bouche, on retrouve ici comme dans Blade II un peu de japanime mais surtout beaucoup de lucha libre. Il y a quelque chose de vraiment exutoire dans les fights, où ça se casse allègrement en mille morceaux, où ça se sert du moindre bout de décor comme arme. Ces trois grosses séquences, c'est cadeau sur cadeau. Et ça regorge de surprises qui ont provoqué chez moi une réaction PHYSIQUE. A un moment, j'ai joint mes deux mains devant moi avec un gros sourire tellement j'hallucinais. La minute d'après, la salle éclatait en applaudissements. Et le mec arrive même à glisser de l'humour débile au milieu de tout ça (dans l'ensemble, l'humour fonctionne vachement bien, j'aurai pu regarder le tandem Charlie Day/Ron Perlman pendant des heures).

Je n'avais jamais l'impression que le film "s'arrêtait" pour foutre une scène d'action. C'est presque comme s'il ne s'agissait pas de scènes d'action. J'entends par là que, contrairement aux Transformers, que j'aime bien pourtant, on a affaire ici à un vrai film. L'inclusion des humains est d'ailleurs grandement salutaire. C'est ce qui manque aussi aux Bay, et même au King Kong de Peter Jackson, pour citer un film avec des combats de la même ampleur. Ici, je n'ai jamais l'impression au bout d'un moment de voir des pixels se taper contre des pixels. A force, dans le Jackson, que j'aime aussi, tu réalisais que tout ça, ce n'était que des 0 et des 1. Du coup, c'était légèrement désincarné. Et l'on ne saura dire suffisamment de bien des SFX de ce film (qui perdra malheureusement face aux effets "invisibles" et "réalistes" de Gravity). On sent le poids de chaque geste, et la force de chaque coup.

La nature opératique des bastons est à la hauteur de la dramaturgie du récit. Avec ces humains qui revêtissent des avatars gigantesques, qui pénètrent la conscience l'un de l'autre, Del Toro donne dans l'expressionnisme. Le drama passe par l'action. Par ailleurs, il y a un flashback qui est à la fois un set piece monstrueux (badum-chsss) et le plus beau moment dramatique du film. Il est d'ailleurs dommage que parfois l'écriture opte pour le didactisme au lieu de montrer les choses, surtout quand il a l'outil parfait pour cela qu'est le "Drift". Il manque toutefois une scène où le trauma se résoudrait durant une baston, qui rendrait le dernier combat plus fort.
Si j'ai une réserve d'ailleurs, c'est que le film est trop court. Del Toro dit avoir coupé une heure de scènes pour réduire les arcs des protagonistes à leur substantifique moelle mais une ou deux séquences en plus entre la fin du deuxième acte et le climax n'auraient pas été de trop pour étoffer les relations entre les personnages afin de rendre la fin plus émouvante.

Ce petit bémol empêche le film d'être un chef d’œuvre. Ça le rend un poil léger. Mais Pacific Rim est un nouveau joyau taillé dans l'ambre par Guillermo del Toro.

6/6 du coeur.

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MessagePosté: 12 Juil 2013, 07:56 
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MessagePosté: 12 Juil 2013, 08:02 
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Film Freak a écrit:
grunt a écrit:
MrHobbes a écrit:
Les avis sont dithyrambiques à la sortie de projo sur Twitter !


En même temps, une bonne cinquantaine de gars de gros canards sont restés dehors, impossible d'entrer puisque déjà plein. Les retours jusque là sont plutôt ceux de bloggers...
La correspondance étrange avec ce qui précède est le personnage d'Hunnam quasi copie conforme du Capt Kirk façon Abrams...

Mmmm pas vraiment. Pas du tout le même trauma ni le même comportement après.



Ah bon? Meme comportement de tête brulée, meme insubordination, meme ou presque sens sacrificiel, jusque dans le trip, allumons un coeur nucleaire.... Mais peut etre juste, et c est le vrai (et seul ?) defaut du film, son incapacité a renouveler des archetypes de l heroisme...D'autant plus dommage quand par moments -le souvenir de Mako- on touche a une intensité dingue.


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MessagePosté: 12 Juil 2013, 09:48 
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Ma critique sera très terre à terre, très factuelle. Commençons par ce que je n'ai pas aimé :

J'ai quelques soucis dans le deuxième acte. Le scénario est vraiment trop con et on enchaîne des dialogues vraiment pourris, surtout que la relation entre les persos est supra basique. Avec la tête brulée prétentieuse qui nargue le héros, le mystère/trauma un peu mal branlé de Mako (même si le flash-back qui va avec déboîte sa race). J'ai plus globalement eu du mal avec des éléments que je trouvais ringards comme la scène franchement bidon du combat de bâton.
Après je trouve aussi (mais j'avais déjà remarqué ça dans ses précédents films) que Del Toro n'est pas à l'aise avec les moments d'émotions, qu'il ne sait pas très bien comment les gérer et que du coup alors que ça devrait être super émouvant, ça ne fonctionne pas à fond. Le meilleur exemple est sans doute :
à la fin quand on croit que Raleigh est mort quand Mako ouvre la capsule.

Un James Cameron te fait directement chialer avec ça mais là bof je suis pas impliqué plus que ça, il n'y a pas ce petit truc qui va te bouleverser. Et à ce titre Pacific Rim aurait pu être largement plus émouvant.

Et pour vous faire le topo chronologiquement. Le début est absolument dantesque. Ça part à 200 à l'heure entre l'explication rapide de la situation et le premier fight tu passes 10/15 minutes en apnée. Là déjà tu es chauffé à blanc. Après ça retombe forcément un peu, l'histoire se met en place, les persos débarquent et la peur commence à naître. Tu as un peu l'impression d'être devant une série B avec les moyens d'une série A (effet Matrix 2&3 d'ailleurs). Les dialogues sont cons, la construction est pas parfaite, ça coule pas tout seul, certaines scènes de dialogue paraissent ratées et puis bon tu attends un peu que ça pète en faisant ton deuil, en te disant que c'est pas mal mais que c'est pas la claque annoncée.
Puis arrive sans prévenir la deuxième grosse scène d'action. Et là tu ouvres grand tes yeux. Tu as mal aux zygomatiques tellement tu souris fort et tout simplement tu n'en crois pas tes yeux. C'est absolument incroyable ce qu'on vit au cinéma là.Il y a même pas un mois, on découvre Man of Steel et sa scène d'action finale ultra maousse, peut-être la scène d'action la plus épique de l'histoire du cinéma. Et aujourd'hui on découvre Pacific Rim qui vient te redéfinir la notion d'épique en te proposant un truc jamais vu qui t'explose la rétine, qui modifie totalement l’échelle (à un point que Transformers n'avait fait qu'effleurer) qui est furieusement badass et iconique et qui, incroyable, est super lisible. Je vais pas faire la liste des trucs énormes dans ce dernier acte (qui un peu comme Man of Steel te concentre quasiment toute l'action dans la dernière partie) mais ça n'arrête pas c'est plein d'idées visuelles, toujours au service de l'action, toujours au service de l'icône, de la puissance, du cool. C'est du bonheur en barre. C'est quelque chose que je ne pensais jamais voir sur un écran de cinéma. C'est une pure merveille.

Ce qui est incroyable avec ce film c'est Guillermo Del Toro qui convainc un studio de lui donner 200M$ pour réaliser un film aussi premier degré, aussi geek, aussi gamin sur le papier. Cette été il y a Lone Ranger, le film de studio ultra calibré où tu sens les marketeux qui ont fait des études de marché pour savoir comment construire le film et à côté tu as Pacific Rim, le film qui va laisser la majorité des spectateurs sur le côté parce qu'il est sans compromis, parce qu'il y est allé à fond dans son délire et que pour un certain public ça va se limiter à "Power Rangers vs Godzilla". Je suis vraiment admiratif devant le film qui d'une certaine manière est une anomalie au sein d'Hollywood (film original très cher, avec une proposition ultra segmentante).

Et big up à Guillermo pour ce moment où j'ai littéralement eu les larmes aux yeux quand
le kaiju s'envole emportant le jaeger (rien que ça, la scène de ouf) et qu'arrivé presque dans l'espace on croit le robot perdu mais que Mako a une dernière solution. Elle appuie sur le bouton "sword" et une PUTAIN D'EPEE de 30 mètres de long sort de son bras et qu'avec un "pour ma famille" elle le découpe en deux.

C'est un pur truc de japanime. La majorité des gens qui vont voir un truc pareil vont pouffer de rire tellement c'est "gros" et jamais, au grand jamais je ne pensais voir ça un jour sur un écran de cinéma. Et pour ça, rien que pour ça, respect éternel à Del Toro pour avoir su mener cette vision jusqu'à son terme le plus extrême sans aucun compromis. Rien que ça, en soit, c'est bouleversant.

Un gros gros gros 5/6 qui pourra monter. Je n'ai qu'une envie c'est le revoir.

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Et maintenant allez tous le voir qu'on puisse se raconter les plans les plus cools et disant "mais ouais putain ce plan est dément", "ce moment est incroyable", "j'avais la banane pendant tout le film" etc... C'est vraiment le film que tu as envie de voir avec des potes en se rebalançant les meilleurs moments à la sortie.

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Dernière édition par Art Core le 12 Juil 2013, 10:19, édité 1 fois.

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Putain pourquoi j'ai fait un gosse moi.

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Pour lui montrer Pacific Rim.

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Big up à Warner qui s'est planté sur le dossier de presse en annonçant une durée d'1h50.

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Entre ça, le retropedalage suite au fail de la projo d hier ( depuis ce matin deux mails qui rajoutent des projos a tour de bras pour tous ceux restés dehors hier, la ou s ils avaient ouvert un peu plus leurs projos "secretes" a la con, la jauge aurait été mieux gérée) et une com' boiteuse - la pedagogie sur les kaiju pour le grand public a si pres de la sortie, ces affiches pas si lisibles que ça pour des non initiés,autrement dit la majorité- c'est de rien e dire qu'ils ont bossé comme des truffes. Et que ça ne va pas arranger le potentiel d'attrait grand public déja assez réduit, par le syndrome Power rangers vs Godzilla, alors que le film mérite bien mieux... En tous cas, ca risque serieusement de flipper chez la prod' du remake en cours de Godzilla, qui va clairement surveiller le box office de Pacific Rim...


Dernière édition par grunt le 12 Juil 2013, 10:41, édité 1 fois.

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Mufti, résiste. Je trouve pire que tu cèdes à la pression du Freak pour monter tes notes aux blockbusters après une première déception. Je te trouve tout aussi fiable que bien des foruméens ici pour ton premier avis. Te laisse pas corrompre fils.


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MessagePosté: 12 Juil 2013, 10:48 
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grunt a écrit:
Entre ça, le retropedalage suite au fail de la projo d hier ( depuis ce matin deux mails qui rajoutent des projos a tour de bras pour tous ceux restés dehors hier, la ou s ils avaient ouvert un peu plus leurs projos "secretes" a la con, la jauge aurait été mieux gérée)

Oui putain j'ai découvert hier qu'il y avait eu une projo avant, et que des journalistes ont peu avoir Del Toro en junket. Chuis deg.

Cela dit, j'ai l'impression que le vrai souci, c'est surtout d'avoir mêlé presse et n'importe quoi.
Du coup, c'était surbooké à cause de vainqueurs de concours Vodkaster et AlloCiné.

Citation:
En tous cas, ca risque serieusement de flipper chez la prod' du remake en cours de Godzilla, qui va clairement surveiller le box office de Pacific Rim...

D'ailleurs, c'est la même (prod).
Godzilla a au moins son nom. Et pas de robots géants.

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Karloff a écrit:
Mufti, résiste. Je trouve pire que tu cèdes à la pression du Freak pour monter tes notes aux blockbusters après une première déception. Je te trouve tout aussi fiable que bien des foruméens ici pour ton premier avis. Te laisse pas corrompre fils.

Lol, nan mais en plus je comprends son point de vue, je pense que beaucoup seront comme lui et trouveront le scénario et les persos trop simples pour être vraiment à donf.
Perso, je reste un peu sur ma faim mais il y a des choses qui passent sans avoir besoin d'être explicitées.

Pour la lisibilité, bon bah c'est décidément subjectif. Je crois que Mufti est fan de The Bourne Ultimatum que je trouve juste bouilliesque, par exemple. Mais je me demande si son impression n'est pas due à l'IMAX.

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MessagePosté: 12 Juil 2013, 10:53 
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grunt a écrit:
Entre ça, le retropedalage suite au fail de la projo d hier ( depuis ce matin deux mails qui rajoutent des projos a tour de bras pour tous ceux restés dehors hier, la ou s ils avaient ouvert un peu plus leurs projos "secretes" a la con, la jauge aurait été mieux gérée) et une com' boiteuse - la pedagogie sur les kaiju pour le grand public a si pres de la sortie, ces affiches pas si lisibles que ça...- c'est de rien e dire qu'ils ont bossé comme des truffes. Et que ça ne va pas arranger le potentiel d'attrait grand public déja assez réduit, par le syndrome Power rangers vs Godzilla, alors que le film mérite bien mieux... En tous cas, ca risque serieusement de flippe chez la prod' du remake en cours de Godzilla, qui va clairement surveiller le box office de Pacific Rim...


Y'a aussi le fait que ça bouge pas mal en ce moment à la tête de Warner (Jeff Robinov part) et que sur Pacific Rim ils étaient hyper méfiant. Le succès du film jouera sur la continuité ou non du partenariat entre Legendary pictures et Warner, d'ailleurs.


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grunt a écrit:
Ah bon? Meme comportement de tête brulée, meme insubordination

Ca c'est dans le prologue. Après, il est plutôt calmé quoi...

Citation:
meme ou presque sens sacrificiel

Ca c'est quand même 50% des héros, non?
Moi j'étais content de pas avoir droit à un énième "Refus de l'Appel" déjà...

Citation:
D'autant plus dommage quand par moments -le souvenir de Mako- on touche a une intensité dingue.

Meilleure scène du film.

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Jack Griffin a écrit:
grunt a écrit:
Entre ça, le retropedalage suite au fail de la projo d hier ( depuis ce matin deux mails qui rajoutent des projos a tour de bras pour tous ceux restés dehors hier, la ou s ils avaient ouvert un peu plus leurs projos "secretes" a la con, la jauge aurait été mieux gérée) et une com' boiteuse - la pedagogie sur les kaiju pour le grand public a si pres de la sortie, ces affiches pas si lisibles que ça...- c'est de rien e dire qu'ils ont bossé comme des truffes. Et que ça ne va pas arranger le potentiel d'attrait grand public déja assez réduit, par le syndrome Power rangers vs Godzilla, alors que le film mérite bien mieux... En tous cas, ca risque serieusement de flippe chez la prod' du remake en cours de Godzilla, qui va clairement surveiller le box office de Pacific Rim...


Y'a aussi le fait que ça bouge pas mal en ce moment à la tête de Warner (Jeff Robinov part) et que sur Pacific Rim ils étaient hyper méfiant. Le succès du film jouera sur la continuité ou non du partenariat entre Legendary pictures et Warner, d'ailleurs.

Ils ne le sont plus depuis quelques semaines. Legendary vient de signer avec Universal.

Warner avait pas tant de soucis que ça avec Pacific Rim car c'est Legendary qui a assuré 75% des coûts.

La vraie question, c'est est-ce que Legendary pourra survivre sans les franchises DC comics propres à Warner?
Et Pacific Rim sera décisif.

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02 Avr 2018, 00:18

Massinfect Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Hellboy (Guillermo del Toro - 2004)

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Zad

36

4304

27 Déc 2008, 16:45

Zaphod Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mimic (Guillermo del Toro - 1997)

F-des-Bois

7

2384

07 Mar 2021, 15:57

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Labyrinthe de Pan (Guillermo Del Toro - 2006)

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Blissfully

90

10877

20 Juil 2008, 20:08

Vintage Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Cronos (Guillermo del Toro, 1993)

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Film Freak

24

3245

06 Déc 2005, 11:02

Jericho Cane Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Nightmare Alley (Guillermo del Toro, 2021)

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Film Freak

24

2179

04 Avr 2022, 10:25

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Crimson Peak (Guillermo del Toro, 2015)

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Film Freak

22

3497

07 Mar 2016, 10:22

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Hellboy II : The Golden Army (Guillermo Del Toro, 2008)

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David Swinton

196

18320

06 Jan 2009, 23:34

Zaphod Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Pinocchio (Guillermo del Toro, Mark Gustafson, 2022)

Film Freak

14

978

20 Déc 2022, 18:23

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Pacific Rim Uprising (Steven DeKnight, 2018)

Film Freak

11

2188

24 Déc 2018, 13:02

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

 


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