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Mais... c'est du PORNO

Au début du film j'ai eu très peur. Entre la musique de merde et l'héroïne gnagnan qui vit au dessus d'un ciné, ça m'a rappelé Hugo Cabret (que je déteste), la première heure du King Kong de Jackson, ou encore la story de Mélanie Laurent dans Inglorious Basterds. Je déteste quand mes réals préférés veulent parler de cinéma, et du coup m'emmerdent à foutre un cinéma vintage dans la moitié de leurs scènes. Stop la mise en abîme clicheton là.

J'aime pas Amélie Poulain non plus, et c'est vrai que les premières minutes de The shape of water y font penser. Heureusement, au bout de 10 minutes, Del Toro encule Jeunet la tête dans l'oreiller. Cette mise en scène, ces décors, ce format, ce grand angle... et cette créature fascinante ! Le rendu est bluffant.

Dès qu'elle est apparue, j'ai plus décroché. Empathie totale. J'ai évidemment pensé à E.T tout du long, en espérant justement que Del Toro arrive à tutoyer l'émotion du Spielberg. Mais non, et ça s'est joué de très peu. Le climax était un peu faiblard, trop petit. C'est un peu le problème du film : il part fort, et s'essouffle petit à petit dans sa seconde moitié. La faute à quelques scènes too much qui m'ont sorti du film,


Par contre j'ai aimé tous les personnages, le cast est impeccable, et ce que ça raconte est certes basique, mais très fort.

5/6

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique