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Oh shit, c'est moi qui crée ce topic ?



Un sommet de bon goût, donc.

Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore.


Bon, en fait c'était sans doute pas la peine de créer un topic pour ça... Je dois bien constater que même s'il ne se passe quasiment rien (je suppose que c'est du à l'adaptation foireuse), c'est un peu moins maladroit et mou que le premier opus, le seul que j'avais vu. C'est à présent simplement académique et kitschissimo, et même si c'est loin de respirer quoi que ce soit de bon, bah ma foi ça se laisse regarder paresseusement entre deux bâillements...

Une jolie idée (le tableau qui fuit), des allusions au christianisme bien cash, et pas la place dans le titre pour préciser que c'est de Michael Apted (ALORS QUE C'EST VACHEMENT IMPORTANT.)

2/6

Vu aussi. C'est horriblement kitsch, 2-3 bonnes idées qui surnagent [ouais le tableau ouais] dans un scénar inutile et bourré de trous et de raccourcis, c'est moins horrible que le second [0/6] et c'est grosso modo aussi naze que le premier. Les acteurs sont immondes. Tous sans exception. Et puis le discours d'évangélisation, merci la lourdeur.

1/6

Un mix royaliste-chrétien oui. Je trouve ça tout mimi ! J'adore le dialogue ultime :

"Aslan, seras-tu là dans notre monde ?"
"Oui... Mais sous un autre nom".

Mais mon Dieu qu'est-ce qu'il a voulu dire par lààààààààà ??!???, de quoi faire exploser les forums Allocine...

Ah ouais c'est plus cash que dans les deux premiers...

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Plus le discours sur la force opposée qui va tenter les héros [truc évacué à chaque fois en 2 secondes d'ailleurs]...

Mais de toute façon, faut savoir que CS Lewis considérait ses livres sur Narnia comme une introduction pour la jeunesse au christianisme.

Et ça me fait encore plus rire quand on sait, et je crois avoir déjà fait la remarque plusieurs fois ici, que dans les documentaires sur les DVD de LOTR on a les spécialistes de Tolkien qui parlent de ses potes du cercle des inklings dont Lewis faisait partie et le définissant comme un athée. Il semblerait qu'il ait été athée avant de devenir religieux à fond... Au moins chez Tolkien la dimension chrétienne est pas autant in your face [elle ne l'est pour ainsi dire pas du tout].

Après royaliste, c'est difficile à reprocher à un auteur anglais.

Oh oui, puis y a rien de méchant, mais c'est toujours zarb de voir le truc autant remis en avant (l'envie des gamins de l'être et que si on les traite pas comme des rois ça va barder, l'apparition du chaos dès que le roi est plus là, la populace immédiatement en liesse...).