Forum de FilmDeCulte

De la dramaturgie coincée du cul.

Le second degré c'est complètement 1996.

Ouais mais j'ai envie d'entendre ses arguments. Ca peut donner quelque chose de bien.

Déoslé pour le mix entre titre français et anglais. C'est la faute aux affiches dans le métro (même si en français c'est le commencement pour pas qu'on confonde avec origines, tout cela forme un pâté informe dans ma tête facilitant les confusions. De toute façon, tlm sait du quel on parle)

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I am the constant. You were always a variable.

gné?

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Grave.

Je rassure tout le monde, c'était de l'humour pour moi, je voulais juste prononcer une sentence définitive et implacable.

Mais je comprends bien ce que Charogne veut dire, et je suis même entièrement d'accord avec lui lorsqu'il sous-entend que "X-Men : First Class" est un vrai film de 2011, bien loin de ce qu'Hollywood proposait durant le dernier millénaire et en ce début de millénaire.

Tu prouves que la bouffonnerie est toujours d'actualité par contre.

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T'as fini d'être désagréable ?

Faut voir à quoi je réponds aussi...

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Putain, développe. Moi je vois vraiment pas en quoi ce First Class (/clap myself) est novateur.

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I am the constant. You were always a variable.

C'est pas franchement novateur, mais c'est à mon sens l'aboutissement du travail fait sur le super-héros pendant 10 ans. Pour moi ce film n'aurait pas ressemblé à ce qu'il est aujourd'hui s'il était sorti en 2002, c'est tout.
Et je pense qu'on n'en est qu'aux débuts. "X-Men : First Class" est un aboutissement mais aussi une porte d'entrée vers des films encore meilleurs.

J'ai déjà développé plus haut. Mais en gros, parce qu'il arrive à déployer un univers persistant en un seul film, là où il en faut plusieurs dans les productions Marvel, avec tous les écarts de qualité que ça nécessite. Et puis parce qu'il allie à tout ça une dramaturgie sérieuse (au sens de vaste ampleur), et surtout vivante.
Il est similaire à the dark knight qui essayait aussi de représenter Gotham comme un univers en mouvement et pas seulement un décor (comme le New York de Raimi ou le Gotham de Burton), mais qui à mon avis était débordé par son ambition et se retrouvait piégé par un récit trop surligné.
Là c'est pur et net, sans aspérités, sans défaut structurel, c'est le produit abouti de toute la production bancale des blockbusters US des années 2000.

Hey !

J'avoue à un moment j'ai décroché du sujet. Mais mouais quoi. Je lis ce que tu écris, et je me dis qu'on a pas vu la même chose. Subjectivité, toussa. Si certains de tes arguments sont pertinents (et percutants), comme celui de l'univers déployé, je suis plus circonspect sur le "pur et net, sans aspérité, sans défaut structurel" (surtout via la structure trop épileptique). Je pense que si on cherche à boucher les trous nécessaires dans le scénario, nécessaires justement pour créer un film "monde", on s'aperçoit que la construction temporelle du film est très relative, chose qu'on ne voit pas si on laisse porter par l"histoire, ce qui est déjà bien.

Désolé, mais pour moi, on a toujours pas atteint le film de super héros parfait.

D'ailleurs, j'ai préféré The Dark Knight, qui, pourtant, présente les mêmes défauts (et d'autres). Mais ça doit être une question de subjectivité (toujours préféré Batman à X-Men de toute façon).

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I am the constant. You were always a variable.