Forum de FilmDeCulte

Pour le coup c'est pas de la cancel culture, i.e. volonté de mettre au ban une oeuvre/un artiste, mais un changement de stratégie parce que le vent a tourné qui ne répond qu'aux mêmes volontés purement commerciales/d'image que celles qui consistait il n'y a pas si longtemps à appuyer ce genre de thèmes.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Peu importe que ce soit un thème ou une personne. On pourrait sortir le même argument pour le remplacement de Spacey par Plummer dans Tout l'argent du monde. Est-ce fait par conviction ou par pur calcul intéressé (on risque de perdre des spectateurs si on garde un mec accusé de viol dans le film)?

Mais c'est bon, l'histoire retiendra que voir de la représentation encore trop rare ou inexistante d'une diversité te gêne davantage que voir mis en avant les sempiternels même films de gens problématiques. Reste bien du côté des sales mecs.

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% de personnages trans dans les séries américaines l'an dernier: 5
% de la population américaine qui se déclare trans: 1

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sauf que ça se calcule pas de façon mathématique comme ça.
En l'occurrence, de la représentation trans dans une série destinée au jeune public a plus de poids, plus d'importance, de bienfait qu'un personnage trans dans un Sean Baker.

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Puis il n'y a pas le soir une réunion de tous les créateurs de série TV qui décident entre eux du pourcentage de trans à mettre dans les séries. Chacun fait sa série et décide, pour une raison ou une autre (bonne ou mauvaise) d'inclure un trans.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Alors vu la folie qui s'était emparée d'Hollywood ces dernières années, ça m'étonnerait même pas.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

[attention autocaricature] Si les chiffres étaient inversés (les trans 5 fois moins représentées que leur part dans la population), bizarrement l'argument mathématique on l'entendrait tout le temps.Flemme de vérifier et de toute façon on va me dire "Biais de perception" ou que sais-je, mais mon petit doigt me dit que les personnages trans sont sans doute encore plus surreprésentés dans les séries à destination des jeunes, vu que c'est une cible qui est plus branchée sur ce genre de sujets.

Et pour le coup si on adhère à la philosophie "L'art est là pour changer le monde", il faudrait plutôt appeler de ses voeux davantage de persos trans dans les séries "pour boomers" (sic).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste