Ok, je commence à piger ce qui s'est passé (c'est une des 5 signataires de la tribune publiée dans l'express en 2019 postée ci-dessus)
https://www.lunion.fr/id228935/article/ ... la-laiciteL'article est bien croquignolet (aucune collégialité ni procédure d'évaluation pour une mission aussi sensible et un truc à la limite du conflit d'intérêt, vu que le Conseil des Sages parait s'être nommé lui-même?). Une situation où c'est l'IUFM qui fait la police de l'opinion dans la recherche avec l'aide du prefet (
Nous sommes complètementaires parce qu'il vient du Ministère de l'Intérieur et moi de l'enseignement superieur, je rêve...). Et une rhétorique qui préexiste à l'assassinat de Samuel Maty au point de paraître le récupérer pour partir en croisade contre les post-colonial studies.
"L'avenir le dira" lol.
Notez que la nomination vient de la Ministre de la Fonction
publique de Monchalin et pas de la Ministre-fusible de l'enseignement Superieur (à qui on reproche de n'avoir pas eu l'aval de l'Élysée ce soir).
Le meilleur film de Mocky
Sinon la ministre et la tribune mélangent complètement post colonial studies (assez historicisantes et classiques au plan méthodologique) avec les subaltern studies, plus ideologiques et sociologisantes, issues d'une filiation gramscienne qui n'est d'ailleurs pas anti-laïque (ce serait même plutôt le contraire, avec une vision de la société à la fois matérialiste et organiciste, tendant à valoriser le nationalisme, même si elle garde l'idée de lutte des classes... elle est en fait bien plus proche de la laïcité à la française que le marxisme "classique" ou même l'idéalisme romantique). Mais peut on attendre d'un ministre qu'il connaisse ce qu'il censure ?