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SPOILERS DE PARTOUT

Est-ce qu'en 1956 le "twist" sur la signification d'Ambrose Chapel était aussi grillé qu'aujourd'hui?

Enfin loin de moi l'idée de cracher sur le seul réel retournement de situation de l'intrigue d'espionnage la plus BASIQUE du monde mais c'est un peu symptomatique de tout le film, difficile à regarder aujourd'hui sans trouver que ça ronronne avant sa demi-heure finale.

C'est jamais chiant hein, ça reste plutôt bien mené et rythmé malgré les 64 ans dans la gueule, même avec le temps pris pour l'exposition, mais sincèrement :
- Bernard meurt et dit à McKenna "Ils vont assassiner un homme d'état à Londres, essayez Ambrose Chapel"
- McKenna va à Londres et cherche Ambrose Chapel
- Quand il comprend que c'est pas un homme mais une chapelle, il y va et...les méchants y sont (en train de faire une messe de façade, ce qui n'a pas grand sens)
- ils l'assomment et les flics que la femme a appelé n'entrent pas

Puis arrive donc la dernière demi-heure avec sa scène d'opéra muette plutôt kiffante (même si pas assez tendue pour un spectateur de 2020 qui sait que la cible n'allait sûrement pas mourir) et le stratagème de la chanson (que j'ai toujours trouvé insupportable) pour retrouver le fils dans l'ambassade et qui est le seul moment où le fait que les héros soient des quidams ressort vraiment.

Parce que le reste du temps, même si j'aime bien l'idée du mauvais couple qui devient impliqué, le scénario ne peut que simplifier "l'enquête" pour rendre leur progression crédible et ne fait que temporiser avant son climax (un détour chez les flics de Marrakech, un détour chez les flics de Londres, un détour chez le mauvais Ambrose Chappel, un détour par la chapelle, etc.) sans réel rebondissement.

J'aime bien le premier plan et son carton final et les pointes d'humour (les copines de Jo, échauffourée chez le taxidermiste, le non-épilogue réglé en un plan et une "blague") mais sinon c'est pas La Mort aux trousses (pour citer un autre Hitchcock avec quidam pris dans un complot).

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Je suis loin d'être fan d'Hitchock, mais : belle critique de merde (une de tes pires, je crois), qui ne parle pas de cinéma, mais juste de scénario. On se croirait sur Allociné.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ravi d'apprendre que le scénario n'entre pas en compte quand on parle de cinéma.

Et sinon :
"To make a great film you need three things – the script, the script and the script.” - Alfred Hitchcock.

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Tu as très bien compris ce que je voulais dire : tu parles que de ça.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est tout ce que j'ai à en dire.

Je vais pas pontifier sur la qualité de la mise en scène de Hitchcock en 2020.

Après, comme je le sous-entends dans mon message, il n'y a guère que le découpage de la scène de l'opéra qui a éveillé mon intérêt. Il y a bien certains cadres de ci de là que j'ai apprécié (le premier, comme je l'ai dit, avec son lent travelling avant pour le générique, mais aussi celui avec le tigre empaillé en amorce sur Stewart en contre-plongée chez le taxidermiste) mais au-delà de ça, c'est justement un film dont le script n'offre précisément pas à mes yeux de séquence permettant à la mise en scène de briller.

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Bon, Billy, viens le fighter.

(je vais me le faire dans les prochains jours, histoire de)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

M’a laissé complètement froid à la revoyure ( il y a 5 ans), je l’ai même trouvé interminable (assez inégale dans le rythme justement). Sinon Je me demande si Hitchcock est à l’aise pour traiter cette famille toute lisse.

Et donc 5/6.

C'est dommage que ce soit trop long, mais la scène de l'opéra, elle est juste fabuleuse (on s'en branle de suspense, ce qui la rend extraordinaire, c'est surtout le crescendo qui accompagne la performance de Doris Day, laquelle vit autant le meurtre à venir que sa frustration refoulée de ne plus pouvoir chanter).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Encore une "critique" d'un Hitchcock qui se contente d'à peine plus qu'une note et quelques superlatifs et l'on parle que d'une scène.

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J'ai voulu te répondre, mais tu parles vraiment que de ficelles scénaristiques dont je me contrefous (dont la moitié, c'est des gags !), donc j'ai laissé tomber.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je parlais pas forcément par rapport à mon message.

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