Forum de FilmDeCulte

Parti avant la fin. Lors de la scène où la tatoué essaye de violer Mia Goth avant d'être lui-même achevé à coups de pied. J'avais vraiment l'impression de voir la scène du Moretti sur Henry le tueur en série qu'a posté Lohmann. Je vois bien ce qui rattache ce film à la filmo passée de Claire Denis, de Beau Travail à un Beau Soleil Interieur (marrant de voir des situations érotiques de la comédie typiquement française transposées dans la science fiction dystopique où elle deviennent inquiétantes) en passant par Trouble Every Day (Il m'a peté le nez, ressemblance du personnage d'ange de la mort de Binoche avec celui de Dalle dans le film de 2001). Le côté BD à la Transperceneige me plait, transposer un fauteuil de dentistes dans des vestiaires de piscine en arche de Noé spatiale je prends. Le cast m'intéressait (le chanteur d'Outkast notamment). Juliette Binoche qui parle comme de Niro dans Taxi Driver ça va finalement. Les scenes impressionistes de Pattison avec l'enfant sont reussies.
Mais on arrive quand-même à un récit hyperlinéaire dont l'enjeu est de voir une sorte de classe de 1ère dysfonctionnelle s'autopurger, un peu comme le dernier Gaspard Noé.
La narration est deforcée par le flash-forward initial et la voix off de Pattison, qui rendent le film assez convenu et classique malgré de afféteries (générique après 20 minutes sur la scène-clé, sur fond d' accord post-rock à la Labradford comme un surlignage au Stabilo).
Plus proche d'un épisode de Lost que de Solaris ou même Gattaca.

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

Amusant comme le film, en termes d'ampleur, est éloigné de l'image que j'en avais. J'imaginais un gros budget et je me demandais comment Claire Denis avait pu négocier ça. Au final on se retrouve face à trois couloirs en carton, et un fond noir pour symboliser l'espace. Globalement, pour ce qui est de l'histoire, des scènes (Binoche qui se masturbe), des répliques ("son beau boule"), j'ai trouvé ça complètement con.

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