Forum de FilmDeCulte

Commandant, à bord d’un supertanker, Marco Silvestri doit rentrer d’urgence à Paris, abandonner le navire. Sa sœur Sandra est aux abois… son mari suicidé, une entreprise en faillite et sa fille unique à la dérive. Sandra désigne le coupable : l’homme d’affaires Edouard Laporte. Marco loue un appartement dans l’immeuble où Laporte a installé sa maitresse et leur fils. Mais Marco n’avait pas prévu les secrets de Sandra, qui brouillent la donne…

Véritable carrière en dents de scie que celle de Claire Denis qui oscille constamment entre les cîmes et le catastrophique. Un bon gros down pour ce film-prétexte, peut-être le plus mauvais de toute sa filmo, à l'arrache (dans une période de creux créatif, c'est Maraval qui lui aurait forcé la main pour qu'elle se remette aux turbines), embarrassant d'inconsistance avec son absence de scénario et son montage en mode shuffle, des personnages qui n'ont que l’acabit de postures burinées. Un sous-texte de pédophilie glauque qui accompagne le film jusqu'à une fin en guise d'apothéose essaie de sauver les meubles en se positionnant dans le film-choc sans concession. Pour les âmes sensibles cannoises, cette volonté malaisante aura provoqué une épidémie d'envies de gerbe... Les autres se lamenteront surtout sur l'impasse dans laquelle s'est fourvoyée Claire Denis.
1/6

Vraiment le film qui interroge, avec visiblement des choix fait un peu de manière "roots", mais à l'arrivée la narration est aussi intrigante que le traitement du sujet à priori bateau s'avère direct, c'est implacable presque de nature et dépouillé toutes ces poses narratives tragiques propre au film noir.
Difficile de trouver des mots. La dernière séquence, je ne sais toujours pas quoi en penser d'ailleurs. Le film nous renvoi dans "l'impasse" dans tout ce qu'on devrait ressentir ou juger. Mais ça fascine, cette banale inhumanité, ce traitement sans filet de l'abject, et le parcours du personnage de Lindon qui affronte tout un tas de conséquence à sa vie d'aventurier, aussi bien périphérique qu'au cœur finalement de tout ce qui se déroule.

Malgré le défilé d'habitués au cast et le côté requiem compilatoire parfois, je trouve bizarrement que la cinéaste y donne moins l'impression de s’essouffler que sur ses deux précédents, enfin sauf

1,7 de moyenne spectateur sur allociné, ça l'a fait de proposer ça au mois d'août.

Racontez, c'est quoi le truc malaisant/degueux ?

J'ai trop envie de lire un jour ton avis sur le film pour le faire!

déjà que yavait peu de chances que ça arrive, là, vu vos avis, c'est mort !

Gneih ?

Bah une meuf se prend un épi de maïs dans la schneck.

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Énorme.

(J'ai tenu 30 minutes devant ce film personnellement).

Les salauds

Si ça se trouve Léo a juste chargé l'image avant de poster
Sinon j'adore comment des fiches wikipédia peuvent faire cinq kilomètres de longs aléatoirement sur certains films