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Ji-wook est un policier endurci bardé de cicatrices prêt à tout pour arrêter les criminels qu’il pourchasse, en particulier Heo-gon, un mafieux notoire et cruel. Sa jeune collègue, traque, elle, un violeur en série et tombe peu à peu amoureuse de Ji-wook. Mais elle ignore que celui-ci ne nourrit qu’un seul désir : devenir une femme…

À la croisée entre Kitano et Almodovar, Jang Jin - nouvelle pièce à ajouter sur l'échiquier du cinéma sud-coréen - réussit à allier de façon inattendue thriller et mélo pour livrer le portrait d'un personnage traversé par un véritable drame intime.

4/6

Nouvelle pièce ? Le mec a 20 ans de carrière et plus de 10 films au compteur... Et le film date de 2014, pas 2016.

Sinon, j'ai trouvé ça nase. La première heure est bien, et elle repose sur une excellente idée : un mec devenu flic pour être le plus viril possible, parce qu'il n'assume pas son rêve de devenir femme dans un pays où les transsexuels sont des aberrations. Le film n'est jamais aussi intéressant que quand il s'intéresse au milieu gay de Séoul (qui a récemment été fortement attaqué à cause du coronavirus, d'ailleurs), à son étrangeté (la clinique clandestine !), à ses personnages hauts en couleurs, à ses couleurs criardes. Le ton se fait léger, et l'exploration de la sexualité du personnage principal est assez belle, parce que dénuée de tout jugement : Jang l'autorise à se chercher, à tenter d'assumer sa féminité, et c'est le sommet de l'oeuvre.
Bref, dans sa première heure, le film est solide, malgré une musique de merde et quelques flash-backs absolument immondes (non, filmer des moments heureux dans une lumière saturée pour faire onirique, ce n'est pas original, et non, ce n'est pas beau).

Malheureusement, s'agrège à ça une bête histoire de triades qui tourne au ridicule dans sa deuxième partie : on se retrouve devant un film de vengeance sanguinolent complètement idiot et over the top, qui, malgré quelques fulgurances, n'est qu'un étalage de mauvais goût et de passages obligés sans aucune inspiration. La conclusion de l'arc baston, qui n'a aucun sens, est également confondante de nullité.

C'est pas bien.

2/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je l'ai vu celui là. Aucun souvenir. pas bon signe

J'allais écrire la même chose, hahaha. Je crois que j'ai mis 3/6.