Forum de FilmDeCulte

C'est fou comme à part Karloff on a exactement tous les même avis sur le film.

au pays des aveugles, le borgne est roi.

sinon j'ai lu le bouquin, aussi.

Ah mais non, je suis assez à donf comme Karloff en fait, hein, le film me travaille vraiment et j'ai lu le bouquin aussi, c'est juste que la fin méritait une écriture plus soignée parce que le film est hyper dense et hyper classe.

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Ballard est un de mes écrivains préférés. Il y a tellement plein d'autres de ses bouquins que j'aimerais voir au cinoche. Après c'est pas forcément facile à adapter.

Perso, je trouve ça inadaptable, le travail de High Rise est pas mal, effectivement plus concluant dans sa première partie.

Crash c'est une bonne adaptation.

Empire du Soleil surtout.

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Aussi. Après, c'est un peu part dans l'oeuvre de Ballard. Récit autobiographique qui n'a rien à voir avec ses autres faits d'armes.

J'ai envie de revoir le film. Pourtant j'étais sorti mitigé, il vieillit hyper bien en moi.

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JG Ballard compte parmi mes auteurs favoris, aussi. J'ajoute ses nouvelles, d'ailleurs publiées par Tristram en France sous le titre Nouvelles complètes (en deux volumes), avec une mention particulière pour le recueil Vermilion Sands.

Pas encore trouvé le bon moment pour voir ce film, à la diffusion restreinte, mais ça va venir.

Je rejoins malheureusement l'avis majoritaire pour considérer que c'est un film plutôt faible, peut-être le moins convaincant de Wheatley.
Même s'il veut porter une vision politique du libéralisme, une contradiction du discours radiophonique final de Margaret Thatcher, il peine à en faire un mouvement, à la faire vivre sur l'écran.

Une adaptation c'est toujours le risque de trouver une origine, une clef extérieure au film, dans un livre, une pièce de théâtre, un autre film, whatever, plutôt que de lui trouver une puissance intrinsèque, High-Rise est dans ce travers-là.
IGH est une vieille lecture et peu importe la comparaison d'avec mon souvenir du bouquin, c'est ce film qui se délite.
Le côté toc et kitsch submerge beaucoup des autres intentions de ce film, c'est un film doublement en costumes, en fait, pas trop convaincu par ce choix d'un décorum rétro 70's.

High-Rise n'est pas dépourvu de beaux moments, comme ces plans de Wilder à la danse sauvage lors d'une des premières fêtes et leur montage, scène brillante, toute la scène de la piscine est superbe, le scope est en effet maladivement beau, mais si on doit le découper en deux parties,, le film devient passablement décousu, sans m'avoir semblé pour autant bien inventif, ni dans le montage ni dans le découpage, juste un peu perdu avec une matière dont on ne sait que foutre, probable volonté de porter à l'écran tout de ce que déroulerait le roman.
(et ne parlons même pas de la puissance critique ou du caractère choquant de l'imagerie car c'est un pétard mouillé)

On peut en effet le rapprocher du Shivers (Frissons) de Cronenberg, dont l'argument et la démonstration sont proches, je préfère largement ce dernier.

2,5/6

La reprise de "SOS" par Portishead enfin dispo : http://www.electronicbeats.net/feed/lis ... oundtrack/

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Oh!

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Track retirée. La lose

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Dommage pour la deuxième heure, long clip où l'intérêt se dilue.
Mais la première heure, comme on l'a déjà fait remarquer, est excellente dans un style maniéré et dépourvu de substance mais non d'une certaine poésie.