Forum de FilmDeCulte

Des barres parallèles ? Un hommage au Monde perdu peut-être ?

Tout le film... jusqu'à son dernier plan... suit le mot d'ordre de "Life finds a way..."

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Ça ressort du 17 au 31 janvier.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

AH

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Netflix les gars, Netflix.

Victoire !

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vu au normandie en "avant-première" de la sortie post-projections spéciales, ouais, dans une salle très très bien remplie où pour compter le nombre de testicules présents, il suffisait de multiplier le nombre de billets vendus par 2.

et ouais, c'est vraiment super.
c'est une vraie histoire, avec un gros monstre à l'intérieur. mais une vraie histoire, avec des vrais personnages, que tu suis et qui t'intéressent. la carrière du film et la phrase survolée-avant-de-le-voir de la critique de ff sur le fait que c'était digne d'un blockbuster us m'avait fait craindre encore un truc formaté comme aux us, mais non, j'ai eu l'impression de voir un film japonais. c'est leur histoire, leur trauma, leur culture, la figure du kamikaze, leurs moeurs sociales, leur manière d'exprimer leurs émotions, et c'est beau et riche, émouvant parfois, et puis tu en as quelque chose à foutre, on n'a tellement plus l'habitude dans les blockbusters...!

il y aussi ce rythme et cette mise en scène. c'est élégant, c'est racé, ce n'est pas hystérique, quel bonheur. ces plans fixes, bien cadrés, cette lisibilité constante, cette solennité dans l'action, ces beaux décors mais l'important c'est les acteurs, cette sensation de réel, cette reconstitution discrète mais parfaite, quel plaisir. ces scènes bien écrites, qui transmettent des informations et des émotions, dans une histoire qu'on prend le temps et le soin de raconter, quelle émotion.

et ces scènes d'action, hyper réussies. réussies en comparaison avec la concurrence : pas de surrenchère, pas d'hystérie. des concepts simples, on ne vise pas le gigantisme, et c'est justement comme ça qu'on retrouve la notion d'impact que les scènes d'action us ont totalement perdu. dans la première scène, impact sur les personnages : on voit et on croit à leur effroi et au trauma qui est généré et devient un plot point ensuite. et impact sur les éléments : la destruction de la ville, qu'on a vu 3534 fois mais et qui est l'une des meilleures versions : là c'est le spectateur qui ressent l'effroi, on croit à la destruction, qui n'en rajoute pas, qui lui donne juste du sens. et le final, où il y a le vrai sentiment de "mais il est increvable ce truc c'est perdu d'avance" autant qu'un vrai enjeu émotionnel à la réussite ou non de initiative du protagoniste. et tout ce que dit gqj sur la bête est vrai. j'ai adoré ce que j'ai perçu du "clin d'oeil" au monsieur dans le costume, concrètement ça ressemble à ça mais en version cgi, et c'est hyper réussi, une bête vraiment originale dans ses mouvements et dans son design.

le plaisir de voir un blockbuster qui est par ailleurs un vrai film, pour des gens dotés d'un cerveau et d'une capacité d'attention de plus de 16 secondes et d'empathie avec des êtres humains, vraiment c'était quand même vraiment bien, puis avatar marche, puis celui là a smash aussi, délirant qu'ils aient juste laissé tomber comme ça.

D'ailleurs, oui, ça ne ressort pas que dans des Pathé cette fois. Pas d'excuse.

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C’est pas une sortie quand même assez limitée (quelques salles pendant deux semaines, quelque chose comme ça) ?
Edit : il sera à l’UGC Bercy

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Voilà.

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PAS TRES CENTRAL TOUT CA

#runninggag

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Netflix les gars, Netflix.

Que ce film soit porté aux nues comme un blockbuster génial prouve bien l'état catastrophique du cinéma de divertissement (notamment américain) incapable aujourd'hui de faire un film simple, spectaculaire avec de beaux personnages pour lesquels on vibre. Car c'est ce qu'est ce Godzilla Minus One, blockbuster qui ne réinvente rien, qui n'innove pas, qui n'est pas exempt d'absurdités scénaristiques ou d'effets spéciaux limites mais qui est suffisamment sincère, suffisamment émouvant et suffisamment spectaculaire pour que l'on passe deux heures fort agréables.

Mais ça s'arrête là (pour moi en tout cas). Je suis quand même à des années lumières de la sidération esthétique d'un Pacific Rim. Je trouve le film presque trop humble, trop simple, je l'aurais parfois souhaité plus énervé. Cependant une poignée de scènes emportent le morceau (notamment l'incroyable attaque de Ginza) et l'arc du personnage principal est fort, bien construit et satisfaisant. L'émotion affleure, presque forcée (notamment grâce à la pirouette finale qui étonnement fonctionne alors qu'elle est honteuse). J'avoue sincèrement avoir un peu du mal à comprendre l'emballement général pour ce bon petit divertissement basique.

4/6

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CroqAnimement votre

bah tu as parfaitement résumé les choses dans ta première phrase, pourtant. ca vient remplir un spot laissé vacant sur le marché et dans les coeurs. on peut rajouter à ça l'aspect nostalgique générationnel, si j'en crois le public de ma séance on est vraiment pile dans la génération qui a grandi et aimé les blockbusters qualis (pour moi c'était encore plus accentué, au normandie qui était la salle où je voyais tous les gros machins...).

donc c'est au blockbuster ce que que paddington est au live action pour enfant : l'enthousiasme est peut-être excessif par rapport au film pris tout seul, isolé, mais comparé à la concurrence et mis en lien avec les souvenirs, ça prend son ampleur.

Oui il y a de ça. Le public est content de voir un blockbuster qui se fout pas de sa gueule. Marvel et DC (mais pas qu'eux) ont fait tellement de mal aux blockbusters modernes.

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CroqAnimement votre

Quand je me souviens comme on a milité jadis pour que la culture geek soit "reconnue", aujourd'hui qu'elle est devenue la culture dominante, je me vois comme ça :

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rien que la bande annonce du godzilla us qui sort dans 1 mois là... le contraste est délirant.