Forum de FilmDeCulte

lol FF mais oui c'est ça. S'il y a 20 ans on nous avait dit tout ce foisonnement de films de super héros on aurait été fous mais si on avait su la qualité de merde qui allait avec...

Et oui effarant la différence avec le trailer totalement gogol du film US qui veut faire plus gros, plus fort, plus crossover mais qui fait du cinéma de porc.

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CroqAnimement votre

Après, faut rendre à César ce qui est à César : dès le 3 ou 4e Godzilla japonais, ça devient aussi gogol.

Je n'y connais rien donc je vais pas faire l'ancien mais j'ai quand même l'impression que, même au Japon, les épisodes "sérieux" sont largement minoritaires, non?

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oui mais en l’occurrence ça explique l'enthousiasme, voire l'émotion, devant ce godzilla là.
puis aussi le fait que ça applique effectivement le traitement 'sombre', respectueux, et totalement premier degré d’éléments pouvant sinon être un peu ridicules à une icone de la pop culture, qui est évidemment très post dark knight et ce qui correspond donc totalement à la sensibilité et aux goûts actuels de notre génération de cinéphiles pop.

Pareil, j'ai été trop hypé par ce brillant coup marketing qui remporte la bataille des blockbusters surtout faute de combattants valides.
J'attendais un truc simple, carré et bien fignolé de partout. Et si c'est effectivement simple et carré, j'ai un peu de mal ignorer les aspects un peu cheap de la reconstitution, la mise en scène toute plate hors des scènes d'action, des acteurs bien fadasses, en particulier le premier rôle et des facilités scénaristiques.
Si ça fait plaisir de voir un vrai film japonais avec problématiques jap, ça veut quand même dire beaucoup de temps passé à voir des personnages hurler pour des sujets parfois bien triviaux et j'ai trouvé le temps long avant l'acte final en particulier.

Mais belle réussite de résurrection du monstre quand même, il fait peur, il est méchant et on le sent. La scène de destruction de Ginza, on est sur le fil de la parodie au début avec les gens qui lèvent les yeux au ciel et s'enfuient en courant et l'équipe télé sur le toit qui commente et puis BAM, l'enième scène de destruction de ville arrive à se faire grave et choquante.

4/6

Je préfère pour ma part l'incarnation de Gareth Edwards pour son délire de mise en scène et malgré tous ses défauts.

Raciste.

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Si un film américain ou français était joué comme ça vous le toucheriez même pas avec un bâton.

Avec des baguettes ? C'est ça que tu voulais dire hein?

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Je préfère me brider sur les vannes racistes, ça pourrait faire rire jaune.

Vu hier soir, avec un réel plaisir.

En effet, le jeu des acteurs est volontairement daté, mais j'ai apprécié la partie néo réaliste dans Tokyo qui plonge nos protagonistes dans un univers réaliste. Puis, il y a un gros monstre qui attaque. D'ailleurs, pas de moral sur la bête, elle ne représente pas la nature outragée ou une métaphore écologique. Godzilla est méchant, vraiment, méchant, il ne tue même pas les gens pour les manger.

J'ai du mal à croire que le film n'a coûté que 15 millions de dollars; Les effets spéciaux sont loin d'être mauvais.

5/6

Haha mais tellement.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

“Be carefull what you wish for.”

Putain j'ai pas dû voir le même film que vous, c'est pas possible.

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Netflix les gars, Netflix.

Hahaha, perso j'ai aimé, mais je pensais vraiment qu'une partie de mon amour pour le film venait de mon tropisme nippon et l'expérience de l'avoir vu dans le ciné de Godzilla.

Tch'yes perdju.

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Minus it is.

Tout comme Art (l'indulgence en moins), je ne COMPRENDS PAS comment un tel film peut être aussi apprécié, si ce n'est pour la comparaison avec la catastrophique période de blockbusters que nous vivons depuis 10 ans.
Alors oui, dans celui-ci y'a une histoire... Mais bordel, on doit absolument la voir passer dans des dialogues aussi surlignés que ça ? Tout ce qui pourrait être classe à être suggéré dans le film se retrouve ENONCE comme une note d'intention PAR TOUS LES PERSONNAGES, c'est affligeant. Personnages qui jouent tous plutôt mal d'ailleurs - la voisine, mon dieu - Tout ce que le spectateur a déjà pigé (les métaphores sur la guerre, le sacrifice, le désir de vie, bla bla) est constamment DIT au lieu de laisser le spectateur faire son chemin. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai roulé des yeux quand les persos se mettaient à déclamer avec des intonations dramatiques dignes de novelas ce que j'étais déjà en train de penser quelques secondes plus tôt.
Dans cette optique, je trouve le film encore pire que ce que peuvent faire les américains, c'est parfois aussi bête et délicat que du Bay. Par exemple, j'étais effaré de voir le coup du à la fin révélé EN FLASH-BACK alors que tout le monde a compris ce qui s'était joué 10 minutes plus tôt avec cette fin de dialogue inaudible... Ne pas montrer ces plans aurait été tellement plus classe ! C'est Godzilla Subtlety Zéro putain.

Si au moins le spectacle était là, mais cette heure centrale est interminable, formellement extrêmement moche (que des plans fixes, dénués de composition, à la photo aussi fade qu'un Marvel tourné en Ukraine). Alors oui les apparitions du monstre sont sympa, lui-même est génial (on a toujours l'impression d'un vieux gars en costume et moi ça me fait tripper, j'adore ce parti-pris), mais y'a pas de tension, pas de rebondissement, et au contraire on doit se taper un thème musical pompier (dites-moi que c'est le thème original, pitié, ça justifiera cette daube) complètement ridicule à chaque apparition...


Ah oui, la gamine qui passe son temps à regarder l'équipe technique hors-champ et qui pleure en 1 seconde quand un assistant lui pique les fesses avec une fourchette ? Elle est mignonne oui.


Ah bah là, d'un coup, ce n'est plus un problème tiens
Je ne veux plus rien entendre sur Edwards dont la dramaturgie du moindre plan encule à sec toutes les séquences de celui-ci !

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Netflix les gars, Netflix.