Forum de FilmDeCulte

Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine.

Le Monarchverse c'est quelque chose quand même. Comment le sombre et puissant GODZILLA de Gareth Edwards a pu accoucher de cette franchise de bric et de broc, avec son lore autoproclamé totalement aux fraises et ce glissement progressif vers du quasi-cartoon, ça me dépasse.

Et pourtant je continue à aller les voir, telle une femme battue qui retourne dans les bras de son agresseur, porté par mon soft spot pour les monstres géants.

Lorsque le film a commencé, dans cet UGC Bercy où j'étais pas allé depuis quatre ou cinq mois, j'ai compris pourquoi je zappais désormais les blockbusters. Ce ton "léger", cette débauche de spectacle désincarné dès les premières minutes, ce bruit et cette fureur digitale. En même temps je me disais que c'était pas mal d'avoir fait le déplacement afin de savoir pourquoi il ne faut pas y aller, c'était comme un rappel de vaccin quoi (enfin jusqu'en 2026 avec Godzilla/Kong - Titan Wars de Deniz Gamze Erguven ou je-ne-sais-qui).

Le film a en tous cas les mêmes défauts que le précédent: déferlement digital, c'est quasiment du film d'animation ; et surtout des personnages humains sans aucune consistance. Sincèrement, c'est des cardboard cutouts de persos: la scientifique, l'aventurier blagueur, le comic relief nerd, le militaire. Ils n'ont absolument rien à jouer et surtout ils ne sont JAMAIS en danger. Ils sont juste là pour raconter l'histoire en regardant des balles de tennis. Et en même temps y a quelque chose de touchant à voir Rebecca Hall apporter de l'humanité dans ses trois scènes d'émotion, c'est beau, elle essaie de préserver son honneur, de garder un tout petit espace de jeu au milieu du paycheck.

L'aspect totalement freestyle du film, faisant la part belle aux animaux numériques et leurs aventures, est finalement ce qui fait son charme car Wingard traite ça avec un second degré semi-assumé où il va à fond dans les tropes du genre (toutes les bastons ont lieu dans des décors iconiques, les Pyramides, Rio de Janeiro... [et quand Godzilla rentre chez lui il dort dans... le Colisée]). Et les retournements scénaristiques sont d'une facilité... A un moment Dan Stevens évoque un machine nommée "Powerhouse" qu'ils pourraient mettre pour soigner le bras blessé de Kong. Toi tu te demandes comment ils vont le mettre sur le singe. Cut: Stevens pilote un aéronef et largue une machine avec un autopilote qui va automatiquement se poser et s'enrouler sur l'avant-bras de Kong, hop, on n'en parle plus. C'est le père à la fin de BAD TOYS II quoi, c'est juste un mec qui fait joujou.

Au final ça passe quand même mais franchement c'est pas sérieux. Et quand un enfant de 9 ans est d'accord pour dire que JURASSIC PARK, avec ses trente ans d'ancienneté et ses dix minutes de dinosaures, est plus impressionnant, tu sais qu'il y a un sévère problème.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

« Tu n’aimes pas parce que tu es jaloux »
« C’est pas un film pour les critiques chauvins »
« On se reverra quand tu auras fait un film à 200M$ »
« Chacun ses goûts, n’essaie pas d’imposer les tiens »
« On sait ce qu’on va voir »
« Forcément si tu t’attends à un drame psychologique »
« Si t’aimes pas t’as qu’à pas y aller » (ma préférée »
« C’est toujours mieux que les merdes réalisées en France » (par quelqu’un incapable de te citer un autre film français que le dernier Clavier)

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Bah comme la licence japonaise.


Si tu vas voir les pires aussi...

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Je kiffe la réf à un super court métrage qui date de 12 ans.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est affreux de voir à quel point, en plus d'être totalement débile (Godzilla "sauve le monde" tous les trois jours en détruisant littéralement une ville entière), le film passe à côté de son potentiel visuel en choisissant de situer son scénario dans un monde imaginaire (la fameuse Terre creuse et son concept complètement con) où tout est gigantesque et où les monstres ne croisent (presque) aucun humain. Résultat, j'ai mis quelques minutes à réaliser que Kong était "un peu" plus grand que son homologue de 2003, étant donné qu'il grimpe à des arbres de 800m ou des montages de 30.000m de haut...
Mon fils a trouvé ça trop bien. J' interroge donc (sur mon fils, pas sur le film).

0.5/6

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Manofsteelisation de Godzilla

Ca va même plus loin... Entre chaque combat, il se repose dans le Colisée de Rome, dévastant à chaque fois un peu plus la ville pour s'y rendre.
(Tu me lis, c'est gentil)

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QGJ et Cosmo ont tout dit.

A ma grande surprise, en relisant mon avis sur le précédent, j'avais été plutôt clément (c'était pas bien mais pas une bouse) et, dans un premier temps, c'était plus ou moins mon ressenti pour celui-ci aussi. La vibe de film d'aventures à l'ancienne avec sa team simili-crichtonienne fait la blague un moment avec deux-trois bastons fugaces de ci de là pour alterner avec du blabla mais très vite, la structure foireuse du film lasse (trame 1 : Kong explore la Terre Creuse et découvre d'autres singes donc un macaque gentil et un gorille méchant, trame 2 : les humains se baladent en Terre Creuse et déblatèrent du lore, trame 3 : Godzilla, complètement sacrifié, qui va lentement d'un point A à un point B puis hiberne puis reprend son chemin), les intrigues tardant à converger, se perdant dans une mythologie aussi nawakesque qu'OSEF (sérieusement, les délires avec les cristaux et la gravité, ta race).

Ayant eu des mots de ventre toute la journée, j'ai dû m'absenter pour aller repeindre les chiottes de l'UGC Lyon Bastille - le film m'a littéralement fait chier - et j'ai raté la baston entre Godzilla et Kong dans les pyramides (Ben Seresin a dû être content d'éclairer une deuxième fois la destruction de Gizeh par des combattants géants) mais si elle est semblable aux autres scènes d'action du film, elle était suffisamment fugace pour que les trailers qui ont balancé tout le film, y compris des choses qui n'arrivent qu'après le midpoint, me permettent de rattraper ce que j'ai raté.

Je suis revenu à temps pour un climax enfin situé "chez nous", même si on a sans doute un peu fait le tour des tatannes de kaiju en pleine ville et que Wingard est toujours trop nul pour que sa mise en scène réussisse à communiquer un sens des échelles satisfaisants. Par conséquent, voir des CGI claquer des CGI, bof.

J'imagine que la construction s'inspire du King Kong original (jungle inconnue de l'homme tout le film, climax en ville connue) mais le film m'a surtout rappelé Dragons 2 (monde caché, méchant qui contrôle une créature au souffle glaçant) en 4600 fois moins bien.

Le véritable spectacle jouissif était de regarder mon fils de bientôt 8 ans dont c'était le premier film de ce type (je lui avais proposé Kung Fu Panda 4 - qu'on va quand même voir ce soir - mais les affiches de celui-ci l'avait matrixé) et qui était extatique devant le moindre monstre. Au tout début, quand Kong soulève une sorte de félin et le coupe en deux, faisant couler du sang vert sur lui, mon fils c'était Keir Dullea durant la séquence de fin de 2001. Un horizon jusqu'alors complètement inconnu s'est ouvert à lui.

Comme en témoignent les séances VF en journée à Bercy, c'est un film pour gosses.

J'espère juste que ça va pas amoindrir la découverte de vrais films supérieurs comme le 1933 ou Jurassic Park.

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Fallait commencer par là. Le mien a aimé le vieux King Kong et adoré celui de 76, qu'il a regardé deux ou trois fois. Pareil pour 2003. Aujourd'hui, forcément, c'est Skull Island qu'il préfère, mais au moins il a vécu à fond les précédents.
Idem pour Jurassic Park.

[Par contre, j'ai foiré les Star Wars. Et les Rocky, qu'il découvre dans le désordre le plus total..]

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Ouais comme c'est pas culte pour moi, ça n'a pas été ma prio et c'est l'affiche de GxK qui m'a mis dans le jus (je ne l'aurais pas naturellement emmené voir ça s'il l'avait pas réclamé).


2005.


Pour Jurassic Park en fait je me fais pas trop de soucis parce que 1. c'est la même franchise donc il va pas comparer directement, 2. ça joue pas sur le même tableau, c'est finalement davantage un film d'horreur. C'est aussi pourquoi je ne lui ai pas encore montré, je pourrais encore attendre un an facile.


Moi il est à donf. Il a vu les 4-5-6 l'an dernier, on a repris récemment avec La Menace fantôme, il veut tout le temps faire des combats de sabre laser à la maison, quand on écoute de la musique, sa soeur me demande de la pop ou des comptines alors que lui réclame différents morceaux de John Williams (on a fini les Harry Potter aussi vu qu'il a torché les livres en 3 mois).

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Mais quelle merde! J'ai passé l'âge de ces conneries..... mon fils de 11 ans a adoré. Première fois où il me fait honte ( j'ai aimé aussi des nullités à son âge)
C'est moche, mal écrit, mal rythmé, d'une connerie sans fin.

Ça c'est de la critique Il te rendra la pareille dans quelques années !

Bah on a enchainé la découverte de blade runner, un monde parfait, predator, un jour sans fin. Il a adoré. je pensais son bon goût fait mais non

Le précédent est pas mal du tout. On va dire que le délire est beaucoup mieux maitrisé. Ce new empire se tient dans son premier tiers puis ça part dans tous les sens et certains passages tombent dans le ridicule.

Quelle blague c'est vraiment navet blanc et blanc navet ces deux films de Wingard.
Encore Skull Island a un côté pulp qui le rend sympa mais non merci pour la fausse piste.