Forum de FilmDeCulte

...ou dormir aussi.

Rupert Wainwright c'est un peu l'homme de tous les wagons: un train passe pour "les films du passage à l'an 2000 avec des diables" et hop, il fait Stigmata, un autre passe pour "les remakes des films d'horreur des 70's voire 80's" et hop le revoici avec Fog.

Fog formellement c'est un peu l'inverse de Stigmata (sisi, on peut vraiment étudier la mise en scène de Rupert): Stigmata c'était 12.000 filtres roses et violets sur la tête de Patricia Arquette coiffeuse lookée qui hurlait en montage super nerveux et musique du diable qui réveille, Fog c'est de la thalasso grise toute molle à la campagne, une version horreur des Dames de Cornouailles, avec en fond la musique de Bonne nuit les petits à chaque apparition dudit brouillard *allez c'est l'heure maintenant*.

C'est con, horriblement joué (Tom Welling, le maître nageur qu'on essaie de te faire passer pour un marin des mers salées...une espèce de concombre en salade avec sa partenaire Maggie Grace, pas en reste du tout), et ça ne fera peur qu'à ta grand-mère qui a 27 de tension. Sinon je vois pas. J'aime bien cependant la façon dont Selma Blair cache à peine qu'elle s'emmerde *bon maintenant je vais me faire un brushing*.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

On était prévenu, on avait vu comment ça allait se passer, mais pour autant on l'a bien eu dans le cul.

C'est si mauvais que l'on peut en faire une parodie parfaite par un simple et léger remontage...Tom Welling a un peu de barbe mais il ressemble autant à son personnage qu'une chaussette "Wednesday" convient un Dimanche...

Bref, du rire, beaucoup, des larmes, un peu (ça dure une heure trente)...

0.5/6 pour les fessiers pas assez exposés de Selma Blair (MOUAHHHHHHHHHHHHH) et Maggie Grace (mouuaaaahhhhhhh)

Dans l'ensemble, il y a finalement assez peu de surprises au cinéma. J'ai réalisé récemment que le nombre de films qui sont exactement ce à quoi on s'attendait représentent une écrasante majorité.

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any man's finest hour, his greatest fulfillment of all he holds dear, is the moment when he has worked his heart out in a good cause and lies exhausted on the field of battle - victorious.
- Vince Lombardi
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