Forum de FilmDeCulte

Film-culte de mon adolescence que je n'avais pas revu depuis un bon bout de temps.

Moi je trouve ça vraiment génial. Un peu comme pour CONTACT, et aussi (rien à voir) pour MASTER AND COMMANDER, ce que j'aime c'est cet attachement aux faits, aux détails, aux manières de faire, à la technique. Le film d'aventure scientifique. Je trouve ça génial.

Là on est en plein dedans. Le film est détaillé, intéressant, superbement reconstitué. Et il a du souffle tout en gardant les pieds sur terre: il reste cynique, tragique, drôle.

Les acteurs sont tous très bons et parfaitement castés par rapport à ce qu'ils dégagent. J'adore comment chacun a ses petites caractéristiques, l'un hot shot, l'autre charismatique, l'autre plus reservé...

Et au dessus de tout ça y a la figure quasi-absente de Chuck Yeager, superbement incarné par Sam Shepard. C'est une de mes thématiques, ça: le mec qui était le meilleur de tous, mais qui n'a pas la bonne attitude, où dont y a quelque chose qui cloche sur le CV, et hop, il disparaît de l'histoire.

C'est pour ça que je suis à fond sur cette fameuse scène, à la fin du film, où les astronautes sont tous remerciés par le gouvernement lors d'un grand gala, et que pendant ce temps Yeager, tout seul, prend un avion (le film serait fait aujourd'hui, t'aurai des mecs en train de l'empêcher de décoller) et monte le plus haut possible jusqu'à quasiment accéder à l'espace... et son avion part en vrille. C'est beau, bouleversant, super classe.

Pffff... non vraiment je respecte vraiment ce film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui, superbe film sur, finalement, ceux qui ont échoué. Que ce soit Yeager dans sa base totalement abandonnée ou le projet Mercury qui ne fera que courir après les russes.

C'est drôle, avec de belles trouvailles visuelles. Et en effet, cette narration à deux plans avec cette scène finale trouve tout son sens.

j'adore, c'est super bien fait.

DANS MES BRAS!

J'approuve et plussoie chaque mot ci-dessus.
The Right Stuff, c'est le film de mon enfance par excellence! Jamais je n'oublierai l'excitation avec laquelle notre papounet nous "vendait" ce film quand il passait à la télé... Première vision qui m'a énormément marqué et qui en a engendré plein d'autres. Dont une il y a peu de temps, pour reconfirmer une fois de plus à quel point ce film est formidable.

Gros gros 6/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon ben tout pareil que vous tous et idem gros gros gros coup de coeur pour le personnage de Yeager. Shepard est vraiment parfait. Et comme Qui-Gon j'aime le côté on vous montre les coulisses, les détails. J'aime aussi toutes ces scènes avec les femmes des pilotes qui sont vraiment très bien traitées, rien à voir avec un <b>Apollo 13</b>.

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Suite au post de Cosmo dans la section top, je découvre, et j'ai trouvé ça très solide, peut-être surtout par une caractéristique qui a complètement disparu des blockbusters contemporains : la capacité de de filmer l'étrange, la digression, de marquer la péripétie du sceau de l'inconnu (je pense à la chevauchée du début, ou encore le montage parallèle aborigènes / orbite, mais le film regorge d'exemples de ce type). Ensuite, si l'ensemble est parfois pompier et démonstratif (et c'est pas aidé par la musique, abominable), ça a une vraie personnalité, c'est souvent très drôle, et j'ai pas vu les 3 heures passer.

4,5/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Découvert hier soir et en effet c'est très bon. Le film m'a fait penser pas mal à First Man, je pense que c'est une référence évidente de Chazelle. On y retrouve cet aspect un peu hard science et surtout cette espèce d'absurdité dans la course à l'espace où les pilotes ne sont finalement que des chimpanzés améliorés et des figures médiatiques marketings. La construction du film est passionnante et très osée avec ce personnage fascinant de Yaeger, d'abord figure centrale du film, premier héros, qui en est exclu brutalement et qui va se contenter d'être spectateur. On se rend vraiment compte devant ce film à quel point le cinéma hollywoodien s'est aujourd'hui appauvri, tant il semble hors du temps. Les morceaux de bravoure sont très minimalistes, on passe peut-être 15mn dans l'espace sur un film de 3h... J'aime beaucoup aussi comme le dit Castorp les quelques moments un peu autres comme cette chevauchée inaugurale qui fait un parallèle assez subtil entre le cheval, les pionniers, et l'aviation, les aborigène en effet ou John Glenn entouré de lucioles (on ne saura jamais de quoi il s'agissait). Le montage aussi fait la part belle à la rupture, à l'ellipse surprenante, comme le retour de John Glenn dans l'atmosphère où en un cut Kaufman annihile tout suspense artificiel. Et comment ne pas mentionner ce casting dingue avec tous ces jeunes qui brilleront par la suite (Ed Harris, Dennis Quaid, Sam Shepard, Fred Ward, même Lance Henriksen et Jeff Goldblum) ? Après on retrouve quelques oripeaux un peu lourdauds d'un certain cinéma académique comme la BO assez pénible mais c'est une chouette découverte.

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CroqAnimement votre

Ca y est j'ai envie de le revoir...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Revu genre en 2019, toujours aussi fort, à contretemps, Art Core a intégralement formulé les choses.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui film avec une vraie singularité...et j'aime bien le score de Conti

Revu le film aussi il y a pas si longtemps. C'est assez admirable. Surtout dans cette capacité disparuedans les blockbusters de prendre son temps, de développer pleins de personnages ( aucun n'est délaissé). Le film est long non pas pour remplir d'action mais pour raconter l'humain et de donner l'impression de temps qui passe. C'est assez proche en cela d' un danse avec les loups.

Très juste!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

No bucks, no Buck Rogers.

Tuerie de A à Z : la figure de la Mort qui annonce les décès des pilotes, la "poursuite" à cheval de Yeager et sa femme, les tests entre pilotes, le poids des médias et la fabrication des mythes, Lyndon Johnson qui pète les plombs quand il ne peut pas rencontrer la femme de Glenn, les moments de triomphe avec Shepard et Glenn, le moment tragique avec Grissom, Yeager qui revient en mâchant du chewing-gum et, oui, le moment mystique avec les Aborigènes... C'est aussi épique que stimulant : ça va au-delà de la simple glorification de l'Histoire officielle et ça touche du doigt ce qui pousse l'humanité toujours plus loin.

Je demande si Soderbergh y a pêché l'utilisation du Clair de lune de Debussy pour Ocean's 11 : l'équipe qui se retrouve après le périple et qui partage un moment de cohésion silencieux.

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Je vous aime.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"