Forum de FilmDeCulte

Dans la vie, y a des mecs comme Philip Noyce.

# 1977 : Backroads
# 1978 : Newsfront
# 1982 : Heatwave
# 1987 : Echoes of Paradise
# 1989 : Calme blanc (Dead Calm)
# 1989 : Vengeance aveugle (Blind Fury)
Pas vu.

# 1992 : Jeux de guerre (Patriot Games)
3/6

# 1993 : Sliver
1/6

# 1994 : Danger immédiat (Clear and Present Danger)
3/6

# 1997 : Le Saint (The Saint)
2/6

# 1999 : Bone Collector (The Bone Collector)
1/6

# 2002 : Le Chemin de la liberté (Rabbit-Proof Fence)
# 2002 : Un Américain bien tranquille (The Quiet American)
# 2006 : Au nom de la liberté (Catch a fire)
Pas vus.


Je sais pas ce que valent ses premiers films, mais comme d'autres réals australiens expatriés, sa carrière US est pas très reluisante (une pensée pour Russell Mulcahy et Simon Wincer).

Et je sais pas de quel placard on est allé nous le sortir pour réaliser ce blockbuster avec la star féminine du moment, mais faut pas s'étonner du résultat. Tu vas chercher un mauvais papy, bah t'as un mauvais film.

Que ce soit au niveau du scénario ou de la mise en scène, le film a 5 à 15 ans de retard.
Ca commence comme un sous-James Bond (le début est le MÊME que celui de Die Another Day), ça continue comme un sous Le Fugitif/U.S. Marshall (l'accusation à tort + le personnage de Chiwetel Ejiofor directement repris de celui de Tommy Lee Jones + la fuite en sautant sur le toit d'un long véhicule en mouvement), et ça finit comme du sous-Bourne ("je marche sur des rebords de fenêtres pour échapper aux agents du gouvernement et je fais des trucs McGyverien de bric et de broc pour m'en sortir").

Je suis pas surpris de voir le nom de Kurt Wimmer au scénario, habitué des ersatz (Equilibrium, le sous-Matrix/Gatacca) et aussi des rebondissements à outrance (cf. La Recrue).
Oui parce qu'ici, c'est le grand walou.
A la limite, tout le long, c'est moyen, totalement anodin et vu mille fois, mais le dernier acte, c'est juste n'importe quoi. Les retournements s'enchaîne de plus en plus vite au fur et à mesure qu'on fuse vers le climax et chaque twist se fait encore plus hénaurme que le précédent. La jauge de crédibilité du film baisse de manière fulgurante à chaque minute, c'est assez incroyable.

J'en vois déjà qui excuserait ça en prétextant qu'il s'agit d'une série B (cf. le flashback explicatif vulgos du début) mais c'est plutôt digne d'un DTV foutage de gueule sur la fin.

Et à la limite, on pourrait excuser tout ça si l'action assurait mais c'est ultron-fonctionnel (les corps-à-corps super courts) et parfois confus (la scène en bagnole) ou alors carrément mal foutu (la scène dans la cage d'ascenseur pourrait être énorme mais c'est découpé avec les orteils).
La mise en scène est tout simplement dénuée de la moindre idée.

Je comprends pas.
Y a zéro talent là-dedans.
Ca me fait mal de voir Schreiber et Ejiofor là-dedans (dédicace aussi pour mon pote Andre Braugher qui apparaît à dix minutes de la fin et qu'on voit dans 5 plans, muet, avant qu'il ne crève, y a eu des coupes là).
Ca me fait mal de voir ce genre de trucs mal fichus et banalissimes marcher au box-office (y a eu des cartons plus pourris mais ces films ont généralement un argument de vente, ici y a rien d'original).

Pendant les deux-tiers, c'est regardable, donc je vais pas être méchant, mais bon, c'est vraiment sans intérêt et la fin se fout de la gueule du monde.

2/6

Et vu la fin ouverte et le succès, vlà la nouvelle franchise pourrie qu'on va se taper.

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Globalement d'accord avec toi, même si je suis plus indulgent (pour l'instant, 3/6) parce que ça m'a fait plutôt du bien de voir un film old school typé 90's qui pête pas plus haut que son cul, avec peu d'effets spéciaux ultron-voyants et un sérieux de série B décontracté (l'héroïne qui dézingue 30 mecs en claquant des doigts, par exemple). Bon, ça reste très moyen et c'était je pense une séance nostalgie rétro donc pas un moment de cinéphilie.

Tain j'avais même pas capté que c'était un film de Philip Noyce ce truc.

J'ai pratiquement rien vu de lui. J'ai un bon souvenir de A Quiet American, mais Sliver et Rabbit-Proof Fence c'est du 1/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Entièrement d'accord, on a l'impression de voir un film des années 90 qui s'essaie à se donner un ton bournien completement raté. L'histoire est abracadabrantesque au possible et en même temps totalement prévisible du début à la fin. Sinon je note qu'Angélina est trés crédible avec les armes à la main dommage que ce soit dans un film baclé comme celui ci. J'ajouterais qu'une fin à rallonge comme celle de Salt c'est interdit, surtout que son seul but est de lancer une franchise hypothétique.



2/6 pour angelina qui m'a plu avec les guns à la mains

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Je voulais poster LA MÊME CHOSE.

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Ah ouais on l'oubliait Noyce. J'avais plutot apprécié son Dead Calm (et son trio australiens: Billy Zane, Sam Neill, Nicole Kidman) qui avait rapporté quelques awards australiens d'ailleurs. Bon la carrière US semble bien morte.

Le truc c'est que bon on en a marre de voir Angelina avec des flingues jouant l'espionne (ceci dit quelle actrice est aussi "physique" qu'elle aujourd'hui ? j'en vois pas des masses).
Le vieux complot tout droit sorti des années 90 et séries d'espionnage.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Encore un film "poudre aux yeux", efficace dans son propos qui est d'en mettre plein la vue avec la petite soeur de Lara Croft ( ah, la scène de la cage d'ascenseur ) et de ne pas trop solliciter l'esprit du spectateur.
Calme blanc est largement au-dessus.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Dla merde. 1/6.

Je l'ai vu en salle et la projection s'est interrompu (prob technique) 20 minutes avant la fin... bah j'étais bien content... puis ils ont réussis à relancer et j'ai du voir la fin...

MORTDELOL

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Netflix les gars, Netflix.

Ah oui, elle brouille toutes les caméras avec un extincteur, sauf la dernière ou elle utilise son slip. Et c'est même pas pour l'enlever de la caméra après hein.