Jerzy Pericolosospore a écrit:
C'est marrant, Freak, comme tu brandis rapidement ton carton rouge, ta fin de non-recevoir. Tu escamotes l'essentiel de mon argumentation, en la réduisant à quelques adjectifs périphériques, mais dont je développe la teneur.
Mais je ne réduis rien du tout...comme tu dis, tu en "développes la teneur", je vais pas recopier l'intégralité de tes messages pour te répondre, si?
Ton argumentation - fouillée, je ne l'ai pas nié une seule fois - vise à appuyer ces "adjectifs", non?
Tu trouves le cinéma de Spielberg paternaliste. Pourquoi? Parce que [insérez ici l'argumentation].
Je ne vais paraphraser chacun de tes messages pour te répondre, si?
Alors faut arrêter de se cacher derrière ces excuses "tu réduis nia nia nia", je réduis quedalle.
Je l'ai lu ton argumentation, je l'ai comprise, et je ne la réfute pas.
Je suis juste pas d'accord.
Citation:
Ensuite, tu évacues l'ensemble dans l'affrontement "'d'opinions": "tu as ton point de vue, j'ai le mien", ok basta.
Désolé de sortir l'inévitable carte "chacun ses goûts" mais le fait est que ça fait maintenant plus de 10 ans que je discute de Spielberg (et de cinéma) avec divers gens de divers horizons et à force, y a un moment où tu déclares forfait...non pas parce que ton interlocuteur t'a convaincu mais qu'il paraît tout simplement impossible de concilier les deux points de vue.
Je continue encore parfois quand je sens qu'une certaine évolution est possible (comme avec Karl) même si elle n'est pas garantie (comme avec Karl bis) mais quand justement je lis une argumentation comme la tienne, autrement dit l'avis détaillé et réfléchi d'une personne dont l'opinion va si radicalement à l'encontre de ma vision des choses qu'il me sera alors impossible de faire partager mon point de vue à cette personne et vice versa, alors je préfère éviter de perdre du temps et de l'énergie sur des débats qui resteront inéluctablement STERILES.
Citation:
Mais non, j'essaie de développer un embryon d'analyse critique, justement, qui permette de sortir de la simple adhésion ou désaffection du "jugement de goût", assimilé au jugement d'agrément (moi, ça me plait, toi, ça te plait pas, etc).
Comme je te l'ai dit, ce que tu dis n'est pas "faux" (contrairement à ce que dit Karl), c'est juste que tu y vois la marque de l'industrie, du mainstream, du bien-pensant, du confort, etc etc et nombre de qualificatifs péjoratifs pour un cinéma qui demeure, en bien ou en mal, la vision du monde d'un auteur, l'expression d'un artiste, et donc ouvert à mille et uns points de vue, y compris celui de gens qui n'y verront aucune tare (et quitte à parler de propos "réducteurs", les termes que tu emploies le sont bien plus que tout ce que j'ai pu écrire sur ton argumentation).
Citation:
Spielberg ne sait pas traiter les rapports humains autrement que réduits à ce schéma).
Ne "sait" pas ou ne "veut" pas? Ca peut tout aussi bien être un choix et au final, c'est ça qui ne te plaît pas chez lui, ce choix, mais tu préfères employer un terme réducteur comme indicateur d'hypothétiques "limites" du réalisateur...
Tu vois ce que je veux dire? Dans ta manière de t'exprimer, tu IMPOSES des vérités sur l'oeuvre d'un réalisateur...je ne peux pas, je ne veux pas, et je ne sais pas discuter avec des gens comme toi.
Il ne s'agit aps de se retrancher derrière des parades style "chacun ses goûts etc.", non c'est juste un constat d'échec.
Il m'est impossible de discuter avec des gens comme toi.
Et si ça fait de moi quelqu'un à l'esprit fermé alors soit, j'assume entièrement.
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