Forum de FilmDeCulte

Je sais pas où tu as vu ça. La réception du film avait été plutôt mitigée (et à raison).

Après je comprends qu'on n'aime pas. Mais découvrir Romeo+Juliette à 14 ans ça a été vraiment charnière dans ma cinéphilie donc j'ai une vraie affection pour Luhrmann.

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CroqAnimement votre

RottenTomatoes :
Elvis : 78%
Gatsby : 48%
Australia : 55%
Moulin Rouge : 76%
Romeo + Juliet : 73%
Strictly Ballroom : 89%

Metacritic :
Elvis : 64/100
Gatsby : 55/100
Australia : 53/100
Moulin Rouge : 66/100
Romeo + Juliet : 60/100
Strictly Ballroom : 72/100

IMDb :
Elvis : 7.8/10
Gatsby : 7.2/10
Australia : 6.6/10
Moulin Rouge : 7.6/10
Romeo + Juliet : 6.7/10
Strictly Ballroom : 7.2/10

AlloCiné Presse :
Elvis : 3.8/5
Gatsby : 2.8/5
Australia : 2.8/5
Moulin Rouge : 3.7/5
Romeo + Juliet : 1.4/5 (mais y a que 5 critiques)
Strictly Ballroom : pas de note

AlloCiné Spectateurs :
Elvis : 4.3/5
Gatsby : 3.9/5
Australia : 3.1/5
Moulin Rouge : 3.8/5
Romeo + Juliet : 3.7/5
Strictly Ballroom : 3.5/5

Forum :
Elvis : 4/6
Gatsby : 2.74/6
Australia : 3.14/6
Moulin Rouge : 3.8/6
Romeo + Juliet : 3.31/6
Strictly Ballroom : 2.58/6

En gros, il n'y a que sur IMDb et AlloCiné Spectateurs que le film a une moyenne haute. La populace quoi.
Partout ailleurs, c'est le plus mal reçu ou le deuxième plus mal reçu.

Allez coucouche panier.

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Réa et montage hystériques jusqu'à des accélérés nawak de cartoon, acteurs en roue libre, chansons connues et donc complètement ennuyeuses à mes yeux, décor magnifique rendu invisible à cause des plans qui ne durent jamais plus de 12 images, l'enfer.
Je préfère tout de même Romeo + Juliet (que j'avais adoré à la première vision parce que... Je ne connaissais rien de l'histoire). La seconde vision a été fatale.

De toute façon on ne peut pas caster John Leguizamo et faire un bon film...

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Netflix les gars, Netflix.

Dis-moi que t'as jamais vu L'Impasse sans me dire que t'as jamais vu L'Impasse.

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J'ai vu L'impasse.

Pas mon style de film évidemment mais je me souviens avoir trouvé ça objectivement très bien.

Et Encanto PUTAIN FAUT QUE JE TROUVE LE TEMPS DE ME LE FAIRE *mais j'ai débranché mon projo donc ce ne sera pas tout de suite*

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Netflix les gars, Netflix.

Oui Moulin rouge avait eu effectivement une bien meilleure réception par rapport à Gatsby. Après, je situais par rapport aux autres Luhrmann. Je disais pas que la réception de Gatsby avait été bonne dans l'absolu et, pour préciser, je me situais uniquement dans le référentiel presse française . Aucune idée de la réception internationale.

@Freak : prends des renseignements sur l'évolution de la notation sur allociné. La réception presse d'Elvis, que je n'ai pas vu, est similaire à celle de Gatsby.

Je vous laisse.

Qui ont eu meilleure réception aussi, à part Australia (et encore).


C'est le seul référentiel qu'on a. On va pas se baser sur tes souvenirs des quelques headlines que tu as vu à l'époque.


Non.


Voilà, dodo.

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Bon ben moi j'ai beaucoup aimé. Aisément l'un des meilleurs Luhrmann, l'une des ses vraies réussites. Faut bien le dire: quand son style (exubérant, iconique, électrique voire frénétique) colle au sujet, eh ben ça marche. Et là ça fonctionne à fond! Bordel, cette première heure, c'est juste dingo (voyez ce film en SALLE bordel) et ça épouse parfaitement l'électrochoc qu'Elvis a su provoquer dans cette Amérique puritaine des sixties. Ca se calme un peu par après et c'est bien normal, là encore c'est en adéquation avec le parcours d'Elvis. J'aime beaucoup le fait que ce soit le Colonel Parker le narrateur (cool de voir Hanks dans un rôle d'enflure comme ça), ça crée une double distance vachement intéressante. Un ovni pareil, il fallait que cela soit raconté d'un oeil extérieur (comme Salieri dans Amadeus), et puis le fait que ce soit le grand gourou qui raconte son pantin rend le récit tragiquement grinçant. C'est vrai, on "survole" pas mal tout ce qui se joue, mais le film parvient vraiment à prendre le pouls à la fois de son pays, de son époque, et de la légende que fut Elvis. Et ça m'a captivé de bout en bout.
Que dire d'Austin Butler.. J'en avais peur car je trouvais qu'il avait une tête à claques, mais en fait il est exceptionnel. Putain quelle perf...
Bref cet ELVIS rejoint les rangs de Walk the Line et Rocketman, ces biopics musicaux qui rendent un magnifique hommage à leurs légendes, et qui sont élevées et emportées par leur acteur principal qui chante lui-même (putain ça change tout), et par une mise en scène qui se met au diapason du personnage.

Même note du coup: 5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu m'avais convaincu avec la comparaison avec walk the line que j'aime beaucoup. Puis tu as comparé avec Rocketman que j'ai trouvé particulièrement mauvais.

Le film n'a rien à voir avec l'un ou l'autre à vrai dire.

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Les trois films sont effectivement vraiment différents mais je les relie par leur réussite (à mes yeux). (leur seul vrai point commun c'est que l'acteur chante lui-même)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En tout cas ça bide. Le film a dû être très cher en plus.

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CroqAnimement votre

La France se garde pour le biopic de Geonny.

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Film Freak a tout dit.
Comme lui, je ne comprends pas trop le concept en fait. Ça se veut biopic mais ça survole des milliards de trucs et ça met l'emphase sur d'autres complètement anecdotiques. Ça se veut épouser le point de vue de Parker (bonne idée au demeurant) mais Luhrmann ne parvient pas à le maintenir, et s'écarte régulièrement de ce chemin pourtant original. Ça se veut une parabole sur l'amour mais Priscilla n'existe quasiment pas. En fait j'ai eu l'impression de voir un film de 4h30 charcuté par un monteur pour parvenir à en enlever la moitié.
C'est loin d'être nul, il y a même pas mal de passages qui fonctionnent, mais au final rien n'a de poids, rien n'est construit. Si au départ j'ai adoré le fait qu'on ne montre PAS la rencontre entre les deux personnages principaux, au final cette scène manque cruellement, car elle réduit les deux persos à des contrats entre eux. Aucune amitié, aucune confiance n'est réellement montrée, on ne sait rien de la relation entre ces deux êtres. Tout est factuel. Et comme d'hab, quand le montage se fait frénétique, on sort encore plus de l'émotion pour regarder... de bêtes clips, tous un peu voire beaucoup trop longs. Et souvent un peu ringardos. C'est bien dommage parce que dès que le film prend un peu son temps, il devient vraiment chouette (tout le passage avec les deux nouveaux managers par exemple).
Alors certes le montage musical est béton (les ziques style reprises ou mash-ups sont vraiment sympa), la lumière est classe, les décors et les costumes assurent et surtout l'acteur principal est absolument génial (il sauve le film pour moi)... Mais je reste sur ma faim. Et je crois que c'est la première fois que je trouve Hanks pas top, dirigé de manière pas du tout subtile pour balancer uniquement des punchlines de fin de séquence mais sans avoir, là encore, de véritable poids (sauf son embonpoint LOLILOL).

La toute fin est en sens complètement à l'image du film : on essaie de nous faire croire à une histoire d'amour tragique... que presque rien n'est venu nous montrer avant. On nous balance un fondu enchaîné de la mort de Parker en plein milieu d'autres plans qui n'ont rien à voir, en mode "c'est bon les gars on l'a montré". On nous montre un Elvis drogué l'espace de 2 minutes de film, alors que toute sa fin de vie a été un chaos total dû à ses addictions. Tout est expédié, torché.
Je serai curieux de savoir s'il existe un montage plus long (et si oui, j'aimerai le voir).

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Netflix les gars, Netflix.

Luhrmann parle d'une version de 4h.

D'ailleurs, il s'apprête à sortir, sous forme de série, la version six heures de...Australia.

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