Forum de FilmDeCulte

L'histoire de Scott Hastings, jeune champion de danse qui se rebelle contre la toute-puissante Fédération en introduisant ses propres figures contre celles imposées par les concours.

Dès son premier film, on reconnait facilement la patte agressive de Luhrmann: love story archétypale envers et contre tous, goût pour les paillettes par tonnes, montage tout fou et comique bouffon, une recette qui s'applique à Ballroom Dancing comme Roméo+Juliette et Moulin Rouge!. Pas avec le même succès selon moi, le désir d'associer Shakespeare à cette sauce tenant plutôt de la fausse bonne idée pour un résultat très lourd (mais peut-être que je l'apprécierai davantage aujourd'hui), alors que le décor et le souffle musical de Moulin Rouge! permet à Luhrmann de s'exprimer pleinement.

Bon là, les danses de salon...j'avoue que j'ai pas réussi à m'y intéresser une seconde. Il y a une ampleur visuelle dans Moulin Rouge! qui permet de passer au-delà de l'histoire et des persos juste archétypaux, de simples prétextes à un hénaurme spectacle spectacular spectacular. Ici ça traine la patte, les enjeux sont vraiment hyper paresseux sans que rien, formellement, ne vienne transcender ça (que ce soit le déroulement du concours, l'histoire d'amour, le vilain canard devenu cygne etc), et les acteurs trop fadasses - même s'ils remuent super bien leurs petites fesses. Je trouve le film crispant, indigeste, et plutôt tartignole.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est amusant, le pere
Lhurmann avec la meme recette signe 3 films radicalement opposes sur le spectre qualitatif (bon j'ai pas vu Ballroom Dancing, mais ce que tu en dis rejoins le sentiment qu'il me donne). Donc soit une adaptation Shakespeare couillue mais brousoufflee et pete couille a la longue et un chef-d'oeuvre... Etrange.

Son premier : 3,5/6
Son second : 3,5/6
Son troisième : 4,5/6
Son quatrième : Hugh Jackman/6.

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Je trouve justement que les trois films ont les même défauts. Du clinquant mais une peine énorme à filmer quelque chose une fois que les numéros s'arrêtent.

Exactement, d'ailleurs les défauts dont je parle à propos de Ballroom pourraient aussi s'appliquer à Moulin Rouge!, sur la paresse des enjeux par exemple, mais sur le même canevas il en fait autre chose. Ballroom Dancing c'est un peu Moulin Rouge! version téléfilm fauché chez les ploucs, et tout de suite le cast grand standing (Kidman vs une nana qui fait de la danse de salon en vrai), la direction artistique impressionnante, le souffle romanesque en prennent pour leur gueule. L'ambition n'est certes pas la même mais d'un côté ça marche, de l'autre non selon moi.

Je reste très curieux sur Australia vu qu'a priori on est plus sur le grand format de Moulin Rouge! que la modestie de Ballroom (ou l'exercice casse gueule de Romeo). Et puis il lui faut des acteurs qui dégagent quelque chose de fort pour porter ses personnages souvent basiques, Kidman et Jackman me semblent bien pour ça. L'histoire d'amour de Moulin Rouge! marche grâce aux acteurs là où celle de Ballroom échoue en partie à cause d'eux.

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Doll, it's a heartbreaking affair

En même temps, c'est censé n'avoir rien à voir avec sa "trilogie Rideau Rouge"...c'est plus du film épique comme aurait pu l'être son Alexandre...
Je doute pas qu'on retrouvera des trucs en commun mais ça risque d'être relativement différent.

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J'espère en tout cas que ça sera assez différent parce que ça risque de devenir un peu répétitif sinon...mais ça m'étonnerait que son style qui s'identifie au bout de 7 secondes dans ses trois premiers films soit étouffé d'un coup vers tout autre chose. Je voulais dire que la Luhrmann's touch et son énergie parfois hystéro collaient mieux à du king size (Moulin Rouge!, Australia?) qu'au texte de Shakespeare et les amourettes de danse de salon.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je sais pas... Oui... les "defauts" de Moulin Rouge se changent en qualites chez moi. C'est grandiloquent, c'est outre, c'est la limite du bon gout, mais ca passe parceque comme le dit Bliss, y'a une ambition demesuree qu'il n'y a pas sur les autres films. c'est le bigger than life qui fait que tout passe (chez moi), parcequi'il y a ces immenses decors, ces acteurs qui s'investissent a fond (enfin on retiendra surtout Kidman et Broadbent, parceque McGregor a une tete de niais du debut a la fin, meme s'il se debrouille bien) sur des personnages simplissimes.
Tu retire les moyens, ca n'aurait aucun interet.

c'est souvent le cas d'ailleurs dans les fresques, les aventures archetypales... tu retires totu ce qui va faire vivre l'univers, il te reste que l'histoire debile de 2 nains qui vont jeter un anneau dans un gouffre et qui s'en vont.

Pfffffffffffffff c'est ridicule de dire ca sans avoir vu le film...

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c'est bien pour ca que je precise BANANE! Alors tu fais comme dans l'infanterie...

Au contraire (je ne parle pas de R+J parce que c'est un peu à part) mais la danse sportive c'est justement le seul univers dans le milieu de la danse dont l'esthétique intrinsèque est EXACTEMENT la même que le style hytéro clinquant de Baz Luhrmann. Ce que je veux dire par là c'est que si il y a bien un film au monde qui justifie l'esthétique à la Luhrmann c'est bien Ballroom dancing. La danse sportive c'est vraiment un univers de paillettes, de poudre aux yeux, de putes cramées aux UV, de couleurs flamboyantes, etc... ce que l'on voit dans le film c'est pas seulement propre à Baz, c'est aussi et surtout propre au milieu de la danse sportive...

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Il faut arrêter de comparer ses films précédents à Moulin Rouge... J'adore ce film, c'est certainement son plus aboutit, son meilleur de façon objective, mais il est pour moi son film le moins personnel, le moins original, le plus commercial. Moulin c'est du Bollywood à la sauce américano/australienne, c'est du Busby Berkeley modernisé. C'est un excellent film, que j'adore, mais c'est un film de la facilité à mon sens...

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J'avais bien aimé à l'époque Ballroom Dancing car comme le dit Julilo, le côté hystérique de la danse sportive correspond bien à l'ambiance lhurmanienne.
Et puis mon côté midinette aimait bien le petit cul de Paul Mercurio et l'amourette du vilain canard qui devient cygne.
Mon Lhurman "préféré" restera Romeo and Juliet, mais c'est une autre histoire.

Ha ben pareil. Objectivement le meilleur c'est Moulin mais perso mon préféré c'est R+J pour tout un tas de raisons...

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Je n'avais pas revu le film depuis perpète, je viens de le revoir et je confirme ce que je dis plus haut.

Je comprends que le film puisse ennuyer, je comprends qu'on trouve qu'il fasse "sans moyens" comparé à Moulin Rouge! (et pour cause il en avait moins), mais je perciste sur la choérence esthétique du projet. Même plus, je trouve ça super intéressant de voir la naissance du style Lhurmann dans un film sur la danse sportive. Comme si en fait le réalisateur avait créé son esthétique en se basant sur l'esthétique de ce milieu super archétypal.

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