Forum de FilmDeCulte

À dix-sept ans, Nicholas semble en pleine dérive, il n'est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Dépassée par la situation, sa mère accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter. Remarié depuis peu et père d’un nouveau né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils.

Je ne savais rien du film avant de le voir, hormis que c'était adapté d'une autre pièce de théâtre de Zeller et que ça parlait d'une relation père-fils pathos. Au début du film on met d'ailleurs du temps à comprendre quel va être le problème exactement: film de famille recomposée, film d'ado suicidaire, autre chose encore, ou bien tout ça à la fois ?

Je n'ai rien contre les films essentiels et frontaux. Le problème ici c'est que c'est le scénario le moins bien dialogué du monde. Tout, absolument tout est on the nose au possible. Chaque réplique est factuelle et directe, souvent prévisible du coup. Après je veux bien que dans la vraie vie c'est comme ça qu'on parle et pas comme chez Sorkin, mais y a un juste milieu. A la limite ça pourrait passer si la structure du film nous déroutait quelque peu mais là aussi c'est linéaire.

Et dans les dernières minutes, J'ai bien aimé le dernier plan par contre, même s'il est gâché par le dialogue.

Et sinon y a aussi Hugh Quarshie, désormais méconnaissable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mec qui cite un Hugh du film mais pas le bon, c'est pour me narguer.

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