Forum de FilmDeCulte

25 ans, presque !
et autant y a des films c'est déprimant, autant là c'est totalement émerveillant : ça n'a pas pris une ride.

j'étais déjà parvenu à cette conclusion en voyant le musical à londres, que j'ai adoré, et la force de toutes ces idées étaient intacte. la pièce complimentait ainsi le film - notamment parce que l'histoire prenait toute sa dimension 'musical' la plus classique, et hyper efficace en peu de scènes narratives, qui est ici ensevelie sous le rythme et la forme. mais le film complimente la pièce aussi : ils ont vraiment fait un boulot génial de transposition des idées, de plein de détails, ils ont corrigé quelques trucs, et ils ont transformé et adapté le nécessaire avec des idées du même niveau.

c'était donc vraiment euphorisant de le revoir, au cinéma en plus, avec plein de jeunes filles qui n'étaient pas nées quand c'est sorti dans la salle. c'est toujours cette bombe de créativité, de joie, d'énergie, des idées par tractopelle. il y a les idées fondamentales totalement incroyables - l'époque qui est tellement forte et sous-exploitée, sa traduction dans ce art design qui est du porn de chaque instant; les chansons contemporaines - et les choix brillants qui ont été faits entre tubes réinventés, pépites moins connues, les mash-up jouissifs -, puis les qualités propres du film, ces 3634 plans magiques iconiques sublimes et émouvants, ces idées de réalisation folles, ces blagues super drôles, nicole kidman a son peak. toute la première heure est un festival que je connais absolument par coeur, la deuxième ralentit mais est toujours blindée de moments magiques et prend le temps de prendre son histoire au sérieux et de la raconter.

la suite de la carrière de baz est un peu amère, il a très manifestement peak à ce moment-là et n'a pas vraiment su se ré-inventer, et les tentatives de continuer à exploiter cette veine étaient vaines, la magie n'était plus là. en même temps j'ai été surpris de voir qu'australia avait mieux marché, même en france.

un plaisir immense que de replonger dans tout cet univers, que j'aime autant aujourd'hui qu'à l'époque et sans nostalgie : j'aimerais autant si ça sortait aujourd'hui. vraiment dans mon coeur à jamais.

Le film qui termine le mauvais goût, à prendre ou à laisser donc. T’as oublié de dire l’essentiel : McGregor et Kidman chantent faux, surtout Ewan qui fait saigner les oreilles. Je me laisserai peut-être tenter par le musical à Londres avec une place discount, comme je peux l’être par une vitrine de donuts.

Une de mes pires séances ciné. Un cauchemar visuel et auditif.

Moi j'aime bien. C'est un peu what if Michael Bay made a musical.

Le meilleur Luhrmann.

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C’est dire si le reste c’est de la merde.

Pa-reil, une horreur de chaque instant.
Le scénar de merde, les tubes ultra attendus, les images accélérées... L'enfer.

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Netflix les gars, Netflix.

Je me demandais qui allait choisir la voie de la facilité.

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Je lui préfère Romeo + Juliet LE film de mon adolescence que j'aime plus que tout mais j'aime beaucoup Moulin Rouge.

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CroqAnimement votre

le film est clairement mec-hétérophobe, ce que j'ai subtilement tenté de pointer en indiquant que le public de la séance était quasi exclusivement féminin ^^



voilà. j'ai d'ailleurs pensé à besson plusieurs petites fois, et je me suis rappelé du projet de comédie musicale qu'avait madonna avec lui en 2004, hello suckers !, qu'elle a finalement annulé parce qu'elle trouvait le scénario nul ^^ mais c'était censé être un biopic fictif d'une performeuse au far west je crois, avec de la musique semi-contemporaine. du coup c'était très probablement directement inspiré par ça et ça aurait été quelque chose aussi en terme de mauvais gout <3



j'aime bien la voix de nicole kidman, mais clairement mcgregor c'est le point noir du film, voix horrible et irritante. terrible. j'aimerais dire qu'il compense en étant parfait mais même pas. c'est vraiment le seul vrai défaut que je vois au film.

J'avais été assez soufflé à sa sortie en octobre 2001, mais quand j'en ai revu des bouts en juillet 2008 j'ai failli faire une syncope.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On a retrouvé le curmudgeon septuagénaire de Billy Budd.

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Bah, humbug

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On ne te parle pas de voix, mais chanter faux.

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There is no such thing in life as normal