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Et oui il y avait les traces de l'expressionnisme même au sein du Kammerspiel, cela incarne parfaitement le double jeu de Murnau. Personnellement je trouve le film parfait sous tous les points, du côté théorique (Murnau le plus grand Allemand à ce niveau là) ainsi que du côté affectif (là peut être le plus grand tout court). Cela dit j'ai un énorme penchant pour L'Aurore que je mets au dessus de tout ses autres films.

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Dans la version CDiscount, il y a des intertitres...
Pas de dialogues, mais des intertitres, je trouve ça d'ailleurs un peu dommage.

A part ça, j'avais trouvé le film un peu frustrant.
Impressionnant sur la forme (les mouvements de caméra par ex.).

Mais très longuet et malheureusement niveau émotions ça ne passe pas... j'ai du mal avec les films muets en général il faut dire, en particulier quand la restauration est pourrie, ce qui est le cas sur le dvd cdiscount...

Ca on peut pas dire le contraire. Sinon moi niveau émotions ça passe au maximum.

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Ouiii j'ai le souvenir d'un extraordinaire plan qui s'extrait d'une trompette pour décoller vers le ciel. Un truc de fou, surtout pour l'époque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Un truc de fou toujours aujourd'hui, cela va au delà de la simple performance technique il me semble. Hallucinant ce que ce cinéaste peut faire passer comme émotions, comme douleurs.

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Bluffé par la profusion des effets de style utilisés - avec limpidité et fluidité - par Murnau dans Le Dernier des hommes. En 1924. L'image, ses contours, ses contrastes, sa matière, sont en outre d'une splendeur et d'une définition incroyables, difficile de croire que la restauration n'en a pas rajouté un peu trop d'ailleurs.

Le film est sans ambiguité une attaque violente, sans complexe contre le capitalisme, comme on n'en fait plus. Le scénario a un côté implacable qui le rend prévisible mais cela n'empêche pas d'être surpris par l'incarnation formelle des idées. La fausse fin est assez bourrine mais j'aime cette décision de ménager la chèvre et le choux - annoncer la terrible vérité qu'un happy end est improbable, mais le filmer tout de même, pour montrer à l'écran l'inversion des rôles, ricanante et féroce, matérialisant la loterie qu'est le capitalisme rentier.

Je l'ai jamais aimé cette fin... Ça ressemble soit à un fuck effectivement, soit à un simple productor's cut mal assumé. Après, bien que ne l'ayant pas vu depuis le lycée, je suis pas fan du film non plus, donc ceci explique peut-être cela.