Forum de FilmDeCulte

Moi je vois un mec qui s'est gourré mais dont l'égo surdimensionné empêche de faire marche arrière. Il est parti sur cette piste en bombant le torse, il peut plus changer de cap de peur de perdre la face. Faut se dire que ces mecs, les docteurs mais encore plus les professeurs, ils ne connaissent pas l'expression "je ne sais pas", ils diront toutes les conneries possibles pour éviter de monter de l'incertitude ou une absence de solution à un problème. Quand ils savent pas ce que t'as, c'est direct "ah ben vous êtes stressés, voilà, vous avez du stress". Qu'ils aillent tous se faire enculer.

C'était mon analyse du jour.

Non en fait, il dit régulièrement qu'il ne sait pas en interview, qu'il ne fait pas de projections, ce qui ne va pas sans contradiction mais il n'est pas dans une posture de savoir absolu contrairement à ce qu'on dit

Sinon:


C'est quand même beau ce genre de phrases.

Ben non pas peu importe, le mec avec sa croyance bidon a freiné la recherche et fait dépenser des millions en recherche avec ses méthodes antiscientifiques car il n'a pas fait d'essai clinique depuis 2004 et n'y connait rien.
D'ailleurs c'est être un troll que de faire des essais cliniques sauvages non autorisés?

Et il avance tout aussi des certitudes à 300% qui s'avèrent faux 2 semaines après. Ce mec est un blaireau.

La cause de la rétractation est intéressante. Les données viennent d'une société privée, qui ne veut pas les rendre publiques. Une pierre contre la privatisation de certaines fonctions médicales et l'exterde recherche.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Apparemment l'étude présente des données qui n'auraient même jamais été communiquées par des hôpitaux pourtant indiqués dedans.



Il a rien retardé du tout alors qu'on ne faisait rien mais la recherche sur le sujet prendra du temps oui.


Je ne comprends pas pourquoi il met les gens dans un état pareil en prescrivant un banal antibiotique.
Même si ça marche pas, iil n'y a pas de quoi faire tout ce pataquès qui n'a l'air d'exister de manière aussi hystérique qu'en France.
Si c'est un imposteur, il faut le percer à jour. Mais là si ses détracteurs se tirent eux-mêmes une balle dans le pied en s'appuyant sur des études bidons, personne n'en sort grandi.

En fait le problèmes fait référence à une base de données bidon (Surgisphere), et ne présentait visiblement que des données de synthèse bricolées de toute pièce.
Il est possible que le patron de la boîte, foireux, se soit associé à des cliniciens valables mais naïfs en ce qui concerne le problème de la collecte de données comme coauteur dans l'espoir de faire mousser sa boîte à travers l'article.

Maintenant c'est bizarre qu'un tel article soit tiré par un soit disant spécialiste du "Big data" et trouve autant d'echo, à supposer même que les données soient exactes. Il y a là un effet de mode néfaste (d'où l'impact médiatique avant même la rétractation) car ce n'est pas directement une problématique de recherche médicale, mais plutôt d'ingénierie informatique pour la recherche. Ce genre de base de données ne se crée pas en un claquement de doigts. Il y a souvent plusieurs projets qui émergent graduellement puis fusionnent quand ils ont acquis une certaine taille critique et une forme de reconnaissance scientifique. Je crois que trois facteurs contribuent au fait qu'une revue réputée ait été abusée : d'une part le mépris de chercheurs "purs" pour les problèmes de gestion de données que l'on rencontre parfois, c'est aussi un
domaine où la concurrence pour les financements et les rivalités entre institutions sont sont fortes, ce qui amène certains scientifiques bons dans leur discipline à valoriser des solutions techniques foireuses qu'ils voient comme des outsiders qui leur donnent plus d'indépendance technique, d'autre part l'intérêt médiatique pour l'intelligence artificielle qui pousse à médiatiser des initiatives peu fiables.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Ben si si il avait fait dès le début un essai randomise aveugle il y a 4 mois, et il en avait les moyens, on saurait si la hydrochloroquine c'était de la merde. Et non vu les multiples études lancées sur la choloroquine grâce à sa vidéo Youtube il a fait perdre du temps et de l'argent (après c'est pas le seul responsable).

Antibio + antiviral qui ne sont pas banaux car pas des bonbons haribo. Et sinon les essais sauvages contre l'avis du comité éthique de l'agence du médicament (même Joyeux ne l'a pas fait) + mineurs non informés c'est juste radiation de l'ordre des médecins. Raoult est peut-être très fort dans son domaine mais l'IHU n'avait pas fait d'essais depuis 2004 (d'où leurs comportements d'amateurs) et là-dessus il est un amateur et il l'a fortement prouvé.

Par contre, aucune excuse pour les interviews bouffées par son orgueil. Si il voulait passer pour un connard, il n'y avait pas de meilleure manière.

Attends https://www.liberation.fr/checknews/202 ... pe_1789363

Cet article arrive à faire l'exploit d'expliquer qu'il n'y a pas eu d'infraction et en même temps de chercher des poux qui n'y sont pas.

La question que je me pose, c'est pourquoi Raoult a changé de bureau depuis quatre ans, qui est bien plus chargé en tableaux aujourd'hui, témoignant d'un goût nouveau pour l'art (?), ou alors il a juste viré la bibliothèque (son bureau actuel ne semble pas avoir de lumière naturelle mais ça me paraît bizarre):

Ouais non ton article dit bien que Raoult a sollicité l'avis du CPP qui lui a rendu un avis défavorable, ce dernier a ensuite sollicité l'avis d'un comité interne au IHU (bonjour l'indépendance) qui lui n'a aucun pouvoir. Donc il y a bien infraction.

Ce mec n'a aucune connaissance en essais cliniques et en a fait un en mode sauvage. Il fait des essais sur lequel il n'a aucune compétence et chie toutes les règles d'éthique. Pas sur que ce soit très moral d'organiser des essais avec des patients sans leur accord.

Fin du stage chez Billy Budd.

Billy lui aurait appris la rigueur

Mais non, tu n'as pas bien lu, c'est du soin avec collecte des résultats a posteriori. Après je ne suis pas en train de parler de la qualité de son étude.
Rien n'interdit à un médecin de prescrire du plaquenil hein, même les décrets interdisant la prescription d'hydroxychloroquine pris après l'étude du Lancet n'avait pas de valeur légale ou effective, à part celle qui consiste en de la poudre aux yeux. Je ne comprends pas pourquoi on se focalise à ce point sur le sujet.

Il parle de toi.

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There is no such thing in life as normal

Tu m'excuseras mais tu parles d'une étude clinique grimée en pseudo étude observationnelle. Feinte qui a été jugée non recevable par les instances de la santé concernées.
Le CPP lui a fait une notification d'interdiction de son deuxième essai. Un jour après, le druide vante dans un journal son comité d'éthique interne et réalise après son deuxième essai en se foutant des réglementations. Le timing

Raoult, première dissonance d'Abyssin avec Macron ?