Forum de FilmDeCulte

J'aime bien le cinéma d'Alain Corneau, sa mécanique tranquille, ses polars contemporains à double sens. Crime d'amour n'échappe pas à la règle avec deux films en un : l'étude du milieu du travail des grosses boites de finance et des jeux de pouvoir inhérent - plutôt pas mal - et donc le polar hitchcockien, avec sa vraie bitchy.

ça marche bien, malgré quelques trucs de mise en scène que j'aime moins (les flash back explicatifs)

4/6

ça a l'air de poursuivre "Stupeur et tremblements" du coups (bon le teaser en bas fait un peu peur):

http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 44624.html

Dans le décor aseptisé des bureaux d’une puissante multinationale, deux femmes s’affrontent… La jeune Isabelle travaille sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve.
Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine entraîne Isabelle dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination.
Ce jeu dangereux va trop loin… jusqu’au point de non retour.

Ca restera, espérons-le, comme le naufrage absolu de la filmo de Corneau, dont le cousin semble déjà dater d'une éternité. Crime d'amour est d'une laideur sans nom, avec sa structure hichcockienne cacochyme façon Jean-Louis David, sa bande son croisement entre du théâtre nô et des instrumentaux d'Herbert Léonard, ses acteurs qui jouent comme des gougnafiers dans des intérieurs dignes d'au théâtre ce soir (pompon à Ludivine Sagnier dans le parking tendance Possession de Zulawski), ses flashbacks explicatifs pour mongolos en conduite assistée.... Probablement une des pires daubes vues cette année.
0/6

Ben merde.. Gros refroidissement là.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Putain c'est pas bon.

En fait, c'est pas mal dans sa première moitié. L'aspect "monde du travail et ses petites vacheries" est assez bien rendu, surtout grâce à Kristin Scott Thomas, impeccablement castée et dirigée. Après le crime en question, ça se gâte méchant... Premier problème: le crime n'est pas très crédible et puis, surtout, je vois pas l'intérêt pour le spectateur de tout savoir à l'avance et d'attendre que ça se termine comme des braves (et ces flash-backs sont effectivement atroces). Deuxième problème: Ludivine Sagnier, probablement le plus gros miscast de cette année. Elle n'est pas crédible (physiquement avant tout), mais Dieu qu'elle joue mal... C'est vraiment gênant.
Après la sobriété de la mise en scène ne m'a pas gêné, mais l'image est fort laide.

1 pour Scott Thomas, 0,5 pour le plaisir de la première partie = 1,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis surpris de la froideur ici bas. La critique est correcte, l'avis des spectateurs allocinesques aussi.

Nan mais sérieux, cette deuxième partie (où l'on voit (en d'autres termes que des choses que l'ON SAIT DEJA)), je ne comprend vraiment pas l'intérêt pour le spectateur, je pige pas la stratégie scénaristique.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Nul, avec ses flashbacks ridicules, sa description d'une multinationale anonyme (on ne pénètre jamais réellement dans leur travail, on ne sait pas du tout sur quoi ils bossent), son meurtre grotesque, sa Ludivine catastrophique (la scène du parking, putain !!!), son aspect ultra figé... Triste de terminer là-dessus.
1/6 parce que ce n'est pas vraiment ennuyeux.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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