Forum de FilmDeCulte

Tout à fait. Et ça te choque ? Mais des gens et des situations de ce genre, des ratages, du cynisme, de la mauvaise volonté, il y en a dans tous les métiers, ça n'a rien de vraiment grave ou de surprenant. We Want Sex ou Mission 95 C, c'est honteux d'un point de vue "artistique", certes. Mais puisqu'on parle, dans le cas de ces films, d'industrie et non plus d'art, la question est plutôt de savoir si ces titres pourris rapportent ou pas (et je précise que je n'ai pas de réponse, même si je suppose que Very cold trip rapportera plus que si on laisse le titre original finlandais).
Comme tu le dis, il y a d'un côté les titres maladroits. Mais dans le cas des titres honteux, non seulement on laisse faire, mais pour peu que ça rapporte quelques €, on encourage ! C'est une usine, similaire à celle du DTV aux Etats-Unis, finalement. Un minimum de boulot (donc d'argent dépensé) pour générer des bénéfices réduits mais certains.


[D'ailleurs, tant mieux qu'il y ait des nazes dans tous les métiers, non ? Ca permet au bons de briller un peu plus. Tu t'imagines débarquer dans un secteur où il n'y a que des génies ?]

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Est-ce que le réalisateur lui même (à supposer qu'on le considère comme l'auteur unique du film, puisqu'un film après tout, c'est quand même une création d'équipe) a toujours le choix total du titre de son film?

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

1° : Je n'ai personnellement jamais parlé d'oeuvre d'art ou que sais-je. Moi je m'indigne juste de la connerie et de la nullité de ces titres choisis à la va vite et qui prennent les gens pour des cons, indépendamment des films ou de n'importe quels produits concernés.
2° : Tu sais aussi bien que moi que les films re-titrés n'importe comment ne sont pas que des machins commerciaux ineptes, ce qui de toute façon n'excuserait pas la nullité des distributeurs.
3° : Je relie ça à un ensemble puisque je fais le lien avec les affiches et la nullité des films qui sont pour moi la conséquence du fait que "tout le monde s'en fout" comme tu l'as si judicieusement dit.

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N'écoutez pas Film Freak

Non.

Et pour revenir à l'argument des mecs qui ont accepté que le titre change, quand tu vois que même des control freaks comme Cameron ou Bay ne peuvent empêcher leurs films d'être recadrés à la télé, on se doute bien qu'empêcher le changement d'un titre, qui est quand même la première vitrine du film, c'est de l'ordre du quasi-impossible à négocier.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

D'ailleurs, Ben Stiller sur twitter se foutait d'une chaîne US qui avait passé "Tropic Thunder" en censurant plein de gags dont le "Full Retard scene".

Et Edgar Wright qui hallucinait devant "Hot Fuzz" avec le doublage modifié pour remplacer les "fuck" par d'autres mots.

Bay et Cameron peuvent demander ce qu'ils veulent, y compris l'interdiction du recadrage télé (comme W. Allen qui avait interdit dans son contrat la colorisation de ses films n&b), mais ça se fera au détriment d'une autre de leurs exigences.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Tu demandes ce que tu veux dans un contrat.

Et sur la traduction du titre, tu peux demander à être consulté. Ca se fera évidemment au détriment d'autre chose.

Autre question. Est-ce que beaucoup de réalisateurs se préoccupent déjà, quand ils signent leur contrat (c'est à dire je suppose avant que le tournage du film démarre, je ne sais pas comment ça fonctionne dans le cinéma, donc je présume qu'on signe le contrat sur lequel tout ça est écrit et ensuite on commence à tourner le film) de la façon dont celui ci sera distribué hors frontières, de la promo (affiches et titres entre autres) et ceci dans tous les pays? N'ont-ils déjà pas assez de soucis avec la production/réalisation qui ne doit pas toujours se dérouler comme ils le souhaitent?

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

Allen il s'autorise à lui-même de faire que des films chiants. AH!

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Là dessus je ne suis on ne peut plus d'accord. Et c'est à mon avis le combat judicieux à mener

Ah, ils se laissent pas faire, ces sales juifs !

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Bon résumé..mais qui laisse place surtout à l'illustration d'ex. J'aimerais bien savoir le pourquoi du comment justement de cette tendance à l'anglicisme pr les nuls.

Grâce à Metropolitan, Boot Camp devient...



Un spin-off du dernier Scorsese.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

PAYS DE NEUNEUS.

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