Forum de FilmDeCulte

Quatrième long métrage de l’acteur Emilio Estevez, <b>Bobby</b> revient sur les heures qui ont précédées l’assassinat de Robert Kennedy, le célèbre frère de John Fitgerald, en plein campagne présidentielle, le 6 juin 1968. Plutôt que se concentrer sur un personnage en particulier, <b>Bobby</b> est un énième film choral avec sa brochette de stars confinés à des seconds rôles (Anthony Hopkins, Elijah Wood, Emilio Estevez, Laurence Fishburne, Demi Moore, Sharon Stone, excusez du peu, vous les retrouverez lors des différentes cérémonies de prix), calibré pour plaire au public démocrate.

Oscars ou pas Oscars, alors ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je veux des photos de Lindsay à Deauville.

Apparemment ça sent gros le film à Oscars (mais, sans avoir vu le film, j'ai du mal à imaginer Emilio Estevez dans les 5 meilleurs films quoi).

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Apparemment, elle est pas là (et Martin Sheen non plus).
Par contre y a Christian Slater et Estevez.

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Elle s'est fait chourrer tous ses bijoux à Heathrow. Y'en aurait pour 1/2 million de dollars.

Dommage pour nous!

une note, un avis ?

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Janet

Mise en scène pas dégueu mais plutôt complètement dénuée d'idées et avec un scénario qui suit plusieurs parcours comme autant de tranches symboliques d'une époque révolue, de changement, le projet sent malheureusement un peu le téléfilm de luxe. Reste une fin assez poignante.

3/6

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Ca commence ventre mou, et la peur gagne vite les esprits. Et puis ça prend forme, ça se construit sous nos yeux, et les passages de Bobby sont toujours vraiment poignant. Et la film est vraiment forte. Ca met longtemps à venir.

Estevez s'amuse à caser des petits détails dans sa mise en scène, plus axé dans ce soin là que dans l'idée de bouffer l'espace comme on pouvait le craindre.

Après, l'ensemble ne donne rien de bouleversant, mais bon, pas dégueu non plus.

4/6

On le voit Bobby justement ? Genre il est joué par un mec, genre il parle et tout ? Ou c'est plus une voix, une silhouette, et le film ne montre que le "hors-champ" ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est un film chorale avec un faux grand casting (surtout des has been et des demis vedettes) et des intrigues qui à aucun moment ne se croisent vraiment dans cet hotel. C'est plaisant à regarder, on peut le rapprocher du Altman dans son portrait du changement, des illusions perdues (sans le discours tendant vers le passéïsme) mais ça ne devient hélas poignant que lorsqu'on voit des images d'archive et qu'on entend les discours de Robert Kennedy. C'est soigné mais c'est pas plus enthousiasmant que ça.

J'en étais sûr.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Comme dit plus haut, le film n'est à aucun moment novateur ou "couillu".

Ah non non mais ma remarque n'était pas une critique. C'est juste que j'étais étonné de voir quelqu'un évoquer le "personnage" de Bobby vu que je m'attendais pas du tout à ce qu'il soit vraiment montré.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

bon ben voilà pareil, on a plein de gens à qui on applique un tampon "c'est l'heure du changement, rien ne sera plus comme avant" etc, on enfonce le clou avec l'assassinat de Bobby (qui se fait franchement désirer), mais rien ne ressort vraiment, en plus le final larmoyant sur fond de discours interminable (auquel j'ai même pas fait attention car je regardais les images) est vraiment trop appuyé (hop on pleure tous, on se calme, et hop on repart pour les larmes un second tour), et puis le discours pro-Kennedy je suis la première à fond pour, mais là c'est fait d'une manière où on a envie de dire à Estevez qu'il est temps de s'en remettre maintenant...
3/6 et grosse déception de l'année

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Janet