Forum de FilmDeCulte

Je vends la collection Disney de ma soeur en VHS.
Lot à retirer en nature. URGENT.
Salutations.

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I think we're gonna need a helmet.

"Trivial Pursuit", c'est sans intérêt si c'est facile, rythmé et pas chiant.

Entretien un peu bordélique mais très intéressant de Siri avec en autre son rapport à la technique, aux spectateurs etc
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... jHk1xN6hao

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Merci.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

La violence de sa dernière réponse !

Les réalisateurs français ? Ils sont tous morts.

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- I wish that shotgun was my penis.
- If it were, you could call me Ernest Hemingway.

Bof je vois pas en quoi c'est violent.
On lui demande les réalisateurs français qui seraient ses idoles et il répond que les réalisateurs français qui l'ont touché sont tous morts. Je vois où tu vois de la violence dans le propos. Quand tu vois ses références américaines (scorsese, spielberg, coppola), sincèrement je vois pas trop d'équivalent français vivant.

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C'est bien de voir Siri revenir à un film si propre et bien tenu, 5 ans après le foutraque et pour tout dire raté "L'ennemi intime". Avec "Cloclo", Siri ne cherche jamais à dépasser ses limites et à faire un cinéma qu'il ne maîtrise pas. Ses expérimentations ne prennent jamais le pas sur le récit général, très classique et calibré.
J'ai trouvé le film très bien écrit. J'apprécie la linéarité du film et le peu de tics inhérents au biopic. Il y a du symbolisme, mais pas trop. Des moments purement iconiques, mais pas trop. Le film fait preuve d'un vrai équilibre, ce qui l'amène à toucher à une authenticité bienvenue. C'est assez rare dans les biopics pour moi ... D'habitude, je n'arrive pas à aller au-delà de la reconstitution et de la recréation. Ici, je vois vraiment Claude François et son entourage évoluant dans des années 40, 50, 60 et 70 qui ne sentent pas la naphtaline. Jérémie Rénier y est pour beaucoup dans cette réussite : contrairement à beaucoup d'acteurs de biopic qui passent leur temps à imiter ou à reproduire des tics, Jérémie Rénier lui incarne Claude François. Sa performance est vraiment excellente, pas facile du tout, très fine, pleine de détails. Autour de lui, tous les autres acteurs se débrouillent aussi bien, y compris Benoit Magimel dans un rôle pourtant risqué.
Même si le film est très balisé dans l'ensemble, sa richesse est dans les détails. Il y a plein de petites choses qui m'ont surpris, dans les dialogues, dans la mise en scène (plein de petits trucs ici et là qui dynamitent le classicisme général). Le passage "Comme d'habitude" / "My way" est par exemple franchement excellent. Tout ce qui touche à France Gall aussi. La scène avec Otis Redding, totalement inattendue, m'a réjoui aussi. Et même si je ne suis vraiment pas fan de la musique de Claude François (euphémisme), j'ai trouvé que les chansons étaient bien à leur place, toujours bien amenées.
De toute façon, le contrepoint qu'elles offrent avec Claude François lui-même, champion du mondes des bâtards, gros douchebag, qui avoue faire de la musique "qui plait au public" (et "aux pauvres"), insupportable avec les femmes (que ce soit avec ses copines ou sa grosse bouffonne de mère), est toujours intéressant.
Bref, à ma grande surprise, le film n'est vraiment pas affecté, il est au contraire assez cash, assez franc, vraiment pas gras ou pâteux. Une réussite qui fait plaisir.

4,5/6

Yup. Revu le film hier avec un franc plaisir.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Hâte de le voir!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le problème des biopics est plutôt simple : est-ce que la vie du protagoniste principal est suffisamment intéressante pour occuper un film entier ? C'est sans doute pourquoi La Môme a été un tel carton, parce qu'il faut bien le reconnaître la destinée de Piaf est très riche (des bas fonds de Paris, en passant par un bordel, un cirque etc... au sommet du succès + les tragédies de sa vie et sa fin pathétique et misérable...).

Or il s'avère qu'à la fin de Cloclo on réalise que la vie de Claude François est clairement sans intérêt. Peu d'évènements marquants, une trajectoire somme toute assez classique. Ce qui reste et qui pour le coup est fascinant est le personnage. Et Claude François, tel qu'il est dépeint dans le film est un personnage complexe, mal dans sa peau, un mégalo tête à claques maniaque et masquant un manque de confiance en lui, un homme à femmes superficiel, un homme d'affaire plutôt qu'un artiste etc... A la limite cette description là est intéressante. Mais malgré tout, j'ai trouvé le film assez vide, pour tout dire, très factuel, pas assez intime, pas assez profond. Et du coup en ce qui me concerne, je n'ai ressenti aucune empathie pour ce personnage totalement antipathique, ce gros douchebag comme dit Mario, qui se faisait griffer ses initiales sur ses pantoufles, et qui pétait un câble si ses lunettes de soleil était pas propre. Et du coup aucune émotion, aucune implication de ma part. Et effectivement lors de la scène clé de la baignoire (c'est osé de l'avoir mise) j'ai involontairement pouffé de rire tellement j'étais distant de ce que je voyais.

Heureusement la mise-en-scène de Siri est franchement enthousiasmante. A aucun moment on n'a l'impression d'être devant un téléfilm. Il parvient sans cesse à insérer un élement purement cinématographique, un mouvement de caméra, un jeu de montage, un ralenti etc... Et à ce titre plusieurs scènes sont franchement réussies (la scène My Way bien classe). La reconstitution est bien classe. Le rythme est bien trouvé (malgré un gros coup de mou dans la deuxième partie), les musiques sont très bien insérées. Rénier est très bien même si je le trouve pas nécessairement renversant. Etonnant aussi ce cast féminin totalement inconnue (et bien trouvé).

Mais voilà, ce que je retiens c'est l'aspect Wikipédia, qui m'a appris beaucoup de choses sur Claude François (je réalise que je connaissais rien de lui) mais qui n'a jamais réussi à me toucher. Et encore une fois je trouve que sa vie n'a finalement que très peu d'éclat, que sa trajectoire est plutôt banal. Et le film n'est pas parvenu à m'emmener au delà.

3/6

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CroqAnimement votre

Curieusement, je m'attendais à adorer. Ma première idole, un bon réalisateur français, des échos très positifs ...

Je suis à deux doigts de penser que j'aurais mieux fait de rien en attendre.

Le film n'est pas honteux, loin de là, mais il ne fait pas toujours dans la dentelle et souffre cruellement d'un manque de rythme, le comble.

Je n'ose imaginer ce que cela aurait donné entre les mains d'un réalisateur lambda.

Restent quelques jolies séquences et, évidemment, l'interprétation de Jérémie Rénier.

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There is no such thing in life as normal

Ou de Raging Bull.

Bon bah c'est vraiment pas mal du tout!

- Jérémie Renier s'en sort vraiment bien. Sa ressemblance on s'en fout un peu, il joue le jeu à fond, même lors des scènes faibles.
- Il y a des plans-séquence d'enculé... celui des macarons vaut bien un plan à la Scorsese ou PT Anderson. De manière générale la mise en scène est appliquée, pas virtuose mais plus que correcte.
- Le scénario, heureusement linéaire, s'en sort bien... Pas facile d'enchaîner comme ça, de la naissance à la mer, les moments importants du chanteur. Certes ça met du temps à démarrer, et il manque un gros climax final, mais c'est super fluide, ça coule tout seul. Et puis surtout, on évite l'hagiographie: le mec est montré tel qu'il était. Et purée, ça pouvait être un sacré connard! Respect aux deux fils d'avoir soutenu un tel portrait. D'ailleurs c'est bien ça qui est intéressant dans le film: le contraste entre son image (et l'amour des fans) et ce qu'il était dans la vraie vie.
- Gros gros boulot sur les décors, costumes, accessoires... Respect.
- J'ai bien aimé la scène de la douche. Et j'espérais la fameuse image d'archive du mec qui chiale comme un veau à sa mort- il l'ont mise!
- Magimel c'est LOL, pourquoi ne pas avoir choisi un acteur qui avait la carrure nécessaire? (dans les deux sens du terme)
- France Gall est top. Sara Forestier va te rhabiller. (et en fait j'ignorais totalement qu'il avait eu une histoire avec elle)
- Frank Sinatra est top.
- Otis Redding est TOP.

Bref c'est assez classe et de bonne facture. Manque peut-être un peu d'émotion...?

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est vraiment pour moi le prototype du biopic qui retrace l'histoire réelle de manière très bien faite et documentée, mais... c'est tout.

A aucun moment j'ai l'impression que les scénaristes ne prennent le matériau de l'histoire vraie pour le remixer à leur sauce, ni n'utilisent Claude François comme un point de départ pour parler d'autre chose, ou appuyer un truc spécifique chez lui. Ils se contentent de relater sa vie comme un documentaire. Qu'est-ce que ce film est spécifiquement censé nous apprendre sur la vie, ou le monde, ou la nature humaine ? C'est ça le vrai truc qui m'a manqué en le voyant.

Alors oui, tout est bien fait, Rénier est bien, y a des bons plans, de bonnes idées, un souffle et le pari de rester chronologique (contrairement à tous les autres biopics) qui fait donc du film un vrai voyage. Mais pour moi il manque vraiment l'essentiel, la raison d'être, la substantifique moelle que le réalisateur essaierait d'atteindre.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

D'accord avec les derniers avis postés, grosso-modo... Le scénario tombe à pieds joints dans les pièges du biopic, qui pour rendre cohérentes les micro-péripéties d'une vie forcément aléatoire, doit les traverser d'un mouvement général grossier. De plus en plus alcoolo, de plus en plus seul, etc. Ici ce sera de plus en plus casse-couille, et on peine, comme dit Art Core, à suivre un personnage aussi désespérément con et méprisable sous tous ses aspects.

Après Siri fait relativement plaisir, ça ne ressemble pas à un produit de réal anonyme. Le bon côté du film est dans de petits fulgurances, de petites idées, de petits détails, que ce soit des créations purement formelles (l'enfant face au paquebot, le plan-séquence de poursuite en voiture...) ou simplement des scènes menées avec la férocité nécessaire (France Gall à la porte, le couloir qui petit à petit se retrouve encombré de fans endormies, l'arrivée sur scène qui servait de teaser).

Mais grosso-modo, pas ressenti grand chose, et j'ai trouvé le jeu de Renier pour tout dire assez crispant et constipé, voire caricatural par moments (les rapports avec le père...). Si on parvient pas à s'identifier au personnage, c'est aussi en partie parce qu'il ne laisse rien passer au delà de la performance d'imitation savante.