Forum de FilmDeCulte

Tiens donc, le film d'Emmanuel Mouret n'a pas encore eu droit à son fil ?
Moi j'aime bien Emmanuel Mouret...
C'est toujours un peu débile, la mise en scène est toujours basique... mais... moi ça me fait toujours rire.

Ici on est devant un film de Mouret bien classique... son plus gros défaut étant à mon gout d'enrober l'histoire dans une autre, avec Julie Gayet et Michael Cohen, qui ne cadre pas du tout dans le ton du reste... c'est présenté de façon sérieuse et du coup c'est longuet comme tout et assez indigeste.

L'histoire proprement dite est elle réussie, avec comme d'hab son style burlesque naif qui fait mouche chez moi.
On peut trouver que c'est un peu la même chose que ses autres films (d'un certain côté ça l'est) mais comme il n'y a que lui qui fait des films comme ça... finalement ça ne me gène pas du tout.

Tout ça peut paraitre assez négatif en fait, alors que je me suis bien amusé pendant ce film...
Mais bon c'est toujours comme ça, Mouret je l'aime bien mais je le vends très mal (d'ailleurs je l'ai tellement bien vendu à Ala que j'y suis allé tout seul...)

J'avais trouvé le film très "sympathique". La partie avec Cohen et Gayet n'est là que pour chopper une subvention de la région Pays de la Loire et fait un peu bizarre.

Mais toute l'histoire autour de Ledoyen est légère et rigolote. J'aime beaucoup le personnage de Mouret. Et l'idée de mise en scène dont je parlais je ne sais ou, et que j'ai beaucoup aimée, c'est lorsqu'elle écoute la musique près de la porte et que Accorsi apparait 2 fois successivement pour dire la même chose (je le raconte super mal). Qui Gon Jinn me soutiendra là dessus.

Perso, je suis vacciné de Mouret et je pense que je n'irai plus voir un seul de ses films. Jamais. Comme il y a de grandes chances que j'en fasse autant avec Honoré.

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D'un autre côté j'ai vu tous ses films (moyen métrage compris) et s'il en sort un prochain... j'irai voir aussi.

J'aime bien son humour et ses films sont toujours légers et drôles à mon gout.
En gros ça ne terminera jamais dans un top de l'année, mais c'est toujours un bon moment et de bons souvenirs.

Alors qu'en moyenne je suis assez difficile sur les comédies, la plupart me gonflent terriblement, surtout dans les films français... (genre jamais je n'irai voir Asterix aux jeux olympiques).

Mon premier essai dans le cinéma de Mouret, porté par l'envie de savoir ce que devenaient Virginie Ledoyen et sa jolie voix (si la seconde est toujours aussi plaisante, la première a en revanche assez mal vieilli). J'ai trouvé ça léger, sympa, certes... mais surtout complètement creux et crétin (c'est dit sans haine). Je suis complètement halluciné devant ce désir de cinéma là... ce cinéma aux personnages extraterrestres (des bobos trentenaires qui jouent à touche-pipi avec plus de pudeur que des gamins de 10 ans, sans aucune psychologie, aucune imagination, aucune prise dans le réel), aux dialogues surécrits "Oh non non non non non... pas du tout... enfin... je ne sais pas... toi qu'en penses-tu ?... je ne sais pas... enfin, quand on ne sait pas, il faut imaginer toutes les possibilités... non ?... et puis... voilà... c'est à dire que... c'est difficile à exprimer... pardonne-moi si je me lance..." Pppfffiiouuuuuu ce que c'est pénible. Sans parler des négations parfaitement respectées... en réalité pas UN dialogue n'est réaliste ou même crédible, du coup je trouve ça assez douloureux à suivre. Ledoyen et Mouret - qui ressemble à Dingo - sont mauvais comme des cochons. Cohen et Gayet ne font pas mieux avec leur sourire permanent en coin... Alors bien sûr tout cela crée un décalage avec la réalité qui peut faire (sou)rire, mais j'y suis resté parfaitement insensible.

Pas ma came.

1/6

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I think we're gonna need a helmet.

Hey.
En voilà une surprise.
Pas drôle mais amusant.
Pas émouvant mais touchant.
Pas triste mais mélancolique.
Bref, c'est tout en nuance, ça passe comme un bonbon avec de la consistance. Les situations assez originales laissent leur aboutissement imprévisible et recréer de l'attente pour les comédies de moeurs, ça fait du bien. Ca sent fort le Woody Allen français sans moyen, limite huis-clos entre personnages. Les dialogues sont enlevés et soignés. Il y adu rythme.
Petit problème avec la musique répétitive et loin d'être originale (Schubert).
4,5/6

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Oui bah pas ultra emballé avec celui-là... Personnellement j'ai plus accroché à toutes les scènes Gayet / Cohen qu'avec l'histoire contée proprement dites et le film vaut à mon avis surtout pour ce qu'il arrive à insuffler dans le final. Mais pour ça (et même si ça parvient à intensifier peut-être cette belle scène) il faut subir une bonne dose de sinistrose qui ne sied pas très bien au réal je trouve, d'ailleurs bien plat niveau mise en scène pour le coup. Comme si le côté fataliste devenait cette fois trop pesant.

Il faut dire aussi que Ledoyen est vraiment à côté de la plaque, on dirait qu'elle tente le même registre que Mouret tout en insufflant une espèce de gravité gonflante, 'aucune de ses interventions ne fonctionne vraiment (tout le contraire de Gayet à qui chaque mot écrit semble convenir à merveille). Le pire c'est sans doute le monologue où elle simule sa rupture, c'est insupportable en plus d'être totalement prévisible dans le déroulé , on frôle le parodique.

On sent chez Mouret cette envie de faire durer presque façon Esmeralda sa narration, mais j'ai trouvé que ça en devenait clinique dans le délitement du concept, toutes ces scènes à rallonge appuyées par la BO vraiment en mode "radio classique en salle d'attente chez le dentiste" deviennent vite pénibles. Dommage, j'aurai eu envie de dire que la fin sauve tout, mais c'est trop facile.