Forum de FilmDeCulte

http://www.rtl.fr/actualites/info/artic ... 7763815670

RI(?P)

Sacré Vergès. Un vrai personnage de roman. Il aura eu une vie passionnante et intense (je ne me prononce pas ici sur les diverses polémiques).

Je ne vais pas rajouter grand chose au topic déjà bien complet. On mesure la réussite du film quand au bout de 2H11 qui sont passées à la vitesse de l'éclair on en reprendrait bien encore pour 2 ou 3 heures avec grand plaisir.

Pour ceux qui ont aimé ce Schroeder, je vous conseille Le vénérable W. qui est pour moi plus accompli, plus rigoureux et moins brouillon. C'est un peu l'aboutissement de la veine documentariste de Schroeder.

4,5/6

Je ne vais pas rajouter grand chose au topic déjà bien complet. On mesure la réussite du film quand au bout de 2H11 qui sont passées à la vitesse de l'éclair on en reprendrait bien encore pour 2 ou 3 heures avec grand plaisir.

Pour ceux qui ont aimé ce Schroeder, je vous conseille Le vénérable W. qui est pour moi plus accompli, plus rigoureux et moins brouillon. C'est un peu l'aboutissement de la veine documentariste de Schroeder.

4,5/6

Un peu sceptique sur les docs de Schroeder, je trouve qu'il y a une grandiloquence à la Werner Herzog qui étouffe les sujets de ces films. Ceux-ci deviennent le procédé de mise en scène eux-mêmes : il faut que le sujet décide de se mettre en scène lui-même pour que le film existe, aucun point de vue critique ne préexiste au film qui a lui-même qui a la texture d'une fiction. Et le mal moral est filmé comme un avatar itinérant, identique a lui-même à travers les différentes situation, toujous délibéré et conscient : c'est la part du réel qui ressemble à la comédie. Je préfère l'approche de Depardon qui revient sur les mêmes sujets sur plusieurs années (c'est ce retour et cette répeition qui permet de filmer comme des sujets moraux autre chose que des purs individus mais aussi des institutions). Tu as vu son doc sur Amin Dada ?

Non faut que je le vois celui sur Amin Dada.

Il ne permet pas de comprendre grand-chose à Amin Dada ni à la région, mais contient pleins de "morceaux de bravoure" (le dernier plan notamment) qui ont un côté "photo-chocs" pour reprendre une expression de Barthes.
Ceci dit j'aime bien les fictions de Barbet Schroeder (bon souvenir de "la Vierge des Tueurs", ou de films bizarre comme "les Tricheurs") ou cet aspect "choc" est présent mais produit par l'imagnaire (quand dans le documentaire il agît comme si cet imagnaire devait rester un témoin ou un spectateur).