Forum de FilmDeCulte

C'est à dire celle ou "le critique" tente de refaire le film du réal pour en faire "un meilleur".

je savais bien qu'on me dirait ça, et j'en parle d'entrée de jeu.
mais je fais aussi des critiques précises.

bref.

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Sur le côté télévisuel du film, je crois que c'est justement l'inverse de l'effet recherché par Schroeder qui voulait que son film soit "fictionnalisé" et proche du cinéma de fiction... Je pense que les reportages télé style Capital se sont justement inspirés du cinéma américain et des films de dossier, ce qui fausse notre regard sur ce point précis.

moi je pense que si c'est ce que voulait Shroeder, bah c'est loupé. Je trouve que la b-a, par contre, réussit ça parfaitement... C'est bizarre... Et qq part, c'est dans ta critique il me semble que tu dis qu'il manquerait une voix off : eh bien d'habitude je pense le contraire, et là qqpart, je me dis que oui, à la rigueur, si le film avait été un reportage, vraiment, assumé comme tel, et pas le cul entre deux chaises comme ici, ça'aurait été plus clair, plus intelligible. J'aurais trouvé encore davantage que c'était pas du tout destiné au ciné mais à la TV, mais bizarrement, pour le fond du film, ça aurait mieux valu, que cette forme bâtarde qui n'arrive pas à se décider de ce qu'elle est en train de faire...

ouais. je sais pas si je suis bien clair...

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Alors la grosse... CA BOUME ?

(le mec qui retient que les trucs anecdotiques tsais)

Nan vraiment documentaire fascinant, tentaculaire, qui m'as appris un tas de choses et éclairé sur plein de trucs que je connaissais pas du tout. C'est très fort et intéressant.

J'aime bien la manière qu'a Schroeder de quasiment délaisser Vergès pendant des pans entiers du film pour juste parler du contexte et de tous ces personnages secondaires.

Sinon comme disait chépas qui, ça fait vraiment regretter qu'il ait pas fait Mesrine.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Barbet Schroeder :
"-Vergès m'a dit que le film n'était seulement intéressant que quand il est à l'écran".

Sinon c'est quoi le délire avec ce vieux panneau au début genre "La vraie fin est dans le générique final".

Vous aviez ça à Cannes, vous ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je ne me souviens pas du tout de ce panneau. Je peux juste dire que le générique final énumère tous les clients de Vergès... Je pige pas trop.

je pense pareil

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Bah chépas à titre informatif moi j'ai trouvé ça bien, le reste.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

lol... je sais pas pourquoi mais t aphrase m'a fait éclater de rire.
signe qu'il est temps que j'aille lire au pieu.

bonne nuit.

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Dès le départ, c'est bizarre, le mec m'apparaît comme odieux. Sa diction, ses tout premier propos sur le génocide. Et puis on le montre carrément à la barre des témoins, comme s'il devait se défendre d'accusation. Et le mec EST constamment en mode défense, en mode "l'avocat qui vous encule avec son cerveau". Et ça se voit qu'il est fort.

Mais bizarrement, sans jamais dédouaner le bonhomme, le film l'humanise peu à peu. En racontant son histoire, sa relation avec les femmes qu'il défend, puis il y a cette scène où il pleure, et sa diction arrogante se mue par moments en espièglerie confiante.
Le film ne tombe jamais dans le piège de dire "Don't hate the player, hate the game" pour justifier les actes de Vergès, et ça c'est bien. On est pas tellement là pour parler du métier d'avocat (c'est pourquoi je déplore cette espèce de séquence finale, après un bout de générique, avec un propos mal foutu, un dernier mot en trou et qui m'a paru incohérent).

Ensuite, je trouve ça un peu bordélique dans la structure, notamment au tout début où, on commence sur lui, puis boom Polpot pendant deux secondes, et hop jeunesse, et zou Guerre d'Algérie, ça va un peu trop vite...

Le film balance un lot d'informations passionnantes, avec tout un tas de témoignages effarants, qui tendent au comique absurde (le mec qui dit qu'il a voulu arrêter les bombes non pas parce que ça tuait mais que ça mutilait avant de dire que finalement il a repris, ou la garde du corps allemand un peu "neuneu" quand même), mais le rythme m'a paru souvent mal assuré...je me suis souvent pris à penser à autre chose, j'ai décroché sévère durant toute la partie dans la 2e moitié sur Magdalena Kopp et Carlos, pour revenir à la fin.

C'est long, très long.
Mais forcément très intéressant.

Y a des moments où je me dis que la forme documentaire était adéquate et d'autres où je me disais qu'un film de fiction aurait été plus puissant...mais bon, ça c'est moi.

Bon je vais parcourir ce topic maintenant.

4/6

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Je viens de me prendre le dvd. A noter qu'il y a une version contenant des modules explicatifs, le tout étandant la durée du film à 3h15.

A part ça, sur la jaquette, il est clairement indiqué que le film est un portrait du terrorisme, de la terreur, de la seconde partie du 20è siècle, dont l'un des acteurs est Vergès. On sort du portrait stricto sensus, et ça répond un peu à ceux qui reprochent au film de s'éloigner parfois de Vergès.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ca pourrait être intéressant, cette version longue, car on avait parfois le sentiment que le film n'allait pas au bout de son (trop?) ambitieux sujet..

Tout à fait. Je ne sais pas encore s'il s'agit à proprement parler d'une version longue ou plutôt de modules interactifs, mais ça doit sûrement éclaircir pas mal de zones d'ombre. De toute façon, un sujet pareil mérite presque une vraie série documentaire.

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