Forum de FilmDeCulte

Non non je craque pas, tout ça est vrai mais c'est là pour servir le vent, ou l'égo du réalisateur. Le gars qui se regarde filmer pendant 1H45... c'est au dessus de mes forces. J'avais été gentil quand même, 1/6 c'est pas mal.

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Pas du tout d'accord. Pour moi ça reste toujours au service de l'histoire, des émotions.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

pas du tout d'accord, c'est chiant !

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On a frôlé la fissure anale...

Pas du tout d'accord, c'est passionnant! Ca c'est du débat.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Plutôt envie de donner une deuxième chance à ce film... On verra.

Putain non, pour moi il est condamné à perpétuité sans possibilités de remise de peine.

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J'comprends très bien perso les impressions de tba, en sortant de la projection, j'ai été assez énervé par le sentiment que le film se déroulait en totale autarcie, que le parti-pris trop théorique de la mise en scène viciait tellement le propos qu'elle en finissait par en annihiler l'empathie et les émotions qui sont quand même indispensables vu le créneau du film. Wright semble très bien savoir ce qu'il fait et ce qu'il vise, mais il force tellement le trait qu'il donne moins l'impression de ne pas inviter le spectateur à appréhender l'histoire du point de ses personnages que celle d'un gamin intelligent, cruel et raffiné qui regarde des papillons s'étouffer sous cloche.

N'empêche... Je l'ai revu récemment pour savoir si ce n'était plutôt si l'aspect technique (la photo et la musique de Dario surtout) était tellement épatant qu'il m'empêchait d'apprécier le boulot du réal. J'ai toujours ce sentiment que Wright surligne son esthétisation narrative - qui vient peut-être du roman, certes - et qu'il aurait gagné à déserrer un peu son noeud gordien, mais cela étant, tous ses aspects, s'ils ne se sont pas estompés à cette deuxième vision, gagnaient (un peu) en fluidité... grâce à sa qualité technique et ses comédiens et le film lui-même n'était aussi "bouh méchant la manipulation!", enfin si c'est le cas, mais c'est moins énervant lorsqu'on y revient. Après, j'aimerais quand même aimer mieux le film, mais à la base, il y a vraiment un blocage, c'est dommage. Mais j'ai quand même gonflé ma note d'un 3 à 4, et je ne m'interdis pas d'y revenir.

En fait, le film est assez antipathique dans son processus de séduction. Sauf que bon, ça marche quand même alors...

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C'est pas mal en fait. J'ai été surpris par le peu de "réel" des personnage, la façon dont ils n'existent pas du tout, sans que ça empêche le film de développer un certain souffle romantique, quelque chose de la fresque, assez vivant, alors que les personnages ne sont que des enjeux scénaristiques, des figures romanesques qui n'ont pas l'espace d'exister, qu'on frôle constamment et qu'on passe notre temps à abandonner trop vite.
Du coup ça aurait pu être un truc de malin, trop théorique, avec ses petits indices de concept (le son surtout, la narration éclatée aussi). Mais c'est assez humble en fait, même le plan séquence/tour de force est plutôt doux (j'ai pensé à Béla Taar à ce moment là), pas prétentieux.

Ça fait un film bizarre du coup, entre la boursouflure, le truc théorique, et le roman amoureux où y'a quand même quelque chose qui passe.
En fait, plus qu'à ses personnages, le film a un certaine attention aux sentiments, aux élans, aux émotions, mais presque de manière abstraite.
Trop abstraite ?


Ça m'a bien plu en tout cas.
4.5/6

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Pré Carré

ton avis me réjouit

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ah bah tiens, moi ça m'désole plutôt...

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lol, comme quoi ...

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revoyure et je suis toujours aussi abasourdi, c'est un miracle ce film.
je vois bien ce qui peut gêner, ce qui peut paraître hénaurme, mais alors vraiment je m'en balance, je m'y laisse aller à plein, dans le mélo, dans les symboles un peu appuyés, dans ce romantisme qui n'en finit jamais, et surtout dans cette envie permanente d'être dans l'affect esthétique, dans la synesthésie pure davantage que dans le discours, dans le rythme incessant plutôt que dans la complainte, il y a une dignité dingue dans ce choix d'être dans l'énergie, dans la danse (tout le travail de son est incroyable), dans le mouvement (qui trouve climax dans ce putain de plan-séquence, absolument parfait, complètement fou, et bizarrement sobre malgré son money-shotisme, bizarrement jamais boursouflé).

vraiment impressionnant, toujours.

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Non.

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N'écoutez pas Film Freak

ah tu as raison merci j'étais fou.

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