Film Freak Returns a écrit:
Y a du cul?
Janet a écrit:
ah tous les mêmes, Mox m'a demandé si on voyait Keira à poil !
Film Freak a écrit:
Faut dire que "les mecs qui hésitent à déclarer leurs sentiments à des filles qui se meurent secrètement d'amour pour eux", c'est bon, ça va...
juLILO a écrit:
Ben quoi... Si c'est bien fait...
Film Freak a écrit:
La science-fiction, ça a ses limites...
Ozymandias a écrit:
Voilà.
juLILO a écrit:
Et alors? On s'en fiche c'est pas sensé être réaliste ce genre de films.
Film Freak a écrit:
Hé du calme, j'ai pas dit que c'était mauvais. Je l'ai pas vu le film...j'ai le droit d'avoir mon orgueil et des préjugés non?
Je dis juste que ça m'intéresse pas alors à moins qu'il y ait du cul dedans, j'irai pas. Surtout pas après vos commentaires.
juLILO a écrit:
Juste un truc qui m'intrigue, pourquoi vous parlez de science-fiction et de limites?
Film Freak a écrit:
Disons que vis à vis de mon expérience (et apparemment celle de tous mes potes), c'est plus la fille qui est indécise, qui sait pas ce qu'elle, bref qui est relou, et non le mec (pour qui tout est clair et qui n'a jamais aucun mal à dire ce qu'il pense).
Blissfully a écrit:
(le topic qui se transforme en test Biba)
Pour moi ça marche dans un sens comme dans l'autre, l'indécision est pas forcément masculine et l'attente à la Austen féminine et inversement.
Film Freak a écrit:
Ah c'est sûr que tout existe, c'est bien pour ça que j'indiquais "vis à vis de mon expérience (et celles de tous mes potes)".
Disons que j'en ai juste un peu marre des clichés (que ce soit dans les films -surtout les romcoms évidemment- ou dans les séries TV ou quoi) du "mec qui arrive pas à s'engager et/ou à avouer ses sentiments".
Blissfully a écrit:
Quand je disais que ça parlait peut-être plus aux filles, c'est que Austen ben comment dire...c'est féminin. Je peux m'identifier à plein de persos féminins ailleurs, là c'est juste vraiment un univers qui me laisse un peu en plan. En fait c'est pas parce que c'est féminin, c'est juste que ça m'ennuie au fond.
Film Freak a écrit:
Disons que c'est quand même très féminin et que c'est pour ça que j'irai pas (comme je ne vais pas voir tous les comédies romantiques à la con qui conditionnent la majorité des nanas dans leurs dreams à la con de Prince Charmant qu'on ne sera évidemment jamais et ça les énerve).
c'était le post de la rage du jour
Topic édifiant.
La beauferie, la bêtise et l'aigreur de mes interventions c'est quasiment méta.
Et sinon, je suis étonné de l'accueil tiédasse réservé au film ici.
À ma grande surprise, j'ai trouvé ça trop bien.
Je ne connais virtuellement rien de Jane Austen. J'ai vu
Raisons et sentiments d'Ang Lee il y a facile 20 ans (4/6, aucun souvenir) ainsi que diverses adaptations vrillées de celui-ci (
Le Journal de Bridget Jones,
Coup de foudre à Bollywood et...
Orgueil et préjugés et zombies, tous à 2/6) et, de manière générale, le genre du
"film avec des longues robes" (pour reprendre l'expression qu'utilisait ma femme quand elle était enfant),
c'est pas vraiment ma tasse de thé. Et pourtant, j'ai été cueilli.
J'avais bien aimé
Atonement mais la carrière de Wright par la suite, c'est un peu une dégringolade pour moi. Je sais que
Hanna et
Anna Karénine sont appréciés mais je les trouve moyens. Je sauve
The Darkest Hour mais y avait pas non plus de quoi sauter au plafond.
Cela dit, celui-ci jouit tout de même d'une certaine réputation, même si elle se limite peut-être aux internautes qui tenaient/fréquentaient des tumblr, et j'avais vu passer un extrait (
la famosa scène de Darcy aidant Elizabeth à monter sur une calèche et partant vite en tendant la main qui vient de toucher celle de la jeune femme) qui laissait entrevoir une mise en scène assez fraîche et à fleur de peau, le découpage parvenant à cerner une situation et des sentiments en mettant une emphase furtive sur des détails.
Depuis, j'étais donc assez curieux et j'ai retrouvé cette mise en scène vivante dans le film, elle parvient à elle seule à donner corps à un film qui aurait pu se laissait empeser dans les longues robes susmentionnées et ce malgré une écriture fine et des dialogues plein d'esprit (et pas tous signés Austen si j'ai bien compris) qui y sont également pour beaucoup dans le charme de l'ensemble, à l'instar du cast foisonnant (y a "tout le monde", Knightley la mâchoire toujours aussi joyeuse et Macfadyen aux antipodes de son personnage dans
Succession mais aussi Rosamund Pike, Carey Mulligan dans son premier rôle, Jena Malone, Judi Dench en biatch et Donald Sutherland improbablement casté mais non moins parfait en patriarche anglais non-interventionniste), tous au diapason.
Je pensais vraiment que ces problématiques passées ne me parleraient pas le moins du monde mais l’exécution est si réussie que je ne pouvais que poser les armes.