Forum de FilmDeCulte

Elle va le reconforter et lui la confond avec une anglaise qu'il a connu, que sa mère aimait bien... Et elle joue le jeu, au point de lui dire oui quand il lui demande "tu m'aimes" et là le mec chiale parce qu'il sait que c'est pas elle, et tu sens qu'il voit sa condition dans son regard et qu'elle est sincère, elle a juste le temps de lui dire son vrai prénom et il meure. Très belle scène, vraiment.

Merci. Pas mal en effet, ce n'était donc pas une scène gratuite, ça sert bien le perso de Tallis et son désir d'expiation.

C'est une histoire d'amour, mais curieusement ce n'est pas qui fait pour moi l'intérêt du film, c'est surtout sa narration.
J'ai beaucoup aimé la premiere partie, la façon dont les peross sont présentés, le doute quant à leurs sentiments et leurs psychologie

Je rejoints Bliss quand il dit que Kiera est une beau mannequin et pas une actrice, je me suis fait la même réflexion. Je retiens la superbe robe verte qu'elle porte à merveille et qui révèle toute sa sensualité dans la scene de la bibliothèque.

Après, la période de la guerre m'a fait décroché, le plan séquence est beau mais assez inutile, ou plutot, froid, ça n'a rien remué chez moi.

Mon intérêt a repris avec l'episode Briory, d'autant que je me demandais s'ils trouveraient une actrice ressemblant à la petite Briory qui a un physique bien particulier. J'ai retrouvé assez de l'enfant dans la jeune fille, surtout dans la façon de parler.

J'ai beaucoup pensé au Patient Anglais durant ce film, même si ça n'a pas eu l'impact que ce dernier avait eu sur moi à l'époque

Ceci dit, c'est un tres beau film, visuellement. Mais malheureusement, en ce qui me concerne, je n'ai pas plongé dans l'histoire d'amour parceque 1/je n'aime pas Kiera 2/ on ne ressent pas assez cet amour à l'ecran. Manque d'alchimie entre les acteurs, "froideur" d'une réalisation esthétique ? Je ne sais pas, mais c'est dommage...

Je lirai p-e le bouquin si je tombe dessus.

3.5-4/6, pour la première partie

Très beau film. Autant j'étais tombé sur orgueil et préjugés sur canal y'a quelques mois et j'avais arrété au bout d'une quinzaine de minutes, rebuté par les dialogues "ancien-aristo-victorien-mondain-limite-neuneu", là, après un peu de mal au début, j'ai vraiment accroché.
Déjà, tout le film est visuellement magnifique. Le début au chateau, la partie guerre et la fin à Londres. L'histoire est vraiment prenante, et j'étais stréssé pour le mec après l'histoire de la lettre, genre "j'espère qu'il va s'expliquer tout ça".
Le plan séquence m'a tué, vraiment chargé d'émotion et fichtrement bien fait.
Très ému par fin également, vraiment touché par cette histoire d'expiation.
Y'a aussi quelques moments ou j'ai décroché, j'ai trouvé ça trop long ou trop exposé, mais bon faut dire que c'est pas mon genre de film en général, alors il est clair que ce que j'ai trouvé pesant doit appartenir aux codes du genre etc, en tout cas ça m'a pas géné outre mesures.
Bon j'suis pas totalement fan de Keira, elle représente pas mon fantasme absolu, mais elle est quand même super belle et pas mauvaise en tant qu'actrice. Et je vous suis quand vous dites qu'elle est plus mannequin qu'actrice, j'suis plutot d'accord, elle est plus "photogénique" que "filmogénique" si je puis dire. Mais elle est très bien quand même

Voilà pas déçu de l'avoir vu
4.5/6

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Il faut. Comme les avis ne sont dythirambiques, je pense que je vais zapper le film.

Je viens de le commander.

Ca ne fera pas plaisir à hal5.

Comme hal5 ne me fait pas plaisir à la base c'est un juste retour des choses.

Bon, je vais faire court car mes yeux commencent à se fermer tout seul.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, si ce n'est un mélo façon Minghella... Mais paf, Atonement (UNE FOIS DE PLUS, LE TITRE VF EST NAZE - on dirait le dernier roman de Marc Lévy) fut pour moi une surprise. J'ignorais tout de l'histoire, ce qui m'a permis de mieux y rentrer et d'en accepter les surprises (car il y en a). Je trouve la première partie brillantissime, dans sa construction, son ton... La deuxième partie est peut-être moins jubilatoire, mais l'intérêt revient vite grâce au personnage de Briony. Et je trouve l'épilogue remarquablement réussi.
Joe Wright est fort bien aidé par la photo jaw-dropping, le montage bien ficelé, et la musique, excellente, mais il a un réel talent de mise en scène. Et comment ne pas citer le plan-séquence (*de l'année*) sur le plage, qui en récapitulant "la guerre", est bien plus qu'une démontration technique.
Respect aussi aux acteurs. Keira, que d'habitude je ne supporte pas, est vraiment bien, et le petit frère de Russel Crowe, là, est franchement tout bon.
Bref j'ai trouvé ça passionnant, de très très belle facture, pas con, touchant... Non vraiment, très bon film.

Je pense au 5/6

Et c'est vrai que ça donne envie de lire le bouquin.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pas vu Pride & Prejudice.
La bande-annonce me disait mais alors rien du tout.

Et ben je suis le premier surpris...

L'univers, le monde décrit, ne me parle mais alors PAS DU TOUT et c'est probablement ça aussi qui fait que je ne saurai être à fond sur le film mais au-delà de ça, j'ai vraiment trouvé ça très bien en grande partie grâce à la mise en scène à la fois belle, inventive, impressionnante, réfléchie de Joe Wright, ce que je n'attendais pas du tout.

Outre les simples plans en apparence simple qui viennent néanmoins s'ajouter à l'ensemble (le reflet de Briony qui referme la fenêtre, la vue subjective de Robbie regardant un avion passer par une lucarne dans le toit de la salle de bain, les reflets des bombardiers dans le cours d'eau à côté duquel passe les soldats, etc.), il y a une vraie intelligence dans les cadrages qui apportent beaucoup de force à l'ensemble, au-delà des simples astuces de non-linéarité (d'ailleurs c'est comme ça dans le bouquin ou c'est une idée du film?).

Par exemple, ce lent travelling avant représentant le point de vue de Briony s'avançant dans la bibliothèque pour voir outre la lumière aveuglante et laissant découvrir le couple, immobilisé en plein acte...cette image restera dans ma mémoire comme l'une des plus marquantes de l'année...la lente révélation, la pose improbable, figée, j'avais l'impression de voir The Great Red Dragon and the Woman Clothed in Sun de William Blake (la première peinture, la plus célèbre de la série).

Wright n'est pas timide et assume la grandiloquence de certaines mises en scène (la famille qui attend le retour de Robbie devant le manoir, leurs dispositions devant la façade) sans tomber dans le too much.
Le fameux plan-séquence sur la plage, épatant, n'est aucunement tape-à-l'oeil alors qu'il aurait pu aisément passer pour de la démonstration gratuite. C'est juste imposant.

Malheureusement, je trouve que l'on perd un peu de cette puissance dans la deuxième partie tout comme l'on perd de de l'habileté dans le développement du récit.
Le suivi des différents personnages se fait plus hasardeux...

Il est révélateur de voir que le titre du livre (original ou français) et donc le titre original du film concernent le personnage de Briony et donnent tout leur sens amer à la révélation "twistesque" de l'épilogue, que je trouve cependant légèrement maladroit (un peu trop "twist" quoi, malgré ce côté doux amer de l'expiation à peine trouvée par la fiction) notamment parce que l'on ne s'est pas assez attaché au personnage de Briony (qui disparaît pendant tout le milieu du film) ; tandis que le titre français du film, Reviens-moi, semble concerner le personnage de Cecilia, autrement dit le seul des 3 personnages centraux qui ne soit pas réellement l'un des protagonistes.
Elle n'existe que par rapport aux deux vrais protagonistes de l'histoire, Robbie et Briony, elle n'a pas de scène à elle seule...une belle connerie ce titre français.

Enfin bref...

4-4,5/6

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Il montre l'étendue du truc...ceux qui s'accrochent à leurs hymnes, ceux qui s'accrochent à leurs bouteilles, ceux qui gisent au sol, ceux qui s'occupent, les chevaux que l'on tue, les voitures que l'on bousille, les bateaux que l'on pille et le protagoniste au centre de cette tragédie sans mots où tout arrive en même temps...c'est plus fort mis en scène tel quel que par petits bouts...

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Ouiiiiii! Terrible scène... Très fort, ça m'a beaucoup marqué moi aussi.


Tout à fait d'accord. Ce plan-séquence est loin d'être inutile et tape-à-l'oeil.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le plan séquence est là, tout comme l'ensemble de la narration du film, comme une figure romanesque. Au même titre que la multiplication des points de vue, on a là une séquence entière "de pure description" comme on pourrait en avoir dans un roman. Le film est rythmé par la machine à écrire, raconté blabla. Cette séquence s'inscrit totalement là dedans: muette et présentant de façon ultra ample une situation cauchemardesque (relisons tous Robert Merle). J'ai trouvé ça assez impressionant.

J'aime énormément le film sinon. Je n'en savais absolument rien et la première heure a été d'une très grande force. Alors que j'avais trouvé "Orgueil et préjugés" totalement plat et dénué d'intérêt.

Je comprends mais tout ça correspond à un "decorum de la guerre" qui me donne pas le sentiment que ce plan séquence s'impose autrement que pour sa démonstration technique, que je trouve impressionnante et c'est précisément mon problème là-dessus: je me dis tout le long que c'est bien fichu dis donc, alors que je suppose que le but était ailleurs. Tel qu'il est (mal) inséré dans le film (mais je trouve que tout est mal foutu dedans du point de vue structure), j'ai presque l'impression de voir un FYC. Je reproche pas à Wright d'être trop doué mais il y a un côté "tu la sens ma mise en scène" qui m'ennuie là où je devrais être ému (alors que le reste est très bien mis en scène en servant tout aussi bien le sujet sans ce côté "eh maintenant, un clip grandiose de la guerre").

Après c'est du ressenti, ça constitue pas un vrai défaut et il n'y a aucune règle qui stipule qu'on n'a pas le droit de faire son beau plan séquence de 10 minutes sur la plage. Ca prolonge juste mon problème avec le film, à savoir qu'il ne fait naitre aucune émotion et aucune empathie chez moi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Oui, très juste. Le côté démonstratif de la mise en scène et de l'adaptation, ce côté tour de force, je le sens même dès les premiers plans et cette musique sur-significative. Et puis j'aime pas être roulé dans la farine - mon côté Evangelion-