Date de sortie en France: 27 janvier 2016 Avec Susannah Grant, Nick Robinson, Alex Roe, Maika Monroe.. Genre: Science-Fiction Durée: 112 minutes
Quatre vagues d’attaques, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…
J'en attendais pas grand chose. Après la séance, j'avais déjà tout oublié.
J Blakeson fonde son scénario sur du vide, avec des séquences de type gaspillage, bourrées de défauts, une histoire d'amour qui échappe totalement au spectateur: en effet, le schisme sentimental de Cassie dans le choix qu'elle doit opérer entre deux gars ne ressort pas, tout simplement parce que ces derniers ne disposent d'aucun charisme, aucune envergure, aucune autorité morale & physique surement à cause de cette jeunesse surdimensionnée et fétide présentée par le réalisateur.
Le visuel ne se comprend pas. On est censé se situer dans un environnement cataclysmique avec l'arrivé des "autres" et au final, on est dégoûté par l'agencement de tout ça, zéro risque, zéro surprise. Sentiment d'un fossé entre les événements et le passage à l'écran. Chaque vague devrait cristalliser des scènes apocalyptiques, mais la représentation soutenue par son réalisateur semble fade, dénuée de toute maîtrise artistique, avec une incroyable précipitation et un relâchement irresponsable dans le travail de l'espace. En fait, l'univers est simplement dilapidé, vulgarisé et même asphyxié. Les vagues s’enchaînent sans le moindre intérêt visuel pour tomber (trop) rapidement dans le cœur du sujet: la cinquième vague.
D'ailleurs, parlons en de cette cinquième vague. Supposée dans le prolongement des quatre premières, on peut dire que le film s'achève là (on apprend plus rien après 15 minutes). On part dans des thématiques monotones, lentes, lourdingues
Les échanges entre le colonel Vosch et Zombie, présumés vifs, peinent à s’emboîter et donner du sens à la mission de ce dernier. Lorsqu'il apprend que l'armée sont les "autres", tout dérape, y a aucune tension, le frère de Cassie est lourd, un vrai boulet, utilisé symétriquement comme point d'achoppement du scénario, mais aussi comme point d'encrage, de liaison des personnages. Ça donne franchement rien hormis un esprit de déjà-vu et de mise en sommeil du scénario. Y a pas d'originalité à utiliser le jeune garçon comme raison centrale de la quête de Cassie. Enfin, le gars, mi-humain et mi-extraterrestre, partagé entre le désir d'adopter les valeurs humaines, ou rester fidèle à ce qu'il est, parce qu'il éprouve des sentiments pour Cassie, n'apporte diamétralement pas un nœud assez sincère et fort, en plus d'être désincarné et de disparaître subitement on ne sait pourquoi.
et qui recherchent finalement un public bien visé. On se sent exclu par l'histoire. Les quelques filles gloussaient à l'apparition de Nick Robinson ou d'Alex Roe. Elles dévoraient du regard chaque visage, chaque instant, lors d'un moment un peu tendu, elles sursautaient. Les dialogues n'arrangent rien, sous aucun prétexte, et sans réconfort, avec une créativité et une recherche trop douteuses et bornées. En fait, les personnages principaux s'affichent uniquement, ils sont présents physiquement mais sans vraiment l'être. Ça reflète rien. Et la scène qui clôture le film n'envisage rien d'autres qu'une coupure nette pour nous annoncer une suite...
En d'autres termes, passez votre chemin parce que ça vaut rien.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 38 invités
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets Vous ne pouvez pas répondre aux sujets Vous ne pouvez pas éditer vos messages Vous ne pouvez pas supprimer vos messages