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Way of the gun

Synopsis: Parker et Longbaugh enlèvent la mère porteuse du bébé des Chidduck, un couple richissime, et s'enfuient au Mexique. Leur plan est simple : dès que l'enfant naîtra, ils le rendront contre une rançon et garderont la femme comme assurance. Mais rien ne se passe comme prévu. Parker commence à éprouver des sentiments pour Robin, la future mère, ce qui n'est pas du goût de Longbaugh. De plus, ils ont à leurs trousses les gardes du corps de Robin et le tueur à gages Joe Sarno.

Bonne redecouverte et on passe loin du chef d’œuvre. Putain de film que nous sort McQuarrie ici qui a plus des relances de Peckinpah que du Tarantino vendu, ici il n'y a pas de good guys, ici tout est violent et poisseux comme chez Peckinpah on se bas au shotgun sur fond de western urbain. Ça va également chercher chez To si on veut pousser le vice plus loin avec ses excellentes scénes de shoot ou tout est calibré, pensé et stratégique, ca donne lieu à des excellentes scénes dont celle du début ou tout le monde se couvre au millimètres, McQuarrie ira même plus loin dans la stratégie quelques minutes plus tard en faisant la course poursuite la plus lente du monde
L'histoire est certes simple mais efficace, Mcquarrie en fait pas des tonnes sur ses persos et on comprend direct qui ils sont et leur but et y a un trio juste mythique avec James Caan qui pu la classe, Del Toro qui trouve son meilleur rôle et Ryan Phillips qui arrive même à être bon.
Bon la ou le bas blesse c'est sur la famille du docteur et son vieux dont on se fout clairement, ca bouffe pas le film et ca ne dure que 10 minutes mais c'est hélas suffisant et j'aurais rêvé d'une fin bien plus dark concernant Lewis et le docteur, y avais tout pour mais non ca finit en happy end, dommage.
McQuarrie l'avais prouvé avec Jack Reacher mais il confirme ici, c'est vraiment un putain de réal et même meilleur qu'un certain Singer pour lequel il a écris. Un film un peu trop oublié hélas mais qui se révèle être dans le haut du panier des polars 00's.

5,5/6

Jack Reacher, à part l'intro, c'est pas fou dans la réa.

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Bah quand même...

La scéne de poursuite en bagnole c'est super bien cadré, bien monté et fluide comme il faut, une des meilleures du genre de ses derniéres années, et la scéne d'action de fin est super sympa avec le coup des divers point de vue avec Duvall qui tire à l'aveugle.

Moi entre celui la et Jack Reacher McQuarrie je trouve que c'est un trés bon gars et j'ai plein d'espoir pour MI5 aprés un MI4 sympathoche.

Alors j'avais COM-PLETE-MENT oublié qu'il y avait une poursuite en bagnole.


La fusillade est pas mal oui.


Je garde un très bon souvenir de Way of the Gun, d'où ma déception avec Reacher.

PS : tu n'as pas le "è" sur ton clavier?

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Ouais j'ai du mal des fois avec les accents (surtout le soir quand la fatigue me guette).

Et ouais la poursuite en bagnole elle est vraiment bien, perso il m'avais pas du tout déçu ce petit Jack Reacher.

Bon souvenir. Genre 4/6. Une chose que je n'avais pas aimé, c'est ...
Mais tout le reste m'avait plu. En particulier la scène finale.

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Tennis de Table Bordeaux

Je l'avais trouvé très sympa de par son côté "à l'ancienne" : pas d'effet numérique, et quelques plans ou on voit que c'est vraiment Cruise qui est dans la caisse et qui tamponne.

Putain, j'ai vu ce film et je ne n'en ai aucun souvenir (à tel point que je ne me rappelais même plus l'avoir vu jusqu'à aujourd'hui).

Revu les deux hier. Le premier pour me refaire un avis sur ce film qui était dans mon top l'année de sa sortie et que j'avais acheté en DVD mais finalement oublié et le second pour lui redonner une chance vu comme toute une frange de darons fans de John Wick et Equalizer se touchent dessus.

C'est fou comme The Way of the Gun fait vraiment "premier film d'un scénariste".
La voix off d'intro et d'outro didactique et lourdingue, les détails idiosyncratiques un peu contents d'eux et surtout l'avalanche quelque peu inutile de retournements/révélations sur les liens qui unissent les différents personnages au fil du récit. McQuarrie pense compléxifier sa dramaturgie, il ne fait qu'alambiquer son récit de façon superflue.
Du point de vue de la mise en scène, c'est assez inspiré par moments (la poursuite en voiture atypique, la fusillade finale) mais souvent statique et un peu mou (trop de masters qui durent). Ca nique un peu le rythme.

C'est dommage parce que le film en soi reste pas mal.
J'aime bien ce que ça raconte d'un monde où chaque protagoniste entame son objectif tel un cynique avant de se voir converti par la vie, cristallisée de façon on ne peut plus symbolique avec ce bébé, qu'on le sente grandir en soi, qu'on touche le ventre de la femme enceinte ou qu'on voit l'échographie...

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