Forum de FilmDeCulte

Oui c'est honteux.
Faut changer d'avatar, là, ça lui donne de l'importance.........

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Netflix les gars, Netflix.

Dites, j'ai jamais regardé les bonus du coffret Blu Ray... et y en a mille, je suis découragé. Vous m'en conseillez un en particulier (peu importe le film), ou ils valent tous le coup ?

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I think we're gonna need a helmet.

Je sais pas si c'est les mêmes bonus, mais dans le coffret DVD, le bonus sur la genèse du projet avorté pour le 3 était très intéressant.

J'ai relu vite fait la section, et on en parle déjà. Je vais mater ça ! Merci.

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Si ce sont les mêmes que le DVD, ils tuent tous (surtout pour les 3 premiers) et le making of du 3 était censuré en partie sur le DVD et est complet sur le BR.

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En DVD, je ne me suis fait que les commentaires audio, excellents.

Cool, merci bien.

Ps : l'image des films est à tomber, putain de merde

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Revu aujourd'hui.
Voilà ce que j'avais écrit dans les topics Fincher et Alien, section Tops :


Plus que l'idée de "seule solution finale", il m'apparaît en fait que les protagonistes de Fincher y sont souvent condamnés dès le départ, le mal est déjà en eux. John Doe condamné à punir le pécheur en lui, Nicholas Van Orton condamné à reproduire le schéma de son père, Tyler condamné à se débarasser de son alter ego, Benjamin Button dont la vie n'est qu'un compte à rebours...les films ne font que parler de l'inéluctabilité de la mort en fin de compte.
Et donc Ripley, condamnée dès le départ par l'alien qu'elle porte en elle, échoue des cieux (notion soulignée par la mise en scène) sur cette planète qui ne semble être rien d'autre qu'un purgatoire (littéralement, vu que des prisonniers y purgent une peine) avant l'inévitable plongée dans les flammes de l'Enfer (le suicide de Ripley se jetant dans la fournaise).

En faisant de la colonie de moines imaginée par Vincent Ward une prison, le scénario final est en fin de compte beaucoup plus intéressant pour le personnage de Ripley (mérite-t-elle d'être là?), celle par qui le Mal arrive (contrairement aux deux premiers où c'est elle qui va vers le Mal/l'alien, dans les deux autres c'est elle qui apporte le Mal/l'alien là où elle va). Et en gardant le contexte religieux, le scénario fait également de Ripley le symbole de la Tentation (Ripley n'est plus la mère de Cameron mais à nouveau une femme sexuée comme chez Scott mais on est plus vraiment dans une guerre des sexes - Ripley Vs. Dallas pour le leadership, Ripley Vs. l'alien phallique pour la survie - non, ici on essaie de la déféminiser, en lui rasant la tête, mais elle sait se servir de sa sexualité, pour éluder les questions de Clemens notamment). Tentation d'autant plus grande que les chastes sont ici d'ex-violeurs. Qui essaieront d'ailleurs de la violer...seulement c'est déjà fait. Par l'alien.

En fait, y a tout une lecture du film qui pourrait être "que faire quand on tombe enceinte suite à un viol?" et donc une discussion de l'avortement. D'ailleurs, les anti-avortements US disent souvent que les avorteurs finiront dans un lac de feu, comme la bête et le faux prophète. C'est un peu ce qui arrive à la fin d'Alien 3 : après avoir prophétisé l'arrivée de la Bête, Ripley avorte en se jetant, bras en croix, dans un lac de feu, tuant la Bête en elle. Fincher nous montre comment la société (pourrie jusqu'à la moelle donc, représentée par la communauté de tueurs, voleurs et violeurs qui peuple la planète) condamne le prophète jugée pécheresse, alors qu'elle a raison d'avorter.

C'est effectivement super proche de Seven en fin de compte...
Et c'est super riche thématiquement, dommage que le scénario soit si basique d'un point de vue narratif.

5/6

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Tout le sous-texte sexuel rajoute une tension de fou...outre l'aspect multiphallique du monstre face à Ripley la femme forte, j'avais zappé Holm qui joue l'androïde comme un gros frustré qui veut tuer Ripley en lui fourrant un magazine de cul dans la bouche comme une grosse bite, c'est assez fabuleux.


Ca c'est expliqué : c'est Burke qui - suite au retour de Ripley et l'histoire qu'elle raconte à la Compagnie - a envoyé la famille de colons dans ce coin-là de la planète (alors que jusqu'alors, la colonie s'en était tenue éloignée donc n'avait pas été dans le Derelict donc n'avait pas éveillé d'oeuf).


Ca c'est juste LE CADEAU.
Cameron avait le chic jadis pour ce genre de surenchère finale (le Terminator qui crève pour réapparaître sous sa forme de squelette de métal, c'est le même effet de surprise WOWESQUE).

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Découvert les 3 premiers avec Bob hier (j'avais vu que le 4 et des morceaux du 1).

Alien (Ridley Scott, 1979)
Bonne claque. Visuellement, c'est de la folie furieuse. le vaisseau il est VIVANT, c'est un putain de personnage ce truc. Après, j'ai jamais été fan du genre horrifique donc je suis pas non plus ultra à fond, mais ça reste quand même énorme. Ca m'a GRAVE chauffé pour Prometheus. Et je trouve ça très geek comme univers.
5.5/6

Aliens (James Cameron, 1986)
Sympa, très efficace. Mais bon, jtrouve que ça va pas super loin non plus. Je jubilais au début en revoyant le donut du premier épisode, mais finalement on ne l'explorera pas plus. Big up au bonus track du combat final. Et je trouve ça très geek comme univers.
4/6

Alien 3 (David Fincher, 1992)
Bouef. Ok, thématiquement, c'est riche, mais je crois que jmen cague en fait. Passé le début plein de surprises ultra DARK et TRASH par rapport au précédent épisode, je m'ennuie. Je comprends pas pourquoi on développe fortement un personnage au début pour le tuer comme une merde en 2-2. Je comprends pas pourquoi on passe 3 plombes dans ces tunnels à la con, avec cette vision redondante au travers des yeux de l'alien qui ne me parlent pas du tout. Le lieu assez original dans lequel se déroule l'intrigue est sympa, mais ça me passionne pas non plus. Et les effets spéciaux sont hideux. Et je trouve plus ça très geek.
2.5/6

Alien Resurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997)
Vu il y a longtemps, mais j'avais bien aimé et je trouve qu'il tient très bien la route face aux précédents. De réputation je croyais qu'il jurait beaucoup avec les précédents épisodes, mais finalement je trouve qu'il marche plutôt bien dans la continuité.
4/6 probablement


Sinon, je suis surpris de voir que le 1 est celui qui vieillit le mieux. Les plans de vaisseaux et de planètes tuent dans le 1, et font vraiment mal dans les 2 et 3 (je sais plus pour le 4).

C'est pourtant bien connu!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bah ce qu'a le premier en sa faveur, c'est qu'il est en huis clos. Bien qu'on pourrait dire pareil du 3 ou du 4, le vaisseau, l'espace où se déroule l'action est bien plus restreint et l'espace au dehors du vaisseau est bien plus vide en fait. Il est très proche par moments de 2001 je trouve... Et surtout, du modèle de non vieillissement d'histoire qu'est pour moi 10 Petits Nègres d'Agatha Christie.

L'intrigue est quasi similaire dans ses gros traits, le Nostromo servant ici d'île. Même la mort grotesque de l'androïde me rappelle certaines des morts dans le bouquin de Christie (quasi le seul que j'aime d'elle d'ailleurs).

Bon, ensuite, la réalisation, la thématique qu'elle dégage, la tension, tout fait que pas une seconde on se retrouve en dehors du film quoi.

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Oui, le film est très clairement sous influence 2001 (qui comporte aussi une petite part d'intrigue à la Dix petits nègres d'ailleurs). Mais y'a au moins un truc qui a vieilli dedans, c'est la culotte de Weaver.

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N'écoutez pas Film Freak

Big up au BR du 2 qui permet de voir les poils pubiens de la méga-touffe de Weaver s'extraire du côté de son slip au début.
Yuck.

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Les merveilles de la haute définition !

Lol

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