Forum de FilmDeCulte

pourquoi t'infliger ça?

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Au point où j'en suis...

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N'écoutez pas Film Freak

L'esprit de Vincent Malausa règne en ces terres.
4/6

Ah, un autre associationniste...

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N'écoutez pas Film Freak

Mais encore?

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

ah ben moi je l'aurais parié... sinon c'est fascinant comme les cinéastes tombent dans les pires trucs que leur reprochent les critiques précédentes, comme s'ils ne parvenaient pas à faire abstraction. L'esprit de vengeance c'est vraiment le pire truc qui soit au cinéma, de faire un truc pour faire chier ceux qui n'aiment pas les films précédents. Il y a de ça dans chaque interview de Jeunet...

Pan dans ma gueule.
Moi qui m'impatientais...

C'est souvent les cinéastes les mieux installés dans le système qui développent le plus d'aigreur vis-à-vis de la critiques : Berri, Leconte, Jeunet etc... ce que je trouve assez significatif. Cela dit, que ça ressorte dans des interviews c'est une chose, mais de la à penser qu'il fait son film en appuyant exprès ses tares juste pour faire chier une poignée de critiques, faut pas éxagérer. Je pense que son dernier film est l'évolution naturelle de son cinéma.

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N'écoutez pas Film Freak

et vice-versa.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

La critique c'est une sale race de toute façon...

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N'écoutez pas Film Freak

je sais pas...je connais pas beaucoup de critiques noirs ou arabes.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Je ne suis pas un grand fan de Jean Pierre Jeunet mais je dois lui reconnaître un certain talent visuel et un univers bien à lui, mais là je suis sorti tout bonnement effaré de la nullité de ce film. J'ai eu la désagréable impression de voir du vide pendant deux longues heures. Rien à sauver de ce naufrage. Entre un rythme pachydermique et inexistant qui fait tomber le film dans une léthargie fatale et surtout un scénario écrit n'importe comment, sans enjeux, sans émotions, sans personnages, sans rien du tout, c'est une catastrophe intégrale. Ca se voudrait cartoonesque et délirant mais c'est juste tristement chiant. Les quelques touches de poésie sont moisies du cul, on dirait un fan de Jeunet qui fait une référence. Et je ne parle pas de l'humour absolument abominable qui traverse le film dont le gag le plus est probablement "on va faire le guet" (silence, tout le monde croit qu'il veut dire "gay") et il reprend "non pas le "gay" (geste de tafiole) mais le "guet" (geste d'un mec qui surveille un truc)"... Humour des années 30 pour un mec qui n'a jamais su comment s'intégrer dans le cinéma d'aujourd'hui. Les quelques tentatives de lier son film à une quelconque réalité apparaît constamment en décalage, comme incohérente (la "blague" Thierry Henri etc...). Comme si il tentait depuis toujours d'essayer de recoller son univers au monde mais que le monde le lui refuse. Pour une fois il a raison.
Ignoble.
0/6

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CroqAnimement votre

Bon beeeen... Voilà. J'avais peur, oui, mais j'osais encore y croire - j'étais pas du tout du genre à détester Jeunet (je surkiffe Amélie Poulain et Foutaises, j'aime bien Un long Dimanche..), mais je ne m'attendais pas du tout à un tel rejet. J'étais vraiment loin de penser que ce Mic Macs allait être une de mes séances catastrophes de cette année.
Ya rien qui est passé. Visuellement il a abusé du jaune (le ciel est vert), mais je n'ai pas particulièrement été gêné par sa mise en scène, bien que Jeunet soit tombé dans sa propre caricature. Son goût pour le désuet, le bric-à-brac, les madeleines de Proust, tout ça, c'est mignon, les décors montrent bien le fric à l'écran... C'est mignon, mais tout ça au service du néant, ça fait de la peine. Je trouve l'histoire profondément inintéressante - MAIS QU'EST-CE QU'ON S'EMMERDE, les persos sont réduits à de braves pantins articulés, sans âme et manichéens, le discours anti-armement est d'une niaiserie sans nom, les acteurs cabotinent à qui mieux mieux... Je crois avoir esquissé un demi-sourire sur tout le film, je ne sais plus quand. La sauce "conte moderne" qui avait si bien marché sur Amélie Poulain a mal tourné. Je trouve ça complètement désincarné, chiant, moche... Une purge.

C'est un des films que j'ai le plus détesté cette année, et je me demande où je vais chercher mon 0,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Honteux de bout en bout même si le film s'améliore légèrement lorsque l'intrigue démarre, c'est à dire au bout d'une demi-heure. Mais il faut quand même se farcir 1h30 de grimaces, de ciel jaune, de Dany Boon, de contorsionnistes et autres freaks (qui servent pas à grand chose)... Les personnages décalés d'Amélie Poulain étaient tellement plus humains, là c'est juste une collection de vignettes dégueulasses. Et je passe sur l'histoire en elle-même, totalement débile, sur les "inventions" absolument jamais abracadabrantes, etc. J'ai souffert pendant trente minutes, et ronflé pendant les suivantes. 0/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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